Changez votre façon de penser et votre vie changera : 12 principes efficaces
86 pages
Français

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Changez votre façon de penser et votre vie changera : 12 principes efficaces , livre ebook

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Description

La plupart d’entre nous pensent que leur vie est trop compliquée, trop difficile, trop unique pour l’améliorer par de simples changements », écrit Karen Casey. Mais ce n’est pas vrai. Il y a près de trente ans, Karen Casey est entrée dans un groupe de soutien avec l’intention de découvrir comment changer le comportement d’une personne de son entourage et elle a entendu, pour la première fois, que la seule personne qu’elle pouvait changer était elle-même. Le résultat ? Un changement si profond que Casey a décidé de consacrer la plus grande partie de sa vie à l’enseigner aux autres . Changer votre façon de penser et votre vie changera nous dit que nous avons le choix dans la vie. Ou bien nous sombrons dans le désespoir, devenons abrutis et laissons la peur diriger notre vie. Ou bien nous ouvrons notre coeur à ceux qui nous entourent, nous nous guérissons et nous guérissons les autres en modifiant notre réaction à toutes nos interactions. Nous ne pouvons pas changer une personne. Souvent, nous ne pouvons pas changer une situation. Nous pouvons changer notre façon de réagir. Nous pouvons apprendre à réagir avec notre coeur plutôt qu’avec peine et colère. Nous devons nous rappeler que nous ne contrôlons rien. Quand nous cessons de nous concentrer sur les problèmes, les solutions ont tendance à se manifester. Structure en douze principes très simples, ce livre nous offre des outils dont nous avons besoin pour trouver en nous la réponse positive, pacifique à toutes les difficultés de la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 octobre 2021
Nombre de lectures 650
EAN13 9782897932213
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Changez votre façon de penser et votre vie changera
Changez votre façon de penser et votre vie changera
12 principes faciles
K AREN C ASEY
Traduit par :
Fernand A. Leclerc et Lise B. Payette
Béliveau Éditeur
Montréal, Canada
L’édition originale de cet ouvrage a été publiée sous le titre
C HANGE Y OUR M IND AND Y OUR L IFE W ILL F OLLOW
12 Simple Principles
© 2005 Karen Casey
Conari Press, San Francisco, California (É.-U.)
ISBN : 978-1-57324-213-4
Conception et réalisation de la couverture : Jean-François Szakacs
Photographies de la couverture :
Getty Images – Brand X Pictures Morey Milbradt
Tous droits réservés pour l’édition française
© 2010, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 2 e trimestre 2010
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-459-8

5090, rue de Bellechasse Montréal (Québec) Canada H1T 2A2 514 253-0403 Télécopieur: 514 256-5078

