Le journal intime d’une maman tout simplement , livre ebook

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2020

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Dans ce petit livre, je vous raconterai les mois qui ont suivi mon accouchement, ce changement de vie qu’on subit lorsqu’on devient parents, ainsi que les sentiments qui s’emparent de nous.
Mais surtout, je vous partagerai mon vécu, mes aventures. À la fin du livre, vous pourrez trouver une petite page de trucs et astuces que j’aurais aimé connaître avant que certaines aventures se passent, et d’autres que j’ai pu découvrir par moi-même ou grâce à des amies qui avaient déjà vécu des situations similaires aux miennes. Bref, toutes ces petites choses qui nous sont tellement précieuses pour passer à travers chaque étape qu’une nouvelle maman peut vivre.
Vous pourrez découvrir les mois que je viens de vivre étape après étape, galère après galère, mais aussi mes moments de pur bonheur et d’amour avec cette nouvelle famille qui se construit chaque jour sous mes yeux.
J’espère vous donner le sourire, et la force d’avoir confiance en vous et l’envie de vivre pleinement chaque moment qui passe avec les êtres que vous aimez.
Trucs et astuces
Le kit de survie que chaque maman devrait avoir!
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Publié par

Date de parution

17 février 2020

Nombre de lectures

9

EAN13

9782898037382

Langue

Français

Copyright © 2019 Maude Patrzynski Bernard
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Matthieu Fortin
Révision linguistique : Caroline Gosselin
Correction d’épreuves : Matthieu Fortin
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Illustrations : Joanie Laroche
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89803-736-8
ISBN PDF numérique 978-2-89803-737-5
ISBN ePub 978-2-89803-738-2
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
D ans ce petit livre, je vous raconterai les mois qui ont suivi mon accouchement, ce changement de vie qu’on subit lorsqu’on devient parents, ainsi que les sentiments qui s’emparent de nous.
Mais surtout, je vous partagerai mon vécu, mes aventures. À la fin du livre, vous pourrez trouver une petite page de trucs et astuces que j’aurais aimé connaître avant que certaines aventures se passent, et d’autres que j’ai pu découvrir par moi-même ou grâce à des amies qui avaient déjà vécu des situations similaires aux miennes. Bref, toutes ces petites choses qui nous sont tellement précieuses pour passer à travers chaque étape qu’une nouvelle maman peut vivre.
Vous pourrez découvrir les mois que je viens de vivre étape après étape, galère après galère, mais aussi mes moments de pur bonheur et d’amour avec cette nouvelle famille qui se construit chaque jour sous mes yeux.
J’espère vous donner le sourire, et la force d’avoir confiance en vous et l’envie de vivre pleinement chaque moment qui passe avec les êtres que vous aimez.

