L'Univers des portes , livre ebook

Béliveau Éditeur - André Everell

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210 pages

Français

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Extrait

Description

Découvrez maintenant et expérimentez vous-même L’Univers des Portes, une méthode révolutionnaire permettant d’explorer chacune des facettes de votre vie. En procédant à l’inventaire de vos Portes, vous passerez par l’Atelier de réparation afin d’amorcer un processus de guérison qui vous aidera à mieux connaître vos forces et à identifier les zones dangereuses qui peuvent graviter en vous et autour de vous. Grâce à ce guide, vous serez en mesure de mieux comprendre qui vous êtes pour enfin retrouver vos propres repères et reprendre le contrôle de votre vie.
**
Le concept de L’Univers des Portes est né de l’expérience personnelle d’André Everell. Habité par ses angoisses et un mal de vivre très contemporain, il consulte de nombreux spécialistes. Malgré leur aide, il ne parvient pas à identifier la source de sa souffrance et de ses tourments. Il comprend alors qu’il est le seul à pouvoir mettre de l’ordre dans sa tête et dans sa vie.
En 2013, il entreprend de découvrir qui il est vraiment. Utilisant les quatre murs d’une pièce inoccupée de sa résidence, André décide d’y étaler l’immense scrapbooking de sa vie, illustrant tant son passé, son présent que son avenir. Chacune des parties de cet Univers est représentée par une Porte, ouverture symbolique conduisant vers un fragment de vie pouvant être responsable de sa joie comme de sa douleur. Un changement majeur s’opère alors en lui. Des Portes négatives disparaissent au profit de nouvelles Portes positives qui viennent transformer sa vie.

Sujets

Santé et bien-être

Bien-être émotionnel

Développement personnel

Bien-être

développement personnel

FOI

Bonheur

Roman d'apprentissage

Croissance

Inspiration

Spiritualité

Croyance

Alchimie

Informations

Publié par	Béliveau Éditeur
Date de parution	18 juin 2021
Nombre de lectures	1
EAN13	9782897931131
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ANDRÉ EVERELL

Méthode révolutionnaire pour comprendre où vous en êtes dans votre vie et en reprendre le contrôle
Conception : André Everell
Mise en pages : Yoland Mallet
Droits photos : Jessyca Everell, André Everell, Istock photos
Réalisation de la couverture : Christian Campana - www.christiancampana.com
Tous les droits de l’Univers des Portes, de sa méthodologie et son contenu sont réservés. Cette méthode et ce récit s’inspirent d’une expérience personnelle.
Tous droits réservés
© 2021, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 1er trimestre 2021
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89793-112-4
ISBN Epub : 978-2-89793-113-1