www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC — www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’Aide au Développement de l’Industrie de l’Édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Préface
L A PLUPART D’ENTRE NOUS pensent que leur vie est trop compliquée, trop difficile, trop unique pour l’améliorer par de simples changements. Mais ce n’est pas vrai. Nous choisissons d’y croire pour ne pas avoir à faire l’effort de changer. Mon propos est de vous dire, de vous promettre en fait, que de petits changements simples effectués une minute à la fois, une expérience à la fois, changeront votre vie pour le mieux, de même que le résultat de chaque expérience, de façons puissantes (quoique parfois subtiles). Je sais que les petits changements donnent des résultats. Ma vie d’aujourd’hui en est la preuve. Les nombreuses suggestions présentées dans les chapitres suivants témoignent de chaque petit changement que j’ai fait depuis ces trente dernières années.
Il y a plus de vingt-neuf ans, je me suis retrouvée dans mon premier groupe de soutien, une réunion des Al-Anon à Minneapolis, au Minnesota. Je pensais que les Al-Anon me montreraient comment contrôler la consommation d’alcool de quelqu’un. Je voulais aussi à tout prix découvrir comment « être à ma place » partout. Je suis venue avec la ferme conviction que, si je pouvais juste changer les gens autour de moi, je serais libérée de la peur. Cependant, à cette première réunion, j’ai constaté autre chose. Plusieurs fois ce soir-là, le groupe a éclaté de rire à l’idée que nous pouvons contrôler ou changer le comportement d’une autre personne. Leurs rires m’ont effrayée. Lorsque quelqu’un a fait remarquer que nous ne pouvions que nous changer nous-mêmes et personne d’autre — et que tous ont approuvé en riant —, j’ai pensé que j’avais atterri sur Mars. Ces gens ne doivent pas avoir les mêmes expériences de vie que les miennes, me suis-je dit, ou ils ne seraient pas en train de rire. Je voulais à tout prix changer les gens autour de moi. Est-ce que j’avais un autre choix ?
Heureusement, je suis restée assez longtemps, non seulement pour comprendre leurs rires, mais aussi pour pouvoir rire de ma propre obsession de vouloir contrôler l’incontrôlable. La vérité est que nous ne pouvons changer personne d’autre que nous-mêmes, et plusieurs d’entre nous meurent en essayant de le faire.
Ma vie a changé radicalement depuis ce soir de printemps il y a tant d’années, lorsque j’ai entendu pour la première fois que je ne pouvais être responsable que d’une seule chose : ce que je nourrissais dans mon esprit et les gestes qui s’ensuivaient. Pendant près de trente ans, je me suis pratiquée à prendre la responsabilité de mon esprit, et les résultats ont été impressionnants. J’espère que ce livre vous permettra de constater à quel point il est facile, un moment à la fois, de prendre la responsabilité de votre propre esprit et, ainsi, de changer votre vie entière. En plus de soixante ans, je n’ai pas encore rencontré un compagnon de route qui ne souhaitait pas plus de paix, plus de joie, plus de satisfaction. Des patrons difficiles, des mariages malheureux, des luttes personnelles contre une dépendance, ou des inquiétudes à propos de nos enfants et du monde dans lequel nous vivons nous touchent et nous troublent tous. J’espère que ce livre vous donnera une bonne raison de croire qu’avec un peu de bonne volonté et le désir de changer votre façon de penser, demain sera vraiment meilleur qu’aujourd’hui.
Introduction
Mon parcours
J E SUIS LA TROISIÈME DES FILLES. Il y a soixante-cinq ans, mon père, n’écoutant pas l’avis du médecin, a insisté pour que maman soit à nouveau enceinte. Il voulait un garçon. Ma mère ne voulait plus d’enfants. Je ne peux pas dire avec certitude que j’ai ressenti son malheur à propos de ma naissance imminente, alors que j’étais dans son ventre, mais je crois que oui. Mon ancienne thérapeute le croit, elle aussi. Deux ans après ma naissance, il y a eu un quatrième enfant, un fils. Mon père était heureux. Maman est devenue encore plus triste.
Mes tout premiers souvenirs sont d’avoir épié chaque geste de mes parents pour savoir si j’étais la cause de leur malheur, de la colère constante de mon père et de la tristesse de ma mère. Scruter leurs visages pour avoir un indice sur la façon dont je devais me sentir et me comporter était devenu une seconde nature. J’évitais à tout prix le contact visuel avec l’un ou l’autre.
La plupart du temps, j’avais peur. Parfois, la peur me paralysait. J’ai passé de nombreux après-midi et soirées du dimanche sur le canapé du salon, malade au point de vomir, parce que je devais aller à l’école le lundi matin et faire face aux professeurs qui m’effrayaient et me rendaient aussi mal à l’aise que mes parents. Ma peur m’a suivie pendant toute mon enfance et jusqu’à l’âge adulte, avec des maux d’estomac et tout le reste.
Lorsque je suis entrée à l’école secondaire, j’avais mis au point des façons très sophistiquées de faire face à mon anxiété — y compris me réfugier dans un monde imaginaire, à propos duquel j’écrivais dans mes moments libres. Je voulais passer le moins de temps possible près de ma vraie famille, j’ai donc menti sur mon âge et je me suis trouvé un emploi dans un grand magasin alors que j’avais à peine quinze ans. J’allais travailler tous les jours après l’école et les samedis, réduisant ainsi grandement le nombre d’heures par semaine où je devais interagir avec ma famille. Malheureusement, cela n’a pas réglé mon anxiété.
En grandissant, mon frère, mes sœurs et moi n’avons jamais parlé des disputes presque continuelles chez nous. Hélas, nous ne nous parlions que rarement, alors, je n’ai jamais pu savoir si les querelles déclenchaient la même peur en eux. Il semblait que chacun d’entre nous marchait plus ou moins sur la pointe des pieds dans la maison, en essayant d’éviter la colère de mon père, sans jamais prendre conscience que c’était ce que nous faisions. Peut-être que notre isolement les uns des autres était notre tentative d’empêcher que la peur « se matérialise » et qu’elle nous envahisse.
Ce n’est que depuis les quelques dernières années que mon frère, mes sœurs et moi avons abordé la question de la tension dans notre maison. Puisque deux personnes n’ont jamais la même perception dans les « familles dysfonctionnelles », il n’est peut-être pas surprenant qu’aucun ne semble s’en rappeler aussi nettement que moi. L’une de mes sœurs s’en souvient à peine.
Pendant toutes mes études secondaires, même si je faisais partie du « groupe populaire », j’ai toujours eu l’impression d’être quelque peu à part. J’ai souvent essayé de lire sur le visage de mes amis afin de savoir si j’étais aimée, comme je le faisais régulièrement dans ma famille. Je suis à peu près certaine qu’aucun de mes amis ne se rendait compte à quel point j’étais mal dans ma peau. Je n’ai certainement jamais parlé de mes peurs. Ce n’était pas nécessaire pour moi. Dès l’âge de quinze ans, j’avais découvert le parfait remède contre l’anxiété : l’alcool.
Ma consommation a été celle d’une alcoolique dès le début. Je ne m’enivrais pas tous les jours, évidemment. Ce n’est qu’après mon mariage que j’ai commencé à boire tous les jours. Par contre, j’éprouvais une sensation de bien-être immédiate, et j’aimais cette libération de la peur que me procurait l’alcool. Mon amour pour l’alcool n’a pas suscité de réprimandes, ni même un regard de la part de mes parents. Ils buvaient eux aussi, comme tous leurs amis et leur fratrie. Il m’était facile de boire sans attirer l’attention. Heureusement pour moi, il y avait souvent des rencontres familiales où je m’arrangeais pour me fondre dans le décor, un verre dans une main et une cigarette volée dans l’autre.
En 1957, je suis entrée à l’université à contrecœur, avec un seul but en tête — trouver un mari qui aimait faire la fête. Je n’avais pas verbalisé mon intention aussi clairement, mais c’était évident pour quiconque observait mon comportement. Et j’ai réussi. Mon premier mariage, qui a commencé alors que nous étions en dernière année à l’université, a duré douze ans, à ma grande surprise. L’alcool a d’abord été ce qui nous a unis, puis il s’est transformé en poison.
Nous n’avions pas l’intention de nous faire du mal l’un à l’autre, mais nous l’avons fait. Encore et encore.
Bien avant la fin du mariage, nous avons déménagé au Minnesota afin que mon mari puisse obtenir son diplôme universitaire. La souffrance dans notre vie grandissait à cause de l’alcool et des infidélités de mon mari. Au moment où nous avons divorcé, j’avais perdu la maîtrise de mon alcoolisme mais, miraculeusement, j’avais moi-même maîtrisé l’art d’a

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