Adon - L Homme
107 pages
Français

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Description

Lorsque l’on naît, nous sommes des chenilles qui avancent lentement, innocents et fragiles jusqu’au moment de construire notre chrysalide. Nous nous transmutons et découvrons finalement que nous sommes les seuls à pouvoir rompre les parois pour trouver la lumière, déployer nos ailes colorées et voler. Pour être adulte, accepter notre individualité et casser tous les schémas de notre programmation pour vivre et toucher la divinité qui est en nous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381539225
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Adon
Tome 2 – L’homme
 
De la même trilogie
Adon, Tome 1 – Le vent durenouveau
Adon, Tome 3 – Le conscient
www.fusionintegrale.com
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tousles prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage nesauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, ducontenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur decertains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelqueouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité .
 
 
Franck Villard
Adon
Tome 2 – L’homme
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PROLOGUE
Tout faire pour comprendre qu’il ne faut rien faire, rendreles armes et ne plus rien contrôler pour trouver le gouvernail de notre vie,tel est le chemin qui nous amène vers ce que les hommes appellent la Lumière,le tout et rejoindre enfin notre maison, la source d’où jaillit l’eau pure etl’Amour infini, inconditionnel, la Liberté.
Il faudra à Adon et Ella beaucoup d’intelligence, delucidité dans un amour extrême pour enfin être les créateurs, les artistes deleur réalité.
Quand on est enfant, l’insouciance et l’inconscience nousfont découvrir le monde autour de nous tel que nous avons choisi de le voir.Puis vient la phase où l’on expérimente la souffrance chacun à notre niveaujusqu’à toucher notre grosse fissure, notre trou noir où tout disparaît pour sedésintégrer dans un puits d’obscurité. Notre ignorance et celle des hommes nousconduisent vers l’expérience, créant en nous, inexorablement, de nouvellesmémoires. Est-ce juste ou simplement nécessaire pour connaître lalumière ?
Lorsque l’on naît, nous sommes des chenilles qui avancentlentement, au ras du sol, innocents et fragiles jusqu’au moment de construirenotre chrysalide et de connaître l’obscurité totale afin de nous transmuter etde découvrir que nous sommes les seuls à pouvoir rompre les parois pour trouverla lumière, déployer nos ailes colorées et voler. Être adulte, c’est accepternotre individualité et casser tous les schémas de notre programmation pourvivre et toucher la divinité qui est en nous.
 
