Le Vrai Régime anticancer
188 pages
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Le Vrai Régime anticancer , livre ebook

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Description

« Ce livre est la somme de trente années de recherche en cancérologie. Pendant toutes ces années, quels qu’aient été mon titre, mon rang ou ma responsabilité, le fil conducteur de ma vie a toujours été le soin aux malades atteints du cancer. Dans un combat, malade par malade, face à tous les cancers, innombrables, mystérieux, l’un après l’autre, un peu comme un soldat qui se battrait à l’arme blanche, j’ai essayé d’amener mes patients à la victoire. À la guérison. Combien ces combats ont été durs ! Combien les souffrances pour eux ont été grandes ! Mais voilà, le bilan reste tragique. À cette étape de ma vie, je me dois de constater que quelque chose aurait dû être fait depuis longtemps. Ou, en tout cas, développé davantage : la prévention. C’est pourquoi j’ai voulu écrire ce livre pour qu’ensemble nous puissions réellement parler d’espoir et nous dire qu’un jour peut-être nos enfants vivront dans un monde débarrassé à tout jamais de la menace de ce fléau. Or la vérité est là : ce sont nos comportements alimentaires, pris au sens large, qui sont responsables de bon nombre de cancers. Aujourd’hui, je voudrais présenter le vrai régime anticancer. En suivant mes conseils, vous pourrez lutter de la façon la plus efficace pour essayer de réduire le risque de cancer. C’est l’objectif de ce livre. »Pr David KhayatDavid Khayat est chef de service de cancérologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Il a notamment publié Les Chemins de l’espoir et Le Guide pratique du cancer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 mai 2010
Nombre de lectures 11
EAN13 9782738198020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© ODILE JACOB, MAI 2010
15 RUE SOUFFLOT, 75005 PARIS
www.odilejacob.fr
EAN : 978-2-7381-9802-0
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
« Cependant, l’âme ne ressemble pas à la terre labourée ; l’âme, elle a besoin d’orage, de feu, de vertige. Le corps a le temps, il avance lentement, prudemment, pas à pas, sujet aux lois de la pesanteur ; l’âme, elle, nie le temps et bouscule les lois, elle veut courir, foncer de l’avant et tant pis si cela fait mal, tant pis si cela provoque l’ivresse, voire la folie ; ce n’est qu’ainsi qu’elle s’élève jusqu’à Dieu. Tu rencontreras sur ta route des gens qui s’accrochent à la raison, mais la raison chemine en tâtonnant, à l’aide de la canne blanche de l’aveugle, butant à chaque pierre et quand elle se retrouve face à un mur, elle s’arrête et s’évertue à le démolir brique par brique, sans jamais y arriver tout à fait, car une main invisible le reconstruit et y ajoute de la hauteur, de l’épaisseur. »
Elie W IESEL ,
Les Portes de la forêt , 1964.
À ma mère et mon père, ils me donnaient tant d’amour en me donnant à manger. À ma femme et mes poulettes, combien nos repas de famille quand nous étions tous réunis étaient drôles ! Ils me manquent.
Merci à ceux qui m’ont aidé à écrire ce livre : à Virginie Baffet, efficace, à toute l’équipe d’Atlantic Santé, magnifique, et à mon ami, Roger Mouawad, toujours là quand j’ai besoin de lui.
À Gilbert et Michel, À Guy S., Michel R. et Caroline, Christian  C., Antoine W., Alain D., Georges B., Éric F., Yannick A., Jean-Louis P., Alain D., Pierre H., Hélène D., Paul B., Yves C., Dominique L. S., Alain S., Bernard L., Jean-Pierre V., Jean-Paul L., Michel C., Jacques L., Marc V., Valérie V. et tant d’autres génies de la cuisine que j’admire tous les jours de ma vie.
À tous mes amis qui me soutiennent et me remontent si souvent le moral quand le poids du cancer, dans ma vie, devient trop lourd à porter.
À ceux qui m’ont reçu chez eux pour que je m’isole et arrive à écrire ce livre. À Claude et Bénédicte, À Herbert et Catherine, À Julien, Olivia, Romain et Julien.
Avant-propos

