La chance n’arrive pas par hasard
168 pages
Français

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La chance n’arrive pas par hasard , livre ebook

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Description

Lorsqu’il pleuvra des Euros, il y aura des malchanceux qui n’auront pas de poches. Ils en accuseront sans doute le hasard. Mais restera à leur disposition ce livre qui est écrit pour eux.

Ils y trouveront quelques points communs aux gens agaçants qui donnent le sentiment d’avoir toujours de la chance et surtout comment développer les ressources qu’ils ont en eux pour entrer définitivement dans ce club très sélectif.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mars 2021
Nombre de lectures 11
EAN13 9782381535302
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lachancen’arrive pas par hasard
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous lesprestataires de production participant à la réalisationde cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables dequelque manière que ce soit, du contenu en général,de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certainspropos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelqueouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'unauteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine etentière responsabilité.
JoëlBerger


Lachance n’arrive pas par hasard
Préambule et remerciements
Les idées appartiennent à Dieu,disait Einstein. Celles qui émaillent ce livre ne devraientpas y échapper, mais ne m’ont pas toutes étéinspirées directement. Pour disposer dans mes accompagnementsde Dirigeants d’une palette d’outils qui me permette dene laisser personne sans un choix suffisant de solutions possibles,j’ai fait largement et sans scrupule mon marché dans lalittérature existante. Je rends d’abord hommage àla créativité en matière de thérapiecomportementale des soixante dernières années qui nousont apporté les modèles de Bernes et de Karpman(analyse transactionnelle), les outils simples mais originaux etefficaces de Binder et Grinder (Programmation neuro-linguistique),les travaux de l’université de Palo Alto sur l’approchesystémique et tellement d’autres propositions efficaces.Vous me direz sans doute que l’humanité n’a pasattendu le vingtième siècle pour aborder le sujet dubonheur de l’Homme. Effectivement, les écoles grecquesde l’épicurisme et du stoïcisme, qui ont fait leurchemin jusqu’à nous via la Rome antique, etl’inspiration de nombreux philosophes au fil des sièclessont pétries de recommandations pour nous aider à bienvivre qui n’ont pas pris une ride. Il est probable que vous enretrouviez des traces nombreuses au fil des pages. Et que dire desinnombrables découvertes, dans les différents domainesde ce qu’il est convenu maintenant d’appeler lesneurosciences, dont les avancées sont stupéfiantes.Autant de sources d’inspiration dans lesquelles j’aipuisé allègrement. Tous ces découvreurs ont monadmiration et ma reconnaissance.
À votre tour de faire votre marchédans cet ouvrage et de le mettre à votre main. Quand vousressentez que la chance est avec vous, rangez-le soigneusement. Maisdans les cas contraires, mettez le nez dedans et ayez le couraged’expérimenter des modes de pensée et decomportement nouveaux. Vous verrez vite qu’il dépendessentiellement de vous d’avoir de la chance et de vivre chaqueinstant avec plaisir.

