Les Douze Pas de la vie
150 pages
Français

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Description

« Marcher Marcher sans s'arrêter Dans la voie de la vérité, malgré les obstacles qui balisent notre route et qui semblent, à nos yeux, insurmontables. C'est vraiment à ce prix que nous remporterons la Grande Victoire, la victoire sur la vie. » Pendant une année, de mois en mois, René Leclerc s'est livré à une introspection approfondie de lui-même. Au fil des saisons, il décortique les moindres étapes de sa vie, attentif à tout ce qui exerce une influence bénéfique ou néfaste sur son équilibre physique et psychique. Sa progression sur le chemin sinueux de l'existence est guidée par une série d'aphorismes qui l'aident à affronter l'inconnu avec sérénité. Nourri par sa foi et les sages préceptes de grandes figures spirituelles, il appelle son prochain à faire un plein usage de son libre arbitre pour s'épanouir en harmonie avec le monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 janvier 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342158403
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Douze Pas de la vie
René Leclerc
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Les Douze Pas de la vie

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://rene-leclerc.societedesecrivains.com

Il est inutile de regarder derrière soi, la première vague effacera rapidement nos pas
Épilogue
« Chaque instant de la vie est un pas vers la mort » (Corneille).
Il est de toute évidence que la fin ultime de la vie est la mort, soit un changement fondamental de l’être et de tout ce qui le constitue. Quand on parle de la mort, celle de l’homme, on exclut ici celle de tous les éléments qui nous entourent, frappés, en bout de vie, d’une destruction totale de notre être.
Par sa mort, l’homme est dépouillé de son seul visage physique qui le distingue et lui octroie une identité spécifique aux yeux des autres. Son principe de vie, incorporel, donc indestructible, échappe à cet anéantissement et lui octroie une immortalité dont la nature lui échappe totalement. La Bible nous parle de « Souffle de Dieu » , principe qui nous assure, selon les croyances spiritualistes, une autre existence, celle de l’Esprit.
Sans chercher à questionner l’existence de cette autre vie, celle de l’au-delà, cet ouvrage vise essentiellement à analyser, pendant un an, chacun des pas que nous posons et qui constituent, en fait, le chemin que nous suivons. Ce chemin est unique et original et il est construit par nous au fil des ans. Il n’est aucunement préalablement tracé comme en soutient la croyance populaire.
 
À chaque jour, on cultive le corps que l’on a reçu à la naissance en cherchant à respecter sa nature unique et son originalité. On n’a pas choisi son enveloppe, son apparence, ses limites, ses capacités de même que son caractère sexuel. Ce sont des éléments imposés que l’on doit accepter au risque de créer chez soi un déséquilibre profond.
Vouloir, par exemple, changer de sexe et demander à son corps de remplir une mission qui ne correspond nullement à sa nature entraînera inéluctablement une discordance, une disharmonie, une distorsion dans ses fonctions et ses gestes.
L’être humain n’a pas choisi de venir au monde .
Tout à coup, il s’éveille, ouvre les yeux et est confronté à cette mer inconnue et sans frontière qui s’ouvre devant lui, le priant d’entreprendre une traversée, non encore tracée, sans balustre et sans boussole, à la merci des vents et des orages.
« La vie est un océan sans sillon et sans phare. Il faut hisser très haut ses voiles, “boussoler” son regard et vaincre son intrépidité. » ( RL)
Le grand défi  : tracer un sillon, une voie unique et singulière, celle qui correspondra à nos goûts et à nos aspirations, parfois inconnus à cette étape, et qui nous amènera jusqu’au bout. Au bout de nos capacités, de nos talents, de ce que nous devons être.
Mais où est le modèle ?
On peut imiter, plagier, pirater, mais l’on ne pourra jamais se départir de la responsabilité qui nous incombe de bâtir quelque chose d’exclusif qui sera soi.