567, rue de Bienville
Boucherville (Québec) J4B 2Z5
Téléphone : 450-679-1933

www.beliveauediteur.com
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Nous reconnaissons l’appui financier du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction, utilisation d’un extrait du Epub ou du PDF, par quelque procédé que ce soit autre qu’autorisé par l’éditeur sera considérée illégale et une violation du copyright passible de poursuites pénales ou civiles. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Comprendre
son passé
permet d’anticiper
son avenir,
Sommes-nous de moins en moins quelqu’un ?
Sommes-nous en train de devenir comme tous les autres ?
Sur le point de perdre notre unicité fondamentale ?
De plus en plus, nous adoptons tous la même routine, les mêmes comportements, aux mêmes heures, aux mêmes endroits, avec les mêmes habitudes et les mêmes besoins. Moins préoccupés par nos voisins que par des amis virtuels que nous connaissons souvent bien moins. Impuissants face à des événements qui dépassent notre entendement. Angoissés par le changement qui nous demande de plus en plus rapidement de nous adapter.
Sauver la planète est un objectif louable, mais si nous apprenions d’abord à nous sauver nous-mêmes en tant qu’individus ?
J’avais, pour ma part, perdu mes repères. Je ne comprenais plus quelle était ma place dans ce gigantesque entonnoir qui cherchait à me voler ma liberté pour me faire passer par le minuscule cylindre du conformisme. Et grâce à l ’Univers des Portes, j’en suis venu à mieux comprendre quel rôle je voulais et pouvais jouer dans cette magistrale pièce de théâtre. Comment je pouvais réduire mon stress et laisser plus de place à l’essentiel. Comment je pouvais, en sondant le passé, mieux anticiper l’avenir.
Et vous qui lisez ces lignes, qui êtes-vous vraiment ?
Cette méthode peut changer votre vie.
Préface
- Il faut que tu viennes chez nous ! J’ai quelque chose d’assez unique à te montrer et je veux vraiment savoir ce que tu en penses.
André m’avait habitué aux excentricités, inhérentes à son métier et au mien. Lui, à la tête d’une boîte de communication assez éclatée et moi, réalisateur-concepteur en production audiovisuelle commerciale.
Mais cette excentricité n’avait jamais remis en cause sa crédibilité.
S’il était réputé pour sa créativité et son tempérament parfois imprévisible, il n’en demeurait pas moins quelqu’un de profondément loyal, fiable et responsable. De plus, il préservait sa vie privée et en plus de quinze ans, je n’avais jamais mis les pieds chez lui.
Il avait donc quelque chose de certainement unique et étonnant à me montrer.
Son condo, style maison de ville, était accueillant, meublé avec des éléments patiemment recherchés et originaux que mes yeux découvraient un à un tandis que je terminais mon café.
- Tu es prêt ?
Nous montâmes à l’étage. Il se plaça sur le côté de la porte d’une des pièces et la poussa tranquillement avec un sourire énigmatique.
Sa fébrilité et son empressement m’auraient inquiété si je ne l’avais pas si bien connu. Mes lectures sur certains tueurs en série me revenaient soudainement en tête.
- Entre en premier…
Il mit le doigt sur l’interrupteur.
Le filament d’une ampoule nue pendouillant au centre s’embrasa, donnant vie à la pièce, une pièce quasiment vide avec, pour seul mobilier, un fauteuil rétro en cuir blanc clouté, placé au milieu, et un petit bureau perdu dans un coin.
Mais surtout, des murs et un plafond inondés d’images, de maximes, de traits et de flèches.
Et de portes.
Des petites portes en papier et des plus grosses.
Des portes vertes, rouges, jaunes et noires.
J’explorai lentement ce sanctuaire comme si je visitais un musée.
- Wow…
Le mot était banal, mais il me fallait bien résumer ce que je ressentais, et c’était un mélange d’étonnement et d’émerveillement.
Il se réjouit de ma réaction.
- Bienvenue dans ma tête…
J’ai visité par la suite plusieurs fois cette pièce. J’y ai fait des photos, des vidéos, des segments d’entrevue. De fantastique, elle m’est devenue familière.
J’ai découvert aussi l’angoisse existentielle d’un ami et je me suis dit que, bien souvent dans la vie, on ne devine pas toujours la détresse de nos proches.
Cette fois-ci, heureusement, cet ami avait su prendre en charge son mal de vivre et trouver une façon d’aller au cœur de ses problèmes.
Les mois ont passé et je lui apporte aujourd’hui mon soutien dans l’élaboration de cette singulière technique d’introspection.
Lorsqu’on est un tant soit peu cynique et désabusé par le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, il n’est pas facile de prendre un projet au sérieux.
Mais puisqu’il est question d’aider sincèrement son prochain à mieux se connaître et à être ultimement plus heureux, donc plus apte à rendre les autres plus heureux, alors d’un coup, pour moi, l’aventure en vaut la peine.
En me faisant entrer dans son monde parallèle, André Everell m’a lancé un défi : celui d’intervenir positivement dans la vie des gens pour les aider à mieux se connaître et à être mieux armés pour faire face aux épreuves.
Il est fort possible que, vous aussi, à la lecture de son expérience, vous ayez le goût d’explorer l’Univers des Portes. Pour devenir une personne plus épanouie. Pour devenir tous les jours une meilleure version de vous-même.
Jacques A. Fortin