Avertissement
Si vous avez déjàlu « Les trois sources de la conscience » ou« La théorie du tabouret », je vousdemande de ne pas m’en vouloir d’avoir repris de nombreuxéléments techniques et même de passages inextenso sur l’orientation personnelle ou la communication. Aurisque de la redite, j’ai jugé efficace de les regrouperpour que tout lecteur ait sous la main l’ensemble de ce qu’ilfaut sur notre sujet.
Introduction
Napoléon Bonaparte aurait demandé,alors qu’on lui présentait un candidat ayant toutes lesqualités requises pour être général,«  mais a-t-il de la chance ?  ».Beaucoup plus modestement, j’ai déjà eu droit àune remarque de ce style dans un entretien d’embauche : «Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ont de bonnes raisonspour échouer. Ici, on préfère nettement lapremière catégorie et sachez que l’on part dupoint de vue que le hasard n’y est pour rien  ».Ça changeait du «  bienvenue et bonne chance cheznous  » habituel et ça pouvait refroidir. Jen’ai pourtant vécu dans cette entreprise que joie devivre et efficacité collective. Une ambiance que j’airetrouvée plus récemment sur les trottoirs de Miamiaprès la récente crise économique. On n’yparle pas de hasard ou de malchance, mais on exprime simplement, parle sourire et l’énergie, sa volonté d’avancersans état d’âme, dans ce que l’on a le désirde réussir, sans se plaindre du contexte. La réussitese montre fièrement et la chance est célébréecomme une vertu.
Comme ils sont agaçants, pourtant, cesgens qui affichent toujours de la chance. Ils titillent notresentiment d’injustice, ils chatouillent notre jalousie. Nousdevenons vite des partisans inconditionnels de l’égalitédès que nous côtoyons des gens mieux lotis quenous-mêmes. Qu’il soit pourtant clair d’entréeque le but de ce livre est de vous amener à en faire partie,en vous donnant des outils pour que vous puissiez démontrerdans votre vie qu’avoir de la chance, en fin de compte, neprocède pas, tant s’en faut, que du hasard.
Pour que ce soit clair entre nous, commençonspar nous débarrasser de deux questions : «  lehasard existe-t-il ?  » et : « qu’est-cequ’avoir de la chance ?  ». Nous pourronsainsi définir comment nous l’entendons dans ce livrepour que vous puissiez continuer votre lecture sans qu’il y aitde malentendu entre nous.
Lehasard existe-t-il ?
Croire que le hasard seul mène le monde estl’un des axes anciens de la pensée matérialiste.Le tirage de dé semble ne céder à aucuneinfluence, si toutefois les dés ne sont pas pipés.L’idée n’est pas nouvelle : Leucippe,Démocrite, Épicure et toute une lignée dephilosophes ont défendu, quelques siècles avant notreère, cette idée que le monde matériel procèdede rencontres parfaitement aléatoires dans un flux continu departicules élémentaires. Probablement étaient-ilseux-mêmes inspirés d’idées antérieuresdont on n’a pas de trace écrite. C’est en tous casune ligne de pensée constante au travers des âges que lebaron d’Holbach, philosophe allemand du 19 ème siècle, encyclopédiste auprès d’Alembert,grand prêtre de l’athéisme si j’ose dire,résume dans son « Système de la nature »en affirmant que « chaque molécule agit précisémentcomme elle doit agir, et ne peut agir autrement qu'elle ne fait ».C’est un point de vue selon lequel le monde n’est quematériel et se détermine lui-même selon ses lois,sans aucune autre intervention que le pur hasard.
Tout à l’inverse, l’idéeque tout est déterminé par des causes sous-jacentes oudes mondes parallèles, que ce soit le Dieu dogmatisédes religions ou celui des philosophes, d’interprétationsplus libres, est tout aussi répandue dans l’histoire dela pensée humaine. Notre culture en est bercée.Einstein le résume avec sa formule célèbre :« le hasard, c’est Dieu qui se promèneincognito ».
Deux modes de pensée opposés àl’extrême, entre lesquelles il appartient à chacund’établir ses convictions ou de garder ouvertes deszones d’incertitudes. Ou d’accepter tout simplement de nepas savoir ce que l’on ne peut pas expérimenter, maisc’est une sagesse à laquelle notre esprit a du mal àaccéder. Le mental en effet, comme la nature en général,a horreur du vide. Peut-être parce que nous y projetons trop depeurs. Admettons simplement que nous ne pouvons donc pas savoir, dansl’état de nos connaissances actuelles, si Georgio, quiavait tellement bien arrosé son départ de Rio le 31 maiau soir qu’il en a raté le lendemain matin son avionpour Paris, le vol AF447 tristement abîmé en mer, par unstrict effet du hasard ou par une grâce surnaturelle. Ce n’estqu’affaire de croyance personnelle.
À débattre de ces divergences, nousn’avancerions pas. Je vous propose donc de nous rallier àla formule de Voltaire : « Ce que nous appelonshasard n’est et ne peut être que la cause ignoréed’un effet connu. ». Cela nous suffira pour lasuite. D’autant que si le philosophe qui, comme lescientifique, cherche la vérité, le domaine dudéveloppement personnel où nous nous plaçons secontente de rechercher l’efficacité par le résultat.Il vaut mieux réussir sa vie en se trompant de théorieque d’échouer en parfaite connaissance de causes.
Mais alors, comment va-t-on définir le faitd’avoir de la chance, qui en langage courant pourraits’entendre comme « être favorisé par lehasard » ?
Avoir dela chance
Il y a un confortable nombre d’années,comme je proposais à l’un de mes fils une partie de jeude société pour occuper un pâle après-midid’hiver, il était allé chercher un jeu de plateauqui faisait appel au tirage de dés et je lui ai avouéque je n’aimais pas beaucoup les jeux de hasard. Il m’acueilli d’un « mais Papa, tu n’as riencompris. Tout l’art, dans un jeu de stratégie, c’estde gagner en sachant limiter le rôle du hasard ».Pour un enfant de treize ans, quelle clairvoyance. Mais pour un père,quelle leçon.
Peu importe en effet d’admettre ou non quedes évènements aient une issue aléatoire dans lamesure où l’on ne peut pas prévoir tous lesfacteurs des situations du futur. Certes, on n’est jamaistotalement à l’abri d’un pot de fleurs sur latête, mais la vie ne se joue que rarement sur un évènementmais sur des enchaînements et des rebondissements.

Nous parlerons doncde la chance sur la durée, qui réduit le caractèrealéatoire que peuvent avoir des évènementsisolés.

Ajoutons quelques considérationscomplémentaires :
Ladétermination et l’engagement
Les seules batailles que l’on est sûrde perdre sont celles que l’on n’a pas livrées,disait Churchill. Il est évident que le hasard nous concerned’autant plus que nous restons dans l’attentisme, sansdétermination, sans stratégie et que nous nous laissonsbercer par les évènements. Autrement dit, que nousfonctionnons selon la politique du chien crevé au fil del’eau. On peut raisonnablement penser que ceux qui prennent leschoses en main, qui ont une démarche construite, auront demeilleurs résultats et réussiront dans la duréede façon moins aléatoire. Plus l’on prend leschoses en main, moins l’on est déterminé par lescauses environnantes et moins l’on est victime du hasard àproprement parler.
On tient déjà une premièrepiste : ceux qui ne font rien sont pilotés par les aléas.Ou comme le dit encore mieux la Française des jeux : centpour cent des gagnants ont tenté leur chance.

L’initiativeconstruite, la détermination et l’engagement dansl’action sont des facteurs déterminants pour obtenir ceque l’on souhaite.
Uneaffaire de point de vue
Le « Petit chaperon rouge »devrait évoquer quelque chose à votre mémoire.Qui a pu en

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