Amour de la conscience et conscience de l'amour , livre ebook

Edilivre - Jean-Philippe Souquière

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126 pages

Français

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Description

« À quand remontent les premières descriptions de la conscience ? »

Le Dr Jean-Philipppe Souquière, spécialiste de médecine interne, met en exergue l’immensité de la conscience qui relève autant de la neuroscience que de la philosophie, domaines dont les arguments ne sont pas toujours en adéquation les uns avec les autres.

Le titre, en deux parties, symbolise la vaste et fondamentale exploration de l’auteur au cœur de la notion...

La conscience n’est-elle pas l’essence de notre être qui guide nos pas sur le chemin de la vie ? Ne nous conduit-elle pas aussi, à l’évidence, vers l’amour ?

Conscience et amour, amour et conscience : concepts divers et riches qui se rencontrent dans des propriétés communes. Doit-on limiter la conscience au cerveau ou peut-on envisager de la rattacher à « l’intelligence du cœur », élément hors du temps et de l’espace ?

Sujets

Vie de famille

Relations familiales

Santé

Pratique

Famille

Bien-être

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	01 décembre 2020
Nombre de lectures	10
EAN13	9782414512119
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51212-6

© Edilivre, 2021
Du même auteur
Penser sa retraite panser son être en 21 jours, édition EDILIVRE
Couverture du livre :
Conciliabule au sommet de Clémence CARUANA
Préface
Dans les années 80, les progrès considérables de l’imagerie médicale avec notamment le Scanner suivi de l’IRM nous ont permis d’avoir une compréhension plus aiguë de la neurophysiologie, d’autant que les médecins de ma génération n’avaient pas encore été familiarisés avec ces techniques, notre pratique reposant essentiellement sur un examen clinique méthodique, la radiologie conventionnelle et une timide percée du Scanner.
La conscience qui, jusque-là relevait en grande partie de la philosophie s’est intégrée progressivement aux Neurosciences Cognitives.
On cherche aujourd’hui à localiser la conscience dans le cerveau, ce qui pourrait sembler à priori concevable grâce à l’IRM fonctionnelle* et c’est ce que nous envisagerons au cours de cet ouvrage.
La conscience revêt de multiples aspects et concerne de nombreux domaines de la pensée et c’est cette exploration qui a mené à ce titre en deux parties.
La première est un cheminement, celui que j’ai vécu et qui, progressivement m’a conduit à m’intéresser à tous les domaines qui pouvaient m’éclairer sur la notion de conscience.
Celle-ci n’étant que fort peu enseignée en Médecine et de plus très mal localisée dans le cerveau.
C’est ainsi que je me suis mis à scruter nombre de livres et d’articles traitant du sujet afin de trouver des réponses à mes interrogations.
En effet la conscience n’est-elle pas ce qui nous définit, qui nous fait avancer dans la vie et profiter de cette dernière.
D’ailleurs que serions-nous sans elle ? Cela n’est même pas imaginable…
De cette passion j’ai tiré le titre « Amour de la Conscience », car j’étais passionné par tout ce qui pouvait me faire progresser dans ce domaine.
J’y ai réuni un certain nombre de connaissances, de souvenirs, de découvertes à connotations scientifiques ou philosophiques, qui m’ont permis d’explorer ce sujet passionnant qui nous concerne tous et nous ramène aux interrogations les plus fondamentales que nous sommes amenés à nous poser à un moment ou un autre de notre vie.
La deuxième partie ; « Conscience de l’Amour », nous conduit à réaliser le lien profond qui unit la conscience et l’amour.
La conscience en s’élargissant chemine généralement vers l’amour.
Et si la conscience est riche, parée de ses multiples facettes, l’amour ne l’est pas moins dans sa diversité et ses capacités.
Les chapitres suivants vont montrer certains domaines où la conscience se trouve impliquée, quelle qu’en soit la forme, de la plus élémentaire à la plus achevée ou, pour reprendre les expressions du philosophe David Chalmers : les problèmes faciles et Le problème difficile.
Celui-ci n’étant sans doute pas difficile dans le sens de la compréhension, mais plutôt dans celui de l’acceptation.
Il fait référence aux Qualia que nous allons voir plus loin.
Avant cela il m’a semblé utile de faire le point sur le système nerveux central par des notions d’anatomie fonctionnelle assez simples afin de définir les régions qui seront évoquées, puisque les recherches aujourd’hui tentent de cerner les localisations possibles de la conscience dans le cerveau.
Nous savons qu’une telle exploration ne se cantonne pas uniquement au domaine matériel objectif et que la partie subjective, mentale ne peut être ignorée et nous ne manquerons pas de la développer.
Aujourd’hui, le domaine de la Conscience relève aussi bien des Neurosciences que de la Philosophie et les tenants de chaque discipline ont chacun leurs arguments qui ne sont pas toujours concordants.