V endredi 1 er décembre 2017, vingt-trois heures et trente. On se préparait à aller dormir. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti les premières contractions. Le travail venait de commencer.
« Ça y est ! C’est maintenant ! C’est l’heure ! Bébé sera bientôt avec nous. » Qu’est-ce que l’on ressentait à ce moment-là ? C’est difficile à expliquer. Je dirais surtout que tout un tas de questions nous passait par la tête.
« Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que tout va bien se passer ? Est-ce que c’est normal que je n’aie pas perdu les eaux et que j’aie des contractions ? » Parce que oui, il est possible que le travail commence et que vous ne perdiez pas vos eaux. Moi, je les ai perdues dans la dernière phase du travail. Je vous en parlerai plus tard.
On essayait de se souvenir de ce qui avait été dit pendant les cours de préparation à l’accouchement. On savait que ça ne faisait que commencer et qu’il n’était pas nécessaire de partir tout de suite pour la maison de naissance.
Mon mari, en bon scientifique qu’il est, avait même pris le temps de sortir son ordinateur pour créer un tableau Excel de mes contractions afin de suivre l’évolution du travail. Les contractions étant encore espacées, on s’était dit qu’on essaierait de dormir un peu avant de partir.
Mais essayez de dormir quand vous ressentez une douleur intense qui vous prend par surprise en partant du bas du dos et qui vous lance des sueurs froides…
Impossible !
J’essayais de mettre des coussins sous mon ventre et sur mon dos. Je formais tant bien que mal une boule, comme si le fait de me mettre dans la même position que mon bébé pourrait m’aider – ha ! Ha ! –, mais rien n’y faisait. Les contractions allaient et venaient, ne me laissant pas assez de repos pour m’endormir. On avait alors décidé d’appeler la sage-femme, parce qu’on savait que même si j’avais des contractions, je n’avais pas perdu mes eaux, alors nous n’avions aucune raison de nous précipiter. Elle m’avait conseillé de prendre un bain.
Quel moment de soulagement ! Que c’était bon ! La chaleur m’apaisait et l’eau m’aidait à supporter les contractions.
À ce moment-là, j’avais même l’impression que le travail s’était arrêté et qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
Mais non, car à peine sortie du bain, tout avait recommencé et c’était plus intense cette fois-ci, comme si mon corps me faisait comprendre que oui, c’était maintenant.
Alors on s’est dirigés vers la maison de naissance. Il était quatre heures trente du matin. Le temps n’avait cessé de défiler à toute allure depuis le début des contractions, comme si on était entrés dans un autre espace-temps. Pourtant, une fois sur place, la notion du temps s’était inversée à nouveau, et là, les heures passaient et semblaient interminables.
Il était maintenant neuf heures du matin et rien n’avait vraiment bougé. Mes eaux ne s’étaient toujours pas rompues et le manque de sommeil commençait à se faire sentir.
Ça n’aidait vraiment pas à supporter au mieux les contractions. Mais on y était : il était trop tard pour reculer et bébé arriverait, que je sois prête ou non.
Le temps continuait de s’écouler tranquillement – trop à mon goût – et puis à nouveau, c’était comme si nous avions encore changé d’espace-temps.
Tout s’enchaînait. Trop vite, peut-être ?
Je ne savais plus sur quel pied danser. Les contractions étaient de plus en plus rapprochées et l’arrivée de bébé était imminente.
La peur et les doutes concernant l’accouchement avaient alors disparu, comme si mon corps me disait quoi faire.
Sans avoir eu le temps de cligner des yeux, je me retrouvais dans la baignoire de la chambre à pousser pour accueillir ce petit être. C’était à ce moment-là que j’avais ressenti ce que peut ressentir un ballon plein d’eau qui tombe de dix étages. (Oui, oui, un ballon plein d’eau ressent quelque chose quand il éclate par terre. Comme le cornichon quand vous le croquez. N’avez-vous jamais remarqué le cri du cornichon ? Bref…)
Je venais de perdre mes eaux. En l’écrivant ici, je suis capable de ressentir à nouveau cette sensation qui m’a fait comprendre, à ce moment précis, que la voie était libre.
Bébé allait pouvoir sortir.
« Pousse encore un peu ! C’est bientôt fini. »
Voilà ce qui se passait dans ma tête.
C’est là qu’un bruit sourd a envahi la pièce. Je l’ai fait, j’ai réussi. J’étais dans ma bulle. C’était comme si j’étais seule et que plus personne n’était autour de moi à ce moment-là. C’était juste moi et tout mon corps.
En posant ici mon ressenti noir sur blanc, c’est un peu comme si j’essayais de vous décrire ce moment que certaines décrivent comme une « sortie de leur corps ». C’était comme si je voyais la scène de plus haut. Puis, j’ai entendu la sage-femme qui, en me parlant, m’a ramenée à la réalité, dans mon corps. Il fallait que je sorte de l’eau, afin qu’elle puisse s’occuper de moi et que je puisse pousser une dernière fois pour libérer le placenta, et enfin vivre ce qu’on appelle la « délivrance ».
Nous étions le samedi 2 décembre 2017, il était quatre heures moins cinq. Je venais de vivre les plus intenses dix-sept longues heures de ma vie.
Ma fille était enfin peau contre peau avec moi.
Et maintenant ?
À présent, je suis maman. Tu es à moi. Je suis à toi avec autant de respect possible pour toi, ma fille. C’est à cet instant précis que la vie bascule.
La fameuse phrase de Lamartine qui dit qu’« un seul être vous manque et tout est dépeuplé » prend tout son sens.
Aujourd’hui, je peux dire que je serais capable de mourir pour quelqu’un. Ce dont je vous parle ici, c’est de tout ce qui se passe juste entre vous et votre béb

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