Il faut donc prendre le pinceau, le plonger profondément dans l’encrier, jeter au hasard sur sa toile de vie des bavures, des traits incohérents, chaotiques, démesurés, dénudés de toute forme qui veut prendre vie, fermer les yeux, rêver d’extase, éclater jusqu’à ce que l’on parvienne à découvrir son portrait, l’unique, le véritable. Ce portrait embryonnaire qui cherche à être identifié, nommé, reconnu, ce portrait qui ne se revêtira d’une identité propre qu’en fin de vie.
« Ne faut-il pas fermer les yeux pour se voir dans toute sa nudité » ? (RL)
Contrairement au chrysanthème qui cherche par tous ses pétales à ressembler aux autres, l’être humain doit concentrer toutes ses forces à actualiser le visage latent de soi, à respecter ses traits innés et à le modeler de manière à respecter ce pour quoi il est là.
« La raison de notre existence terrestre demeure toutefois des plus obscures. » (RL)
Un jour, on est projeté comme ça sur un coin de terre, comme une épave, revêtu d’une unique cuirasse, celle qui nous permettra de mener jusqu’au dernier souffle la Grande Bataille de la vie .
Un combat, sans armes, sans relâche et souvent irrationnel contre les appels de son propre corps et contre les forces malsaines des êtres qui forment notre entourage.
Et la Grande Marche commence !
« Choisis toujours le chemin qui te semble le meilleur même s’il paraît plus difficile. L’habitude le rendra bientôt agréable. »
Une marche un peu folle, sans tracé, sans patron, parfois sans lumière, à la merci du chant des sirènes qui parfois nous aveugle et nous charme à notre détriment, où tout reste à apprendre et à inventer.
On n’a pas demandé à naître, à venir au monde. On n’a pas choisi son visage, sa race, son sexe, son coin de terre.
Dès l’éveil de ses sens, on prend tragiquement conscience d’un chemin unique à parcourir. Son Chemin . Un grand chemin à tracer et à bâtir. Un chemin à l’effigie de soi.
Un chemin long ? Court ? Droit ? Sinueux ? Large ? Étroit ?
Peu importe son visage, inconnu jusqu’à ce jour, il nous conduira inéluctablement à une destruction finale. Une destruction de l’élément visible de soi, le corps , l’outil de l’esprit, celui qui est né et a grandi pour lui obéir et le faire briller. On le construit donc soigneusement tout en étant conscient que, peu importe la perfection de son visage, il sera victime d’une destruction totale et que ses cendres épouseront tôt ou tard la couleur de la terre.
Même si la voie que nous traçons jouit d’une originalité unique, elle doit toutefois respecter des caractères imposés, des balises dont la présence, en grande partie, nous échappe, mais qui s’imposent à nous et que nous devons respecter.
« Chacun est unique. Il est doté d’un talent, d’une force, d’une capacité et d’une aptitude avec lesquels il peut exceller. Chacun a le pouvoir, ou a le choix, de faire jaillir l’étincelle qui l’habite. » (RL)
Les balises qui en modifient son parcours et le jalonnent échappent, en grande partie, au libre arbitre de chacun de nous et reflètent sa propre nature. La plupart du temps leur présence ou leur apparition soudaine se dérobent à nous et constituent, en quelque sorte, des accidents de parcours, mais dont, parfois, nous sommes responsables. Je pense, en particulier, à l’apparition soudaine d’un cancer dont la cause, plus qu’évidente, est la cigarette.
Parfaitement conscients des risques de ce choix de vie, nous devons donc en assumer toutes les conséquences.
Bris de route inattendu !
« Un jour, on se bute à un cul-de-sac nous offrant la possibilité de revenir en arrière ou d’effectuer un saut périlleux. » (RL)
Ce geste, quelque peu banal, déterminera la figure qui nous distinguera des autres.
Chacun des Pas que nous posons exprime donc la saveur de notre être et constitue un jalon de plus à notre chemin.
Il reflète les contraintes imposées ou créées par nous-mêmes et qui, en bout de route, définissent notre identité et constituent les balises qui nous guideront dans cette grande aventure, celle de la vie .
Ce sont, en somme, des éléments particuliers de notre être qui naissent avec nous ou qui s’accrochent à nous, volontairement ou non, au cours de notre cheminement terrestre.
« La vie est un tout. Elle recèle à la fois le danger de tomber et la réussite, celle de pouvoir se relever et de poursuivre son chemin. » (RL)
Ce Cahier de vie cherche donc essentiellement à nous permettre, au cours des douze mois qui constituent une année :
- de faire une pause ;
- de se regarder dans un miroir en toute objectivité ;
- d ’ analyser l’image de soi ;
- d ’ évaluer le chemin parcouru à ce jour ;
- d’analyser nos choix de vie et les contraintes qui ont stigmatisé nos gestes et nos attitudes ;
- de prendre conscience honnêtement des bavures qui ont entaché notre être à tout jamais ;
- de préciser la teinte qu’épousera le bout de route qui nous reste à tracer à la lumière des accrocs infligés consciemment ou non à notre corps et à notre esprit ;
- de déterminer les efforts que nous sommes prêts à investir pour réaliser nos objectifs de vie et se tenir debout jusqu’au dernier souffle ;
- d’évaluer la passion de vivre qui nous anime encore et qui nous permettra de s’accrocher à des rêves possibles, non encore éteints ;
- d’envisager la mort comme une solution possible à son mal de vivre.
« Vaut mieux rêver dans la lumière que de marcher dans les ténèbres. » (RL)
Chacun des mois de notre calendrier prendra l’image d’un pas , avec sa singularité propre, et qui, à la fin de l’année, constituera notre propre carnet de vie :
- je sais qui je suis (en toute honnêteté) ;
- je connais mes capacités, mes limites, mes aspirations ;
- je sais où je vais ;
- je me sens responsable de l’allure que prendra mon visage, à l’effigie de la nature propre de mon être.

« La recherche de soi est un long voyage original qui ne finit jamais tant que nous sommes en vie. » (RL)
Janvier 1 er  pas de la vie
Janvier , mois de prise de conscience de soi !
Mois de réflexion !
Un mois pas comme les autres. Un mois qui constitue une fin et un départ, qui marque une étape importante dans notre vie.
Un mois qui cherche à cerner le véritable portrait de soi, son originalité faite d’accidents de parcours.
 
Une nouvelle année.
Un adieu au

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