Le dernier chapitre passera en revue différentes approches ou techniques qui vont nous permettre de coopérer avec notre Conscience, en la développant pour un mieux-être global.
Partie I Amour de la conscience
Dans cette première partie nous débuterons par un rappel du fonctionnement cérébral qui ne se veut nullement rébarbatif.
En définissant les différentes parties du cerveau et du système nerveux en général, nous mettrons en place les fonctions de territoires que nous envisagerons par la suite.
Une fois ce rappel effectué c’est vers la, ou plutôt les définitions de la conscience que nous nous tournerons.
Ces définitions essentielles et passionnantes, permettront la mise en place des chapitres suivants.
Ceux-ci se cantonneront à des domaines choisis de par leur importance dans la constitution de l’être.
Je me suis limité à des connaissances qui me semblaient fondamentales, concernant notamment notre corps, notre Moi et notre Soi, n’ignorant pas qu’il en existe bien d’autres.
Nous sommes en présence d’un domaine d’exploration assez jeune et en plein développement dans lequel de nombreuses théories apparaissent au risque de se contredire et même de s’affronter.
J’ai donc tenté de faire le point, compte tenu de ma modeste expérience clinique, afin de concevoir des hypothèses cohérentes, conscient que je développe parfois des thèses qui ne sont pas toutes totalement validées.
Nous n’aurons sans doute jamais toutes les réponses à nos interrogations, chaque découverte ouvrant la porte à de nouveaux questionnements, cependant nous cheminons toujours vers une meilleure approche pour notre satisfaction profonde et notre sérénité.
« Nous prenons l’habitude de vivre avant d’acquérir celle de penser. Dans cette course… le corps garde cette avance irréparable. » Albert Camus
Chapitre 1 Notre cerveau
Dès l’instant où l’on envisage de parler de Conscience c’est notre cerveau qui nous vient en premier à l’esprit, même si, comme nous le verrons, la Conscience n’y réside probablement qu’en partie.
Contrairement aux idées reçues, un consensus se forme pour dire que ce n’est pas le cerveau qui produit la conscience mais c’est la conscience qui fait fonctionner le cerveau.
Initialement, cette notion a été difficile à concevoir pour moi et je comprends qu’il puisse en être ainsi chez la plupart d’entre nous mais la suite apportera des éclaircissements.
Ce cerveau est l’organe le plus extraordinaire de notre corps et nous allons justifier cette assertion en le décrivant très simplement, dans ses grandes lignes, en dégageant les aspects qui vont concerner notre sujet.
Organe central, dominant tout le corps et situé dans la tète on note déjà le poids des mots… Enfermé ou protégé dans la boite crânienne.
Enfermé, car il va occuper tout le volume à disposition, protégé des chocs par le liquide céphalo-rachidien qui lui sert de ballast, mais en contrepartie, il n’y aura pas de place pour un abcès ou une tumeur qui très rapidement seront responsables de douleurs intenses ; les céphalées.
Fort heureusement, la grande majorité des céphalées ne relèvent pas de ces étiologies.
En effet, n’importe quel autre organe peut trouver de l’espace si un abcès ou une tumeur s’y développe et donc ne sera jamais aussi rapidement, intensément algique ni d’ailleurs dépisté aussi vite.
Un cerveau en deux lobes, qui sont reliés entre eux par une structure complexe appelée Corps Calleux.
Chaque lobe reçoit des afférences sensitives et envoie des informations motrices au coté opposé du corps.
C’est ainsi qu’une hémiplégie droite provient d’une atteinte du cerveau gauche et vice versa.
L’ « aiguillage » se situe au niveau bulbaire, pour quelle raison nous ne le savons guère, mais par contre nous savons que toutes les voies nerveuses ne croisent pas en ce lieu car il existe des voies directes.
Les surfaces des hémisphères cérébraux sont très torturées et on compare souvent leur aspect à celui d’une noix, on parle de circonvolutions car ce sont elles qui vont pouvoir ainsi rassembler un maximum de substance grise, qui est riche en ces corps cellulaires que sont les neurones, quant aux fibres nerveuses sous-jacentes, elles constitueront la substance blanche du fait de leur gaine isolante de myéline.
Ces fibres sont parfois très longues comme dans le cas du nerf sciatique qui va jusqu’aux orteils, d’ailleurs il a été calculé que si on mettait bout à bout toutes les fibres prolongeant les neurones appelées axones, on obtiendrait une longueur de 160 kilomètres !
Les hémisphères sont subdivisés en lobes (ou cortex) qui ont des fonctions bien définies mais qui gardent de profondes interrelations entre eux.
Il existe ainsi, vu de l’extérieur du cerveau, à gauche comme à droite :
— Un lobe Occipital à l’arrière qui sera essentiellement consacré à la vision ou plus exactement à la transcription en images des informations véhiculées par les voies visuelles depuis la rétine.
— Un lobe Pariétal situé très...