Qui je suis… D’où je viens…
Au Québec, il n’y a rien de bien extraordinaire à s’appeler Tremblay, Gagnon ou Côté. Il en va autrement quand on porte un nom comme Everell.
Je suis né en 1963, et la culture de ces années-là m’a valu toutes les blagues imaginables sur Lucky Luke et les frères Dalton, à cause, bien sûr, de leur aîné, Averell.
Dans les faits, Everell était le nom officieux d’un paisible quartier longeant le fleuve en bas de Beauport à Québec. Lieu de villégiature estival réputé, il servait de havre de paix pour de nombreuses familles. Dans les années 1940, le développement des routes allait conduire à sa disparition.
Ce petit paradis a porté ce nom pendant plusieurs années en hommage à Joseph-Alfred Everell, un pionnier du transport ferroviaire à qui les résidents devaient beaucoup.
Là s’arrêtent toutefois mes liens avec cet âge d’or et ce lointain parent.
Mon enfance s’est déroulée tout près du quartier d’Everell à Limoilou, ma terre d’amour que je visite régulièrement.
L’alcool, les drogues et les larmes composaient le quotidien de mon univers dysfonctionnel.
Je me souviens d’une enfance malheureuse, triste à voir ma maman qui pleure tous les jours et que j’ai souvent accompagnée. D’un soir où ma maman m’a donné ma première moitié de valium pour ne pas assister à la fin de soirée habituelle de bagarres, d’injures et de cris qui m’empêchaient de trouver le sommeil. J’en suis venu à lier l’alcool à ces moments de querelles, raison pour laquelle je n’ai jamais pris d’alcool de ma vie et redoute son potentiel dévastateur, pour un être hypersensible comme je suis. Une autre raison de me prendre en main et d’opter pour un monde meilleur. Rassurez-vous, je n’ai jamais eu faim, au contraire. Je méritais toujours le seul steak dans le frigo, ce qui occasionnait des chicanes alors que mes autres frères et ma sœur n’y avaient pas droit. À quoi bon avoir un steak pour cinq enfants, alors que la situation coupe la faim.
Aujourd’hui, j’adore Limoilou et j’ai appris à faire la paix avec la jeunesse que j’y ai vécue. Jamais plus d’une semaine pour y déguster un bon café ou faire ma balade à vélo. Cette époque a finalement eu un impact positif dans ma vie, car n’ayant jamais eu rien à perdre, j’ai appris très jeune qu’il me fallait foncer.
En sixième année, j’avais déjà deux emplois. Cela impressionna tellement mon professeur qu’il me cita comme exemple auprès de mes compagnons de classe. Deux soirs au bingo en plus de ma distribution de journaux.
Cela me procurait un grand sentiment de puissance et d’indépendance de pouvoir, à un si jeune âge, subvenir à certains de mes besoins.
À 12 ans, les soirs et les week-ends, je ne jouais plus dans la ruelle avec mes amis, je travaillais.
Toute cette fortune durement gagnée me permit à 16 ans d’acheter ma première voiture. À haute vitesse, en soulevant les tapis côtés conducteur et passager, d’énormes trous de 12 pouces (30,5 cm) de diamètre permettaient de voir l’asphalte défiler, comme dans les Pierrafeu. Malgré sa valeur de 250 $ et toute la rouille qui couvrait ce bolide, j'étais l'un des rares, au secondaire, à avoir un si grand nombre d'amis.
En 1980, nous étions seulement deux à venir à l'école avec notre voiture.
Nous étions également une douzaine à partager un local, genre de « maison des jeunes » avant l’heure, au loyer plus qu’abordable de 100 $ par mois. Certains d’entre nous se lancèrent toutefois dans le commerce des copies de clés de notre local, ce qui transforma notre repaire collégien en gare de train surpeuplée, souvent par des inconnus. Une aventure mémorable mais de trop courte durée.
Cette promiscuité intéressa notre professeur d’anglais qui nous avait déjà fait traduire en classe le dernier album de Pink Floyd et initiés chez lui au cannabis. Lorsqu’il