CHAPITRE 1
— Tariku !
Ce furent les dernières paroles d’Adon avant qu’il ne perdeconnaissance. Immédiatement, Tariku prit son ami dans ses bras avec l’aide deplusieurs militaires qui l’accompagnaient.
— Adon ! Adon ! Mon ami ! Adon ! criaitTariku. L’émotion lui faisait couler des larmes sur les joues. Un militaire quisemblait être un médecin sortit une lampe et souleva les paupières d’Adon pourvoir son iris, puis lui prit le pouls. Il fit signe à Tariku que tout allaitbien et qu’Adon était en vie.
Les brûlures du soleil sur le corps d’Adon, ses lèvresfendues jusqu’au sang, ses yeux gonflés et l’aspect amaigri de quelqu’un aubout de lui-même donnaient une terrible vision. Tariku sortit de l’eau de sagourde et humidifia le visage de son ami. Le médecin installa rapidement uneperfusion de sérum dans le bras gauche d’Adon pendant que les autres militairess’en étaient allés chercher une civière à l’hélicoptère qui s’était posé à unecinquantaine de mètres ; et qui maintenait toujours ses hélicestourbillonnantes en faisant voler le sable tout autour de lui dans un bruit demoteur étourdissant.
En quelques minutes, le corps d’Adon était dans la civière desecours orange phosphorescente et à l’intérieur de l’appareil qui put enfindécoller. Le vent n’était pas très puissant et l’hélicoptère prit de la hauteurrapidement. Le vol dura une petite heure avant d’atteindre la côte continentaletanzanienne et atterrit sur la base militaire de Tangua, près de la frontièrekényane et quelque trois cents kilomètres au nord de la capitale Dar el Salam.
Adon se trouvait encore sans connaissance quand il arrivadans le centre hospitalier militaire où l’attendaient les infirmiers et lesdocteurs. Tout de suite, le pouls d’Adon chuta jusqu’à trente-deux battementspar minute, ce qui affola l’équipe médicale. On lui injecta plusieurs seringuesd’adrénaline pendant que deux hommes se tenaient prêts avec un défibrillateur.
— Major ! Sortez ! S’il vous plaît ! ditune infirmière à Tariku qui se refusait à lâcher la main de son ami qu’il venaitde retrouver après plus de huit longues années.
Tariku sortit malgré lui de la salle d’urgence les mains surles hanches et cria de rage et de frustration en sortant, repoussé par lepersonnel :
— Adon reviens ! Reviens !
En quelques minutes, les médecins purent confirmer qu’aucundes organes vitaux d’Adon n’était touché. Il ne présentait pas de fractures nonplus mais ses poumons étaient encore gorgés de sel, ce qui ne permettait pas àses alvéoles de pleinement s’exprimer.
Un homme robuste lui massa énergétiquement l’abdomen ce quile fit tousser et cracher des caillots de sang, puis on lui fit ingérer avecune sonde un liquide pour le faire vomir. Enfin, on lui mit un masque à oxygèneavec une machine pour réguler sa respiration automatiquement.
Pendant tout ce temps, Adon assistait à la scène, il voyaitet entendait tout. Il était dans la salle des urgences et voyait son corpsinerte avec une dizaine de personnes autour de lui. Il était juste au-dessus,comme collé au plafond. Puis il sentit la douleur de Tariku, il était trèsheureux de pouvoir le voir à nouveau. Il laissa le corps médical avec son corpset traversa le sas de la porte, longea le couloir et retrouva son ami assis,les mains sur le visage en train de pleurer et de prier.
Adon s’approcha de l’oreille de son ami et lui soufflalégèrement sur le visage. Tariku resta immobile, Adon répéta le geste :
— Adon ! dit-il.
Adon souffla une troisième fois et le visage de son amid’enfance s’illumina.
— Adon ! Tu es là ! Je le savais !
Tariku était heureux, il sentait l’odeur de son ami, saforce et son amour. Il n’avait jamais oublié tout cela. Aussitôt, il se leva etse dirigea vers la fenêtre :
— Regarde Adon ! Regarde qui est venu tevoir ! Et il montra dans le ciel un faucon qui tournoyait en faisant descercles au-dessus de la salle de réanimation.
— Tu vois, il est là lui aussi, il ne t’a pas oublié. Tarikusavait que son ami avait des capacités hors du commun et était maintenantconvaincu qu’il reviendrait à la vie.
Pendant tout ce temps, les docteurs étaient de plus en pluspessimistes et nerveux. Le pouls baissait et le cœur d’Adon commençait àralentir sérieusement. Bientôt, tout le monde s’écarta et les deux hommes audéfibrillateur s’approchèrent du corps, l’un d’eux humidifia la poitrine d’Adonpendant que l’autre présenta les deux électrodes géantes au chirurgien.
— Un, deux, trois ! cria le chirurgien.
Et aussitôt, une décharge électrique traversa le corpsinerte d’Adon et le fit se redresser presque assis sur la table de soin. Lerythme cardiaque ne remontait toujours pas.
— On le perd ! dit une femme.
— Un deux trois ! cria de nouveau le chirurgien.
Après deux autres tentatives et un ultime massage cardiaquedu chirurgien, l’encéphalogramme d’Adon devint plat.
— Il est mort ! dit une voix.
Les hommes et les femmescommencèrent à retirer leurs masques, le chirurgien en sueur restait immobileavec la main d’un compagnon sur l’épaule. Certains quittaient leurs gants etcommençaient à se retirer de la salle de réanimation. Tout était fini. Pendantplusieurs minutes, un silence pesant remplit l’atmosphère jusqu’à ce qu’unpetit « bip » se fit entendre sans que personne n’y prêteattention. Puis un autre « bip » puis un troisième, et un quatrièmeplus rapproché.
Il ne restait quasi plus personne et c’est Dauda,l’assistant qui venait laver la salle après la bataille qui s’en aperçut.
— Il respire ! dit-il. Regardez, il respire !cria-t-il cette fois.
Tariku qui venait d’être prévenu de la mort clinique d’Adonse précipita dans la salle d’urgence en poussant tout le monde sur son passage.Adon ouvrit les yeux et lui sourit.
— Adon ! soupira Tariku très ému en prenant lamain de son ami.
Adon, Adon, Adon…, la prochaine fois il faudra que tu mepréviennes ou c’est moi qui aurais besoin d’un défibrillateur.
Adon lui sourit de nouveau, il était très faible et nepouvait pas parler mais son visage exprimait une joie immense, un bonheur sanslimites. Il s’assoupit alors que toute l’équipe médicale était revenue pours’occuper de lui.
 
Adon resta endormi pendant une semaine et son corps meurtriet en hyper déshydratation retrouvait, petit à petit, des couleurs. Les plaiessur son visage étaient sèches et disparaissaient, ses lèvres retrouvaient leursformes et ses poumons étaient guéris.
Un matin aux aurores, Adon ouvrit les yeux à nouveau ;il se leva seul en titubant et ouvrit la porte de la chambre des soinsintensifs où on l’avait laissé. Tout le monde dormait, les infirmières degarde, les autres patients aussi. Adon avait faim alors il se dirigea vers lesfrigidaires de l’étage et y trouva des bananes qu’il trouva excellentes puis ilse dirigea vers la fenêtre, le jour était sur le point de naître. Il descendit lesescaliers puis se dirigea vers la sortie ; en ouvrant la porte, ilinspira profondément en fermant les yeux, le premier rayon du soleil vint luicaresser le visage. Il sourit et leva la tête vers le ciel, un faucontournoyait au-dessus de lui. L’oiseau passa plusieurs fois juste au-dessus desa tête en faisant de grandes courbes puis vint se poser sur son épaule.
— Bonjour ! dit Adon.
 
CHAPITRE 2
Adon resta quelques jours supplémentaires dans sa chambre d’hôpitalà Tangua. Tariku, lui, n’était pas malade mais passait tout son temps avec sonami. Ils étaient si heureux de se retrouver que les journées paraissaientcourtes tant ils avaient de choses à se raconter.
Les deux premiers jours, Adon était encore très faible pourparler longuement et c’est Tariku qui raconta tout ce qui lui était arrivédepuis ce fameux départ d’Adon de l’orphelinat du Père Spears.
— Tu te rappelles quand le lion est venu dansl’orphelinat, le chauffeur du consul s’était jeté dans la voiture alors que s

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