Les Amours emprisonnées de “l homme de Dieu”
380 pages
Français

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Les Amours emprisonnées de “l'homme de Dieu” , livre ebook

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Description

Originaire du célèbre village Okouma au Congo Brazzaville et venu dans l'Hexagone (France) en 1979 pour poursuivre ses études supérieures, notamment à l'ENSTB de Brest après un BTS électronique à Clichy, Joseph Okania fait carrière dans la grande industrie française. Bon vivant, père de sept enfants nés de cinq mères différentes, impuissant face à la broyeuse machine judiciaire française, il voit sa vie basculer dans le déshonneur lorsque son ménage conflictuel d'alors le mène tout droit en prison. Amoureux joyeux de la vie aux sens noble et large du terme, méticuleux et réglé depuis dans sa vie de tous les jours car converti à sa libération au Christianisme Céleste à Paris en 1998, l'homme est aujourd'hui une sorte de puriste qui condamne la déviance comportementale et l'injustice sous toutes leurs formes. À travers son parcours atypique et une saga familiale très mouvementée car émaillée de rencontres singulières, Joseph Okania dévoile ici dans ce bouillon de cultures, un concentré d'humanité, dans tout ce qu'elle a de plus diversifié. Entre révolte et sagesse, l'auteur fustige violemment dans une sorte de provocation outrancière la droite française, jugeant avec un cinglant mépris et une pugnacité insolente, les responsables congolais. Enfin, c'est avec son cœur qu'il nous livre cette chronique aussi riche que surprenante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342008807
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Amours emprisonnées de “l'homme de Dieu”
Joseph Okania
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Les Amours emprisonnées de “l'homme de Dieu”
 
 
 
À mes enfants :
 
Judicaël
Mavie Emmie Allégria
Douce Yvaénie
Sceve Deffy
Princia Joannie
Isaack
Divin Iôna Samson-Michel
 

Évangeliste Joseph Okania Mor’a ndzambe
 
 
 
 
 
 
 
Emprisonné innocemment en France à Bonne-Nouvelle la maison d’arrêt de Rouen sur plainte de ma compagne mère de mes enfants pour « violation de domicile », impuissant face à la broyeuse machine judiciaire française, esseulé et enfermé là-bas quatre mois durant, j’ai subi passif d’abord l’injustice de la justice française, le déchaînement diabolique de la mère de mes enfants ensuite, et enfin, la présence indésirable des codétenus tous délits confondus. Ayant survécu en prison au harcèlement reconnu destructeur des assistantes sociales, à celui des administrations judiciaire et carcérale, immanquablement à celui des homosexuels et autres persécuteurs de tous bords, j’aimerais enfin libre, m’écrier pour dire haut et fort comme Job 19:23 « Oh ! je voudrais que mes paroles soient écrites, qu’elles soient écrites dans un livre. »
 
Comme Job, j’aimerais à travers ce livre, demander pardon à mes enfants pour le compte de la justice française qui nous a tous fait souffrir. Oui, à vous mes enfants autres victimes innocentes et acteurs inconscients de cette grande et joyeuse aventure qu’a été ma vie, je vous demande pardon ! Car, aussi brave père que je fus, je n’ai pu à ma grande désolation, changer certaines choses utiles à votre épanouissement dans cette société française qui est malheureusement ou heureusement la vôtre, selon qui voudra. C’est donc malgré moi que je vous livre le monde tel qu’il est maintenant, c’est-à-dire truffé d’imperfections, rempli d’injustices, bourré de méchancetés, d’incohérences, d’anomalies, de trahisons, de malhonnêteté et je passe bien des maux… Car ce monde mes chers enfants, j’avais souhaité vous le laisser dans l’état où je l’ai trouvé à ma naissance là-bas dans les forêts profondes du Congo français, au temps où le préfet blanc affecté chez moi à Fort-Rousset par la France coloniale pour faire appliquer la morale républicaine aujourd’hui désuète, s’appelait Mazenot, Millon, Dupuis…
 
À vous donc qui grandissez encore mes chers amis, sachez dans votre évolution qu’Édouard Herriot, un penseur français des plus sérieux, a dit : « La culture, est ce qui reste quand on a tout oublié. » Alors, si vous voulez vraiment être, instruisez-vous à la bonne école, celle dite « des grands hommes » car seule voie du salut. Rendez à qui de droit sur cette terre la justice au nom de la probité morale universelle. Rendez justice au nom de notre étiquette familiale… Rendez particulièrement justice au nom de l’amour de notre Seigneur et Sauveur à tous, Jésus-Christ. Aussi, retenez de toute votre existence que moi votre père, j’ai appris en mon temps de Spartacus, que « le devoir d’un homme honnête est de combattre la bêtise et de dénoncer le mensonge ». Adoptez à votre profit cette maxime, ainsi, vous perpétuerez dans la dignité, l’honneur, l’honnêteté et le respect, cette appellation des Okania. Que chacun de vous, apprenant à voler de ses propres ailes, demeure solidaire aux autres par devoir familial. Tels sont là les principes élémentaires chez nous au bled, en pays kouyou, à Ondaka, à Okouma, à Owando, au Congo de nos ancêtres.
 
Aussi, en l’absence déplorée de mes chers parents à jamais disparus, je vous dédie ce livre à vous mes enfants, à mes frères et sœurs tant aimés, à mes amis, à supposer qu’il m’en reste encore après les douloureux évènements que j’ai vécus et subis seul…
 
Quant à mon ex-compagne, bourreau par excellence de ma conscience, à elle qui a créé en moi cette souffrance source indéniable de l’inspiration de ce livre, je lui adresse mes sincères et vives félicitations, comme j’adresserais mes remerciements à Rémi Appele de Champigny, et à Faustin Akonguina perché en haut de la tour SFR à La Défense en France, pour sa besogne quotidienne, pour la batterie des premiers moyens informatiques qu’ils ont mis à ma disposition pour la saisie de mon texte.
 
Toute ma reconnaissance à ma première fille Mavie Emmie Allégria Ockania-N’gala mon alter ego qui, bien que mère depuis du petit Nolan, a d’abord malgré elle, inconsciemment fait toutes mes guerres – et Dieu seul sait combien j’en ai eues ! À elle particulièrement car longtemps, de par sa situation privilégiée de fille à papa, elle a été un frein aux représailles que j’envisageais contre ma compagne, la mère rouennaise de mes enfants.
 
Que ma féline et douce petite fille de secrétaire occasionnelle Daisy Marienne Niati la fille de son père, trouve ici l’expression de ma reconnaissance pour « services rendus »… Merci les amis !
 
Ayant longtemps gardé mes secrets de ménage pour cause d’honneur, de pudeur, de respectabilité, de responsabilité, de dignité et de discrétion, mais appelé depuis au service du Dieu vivant, j’ai choisi d’écrire un livre en forme de repentance. Oui, la repentance au sens d’une souffrance intérieure, produite par la conviction des mauvaises actions subies ou accomplies, lesquelles produisent en l’homme un profond désir de vengeance ou de changement selon les cas.
 
J’écris certes pour me déculpabiliser, mais j’écris surtout pour révéler à l’opinion publique ce que je n’ai jamais osé confier à un être humain ; ce que mon seul pauvre cœur ne peut plus contenir. Alors j’écris !
 
J’écris certainement pour dire aux autres humains que j’ai fait moi aussi mes écoles, celles dites de la vie et celles de l’instruction, du temps où l’on disait dans mes classes pour citer ces illustres poètes français, qu’une « Corneille sur la Racine de La Bruyère, boit l’eau de la Fontaine » en parlant de Pierre Corneille, Racine, La Bruyère, Boileau, La Fontaine…
 
Prétentieux pour mes détracteurs, j’écris particulièrement pour les personnes instruites, sages et intelligentes qui comprendront comme Douglas McGregor dans sa théorie dite Y qu’« il est rare que toutes les potentialités intellectuelles d’un individu soient utilisées ». Puisqu’il m’en restera un peu, alors j’écris pour raconter en quelques mots cette rocambolesque histoire de ma vie de couple, mon histoire familiale, l’histoire de mon existence. J’écris donc maintenant pour faire parler mon cœur attristé, alors j’écris !
 
L’amour sentimental que je définirais comme étant l’envie d’être à deux et la peur d’être seul, moins encore à plusieurs, « excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout […] » d’après saint Paul, l’apôtre dit des païens, dans sa première lettre aux Corinthiens (I Corinthiens 13:4-7).
 
Aimer, c’est dit-on vénérer l’autre, l’adorer, lui porter attention et tendresse… Aimer, c’est sans nul doute savoir pardonner…
 
Mais en couple, quand l’un – l’homme en l’occurrence – a passé la majeure partie de son temps à déverser des torrents de tendresse et d’amour à l’endroit de cette autre qu’est la femme, quand l’homme a passé tout son temps à toujours aimer cette femme, pardonnant à cette dernière ses nombreux débordements comportementaux, son libertinage et sa volonté délibérée de toujours mal agir, jusqu’où doit-il continuer à demeurer passif ? Jusqu’à quand doit-il accepter l’humiliation dans cette relation amoureuse qui pourtant, d’après Aldo Naouri dans Adultères , « inclut nécessairement un pacte implicite de fidélité » ?
 
Le chrétien craignant réellement Dieu répondant à cette question selon les saintes Écritures en Matthieu (18:21-22), dirait que : « Jésus a dit qu’il faut pardonner soixante-dix fois sept fois » quand l’homme du monde sursaute à ce rappel !
 
 
 
Biographie
 
 
 
Je m’appelle Joseph Okania, alias Pydhias dit Ndjoli-e-Ngondo   ! J’ai vécu sur terre, plus particulièrement en France où j’ai séjourné du jeudi 4 octobre 1979 au vendredi 18 décembre 2009, soit trente années passées à Gennevilliers, Brest, Paris et sa région et enfin à Rouen.
 
Originaire du Congo-Brazzaville en terre africaine, j’ai aussi beaucoup voyagé. Comme dirait Ecclésiaste le prédicateur, j’ai donc regardé, j’ai vu, et j’ai observé, constatant que l’hypocrisie qui s’exprime individuellement chez nos amis les Français de France, ne serait en fait qu’une des principales caractéristiques de ce peuple ! Oui, tous comptes faits, le peuple français auquel tant d’Africains toutes générations confondues se sont dévoués au point d’y laisser parfois leurs vies, pratique une politique d’accueil des étrangers hypocrite. Je sais de quoi je parle !
 
Neuvième enfant d’une fratrie congolaise qui en comptait douze des seuls reins de mon père Abraham Okania nés de ses sept femmes, je suis le cinquième du ventre de sa plus jeune femme N’gala Épiphanie ma mère, qui à elle seule, en a enfanté sept.
 
Étonnamment, c’est à croire que mon père était un praticien personnage biblique usant des chiffres sacrés ! S’appelant Abraham comme le père de la multitude tel qu’énoncé en Genèse 17:5, il a douze enfants comme les douze tribus d’Israël issues du seul sein de Jacob !
 
Devenu évangéliste voire évangélisateur et résumant mes prédisposées origines bibliques, je dirais que mon père Abraham Okania, homme sage, épris de paix, de justice et de bonté, était un perfectionniste qui en son temps, a perpétué le chiffre douze, et le sept, chiffre unanimement reconnu comme symbolisant la perfection, le chif

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