Au moment où j’écris ce livre, cela fait exactement trente ans que j’ai commencé à me battre contre le cancer.
J’ai débarqué dans le service de cancérologie de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière le 1 er  septembre 1980.
Trente ans !
J’ai été interne des Hôpitaux de Paris, puis chef de clinique, j’ai obtenu mon doctorat de médecine puis un peu plus tard, après des recherches en Israël puis à New York, j’ai obtenu un deuxième doctorat en biologie humaine.
J’ai été successivement nommé professeur de cancérologie à l’université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, puis à l’Université du Texas au MD Anderson Cancer Center (États-Unis), puis chef du service de cancérologie toujours à la Pitié-Salpétrière à Paris, il y a maintenant vingt ans.
J’ai été responsable, à la demande de Jacques Chirac, du Plan cancer national de 2002 à 2007.
Et, pendant toutes ces années, quels qu’aient été mon titre, mon rang ou ma responsabilité, ce qui a toujours été le fil conducteur de ma vie a été le soin aux malades atteints du cancer.
J’ai cherché depuis trente ans, par des recherches sans fin, par des échanges avec mes collègues, les plus prestigieux scientifiques partout dans le monde, par des lectures souvent jusqu’à l’épuisement, dans la confrontation d’idées ou de théories avec les plus grands esprits du monde du cancer, je n’ai jamais cessé d’essayer de mieux comprendre le cancer pour mieux le combattre et plus souvent le vaincre.
Je me suis battu aux côtés de milliers de malades, dans une proximité qui bien souvent ressemblait à une véritable amitié.
Je les ai accompagnés souvent vers la guérison, trop souvent cependant aussi vers la mort.
J’ai essayé d’empêcher par tous les moyens le cancer de se développer dans leur corps, y compris à certaines époques par des procédés tellement novateurs qu’ils semblaient complètement fous.
Dans un combat au corps à corps, malade par malade, face à tous les cancers, innombrables, mystérieux, l’un après l’autre, un peu comme un soldat qui se battrait à l’arme blanche, j’ai essayé d’amener mes malades à la victoire. À la guérison.
Combien ces combats ont été durs, combien les souffrances pour eux ont été grandes. Combien le chagrin et la frustration ont été des compagnons de tous les instants, tout au long de ma vie.
J’ai essayé, avec le Plan cancer que j’avais suggéré au président Chirac, de gagner des points face à cette maladie, non plus en me battant malade par malade, mais en mettant en place des stratégies nationales de lutte contre le cancer. En développant les dépistages, les diagnostics précoces. En veillant à ce que tous les malades, où qu’ils soient traités en France, puissent bénéficier des derniers traitements. En stimulant la recherche scientifique et le développement de nouveaux outils permettant de mieux prendre en charge tous ces malades.
Mais voilà, le constat reste tragique. À cette étape de ma vie, je me dois de constater que quelque chose aurait dû être fait depuis bien longtemps. Ou, en tout cas, développé davantage : la prévention.
C’est pourquoi j’ai voulu écrire ce livre, y mettre trente années d’expérience et de réflexions. Donner tout mon savoir pour le partager avec le plus grand nombre, pour qu’ensemble nous puissions parler réellement d’espoir et nous dire que grâce à tout cela, un jour peut-être, nos enfants vivront dans un monde débarrassé à tout jamais de la menace de cette « sale maladie » !
Contrairement à ceux qui voudraient tirer d’une expérience personnelle, singulière, avec le cancer, des règles qu’ils voudraient imposer à tous, sans même la prudence du conditionnel, propre à tout vrai chercheur, ce livre est la somme de trente années de recherches en cancérologie, dans les laboratoires comme au chevet des malades, en France et aux États-Unis. Sa légitimité est indiscutable, d’autant qu’il est le fruit d’une fructueuse collaboration entre un cancérologue et une nutritionniste de grande qualité.
David K HAYAT , avril 2010.
Introduction

Les femmes japonaises ont beaucoup moins de cancers du sein que les femmes américaines. Pourquoi ?
De façon encore plus surprenante, pourquoi, lorsque des Japonaises émigrent aux États-Unis, dès la deuxième génération, leur risque de développer un cancer du sein devient-il équivalent à celui des Américaines ?
Ces Japonaises ont-elles changé subitement leur patrimoine génétique ? Absolument pas, bien entendu ! Elles continuent de ressembler à des femmes japonaises et rien, dans leur aspect extérieur, n’a changé.
Ont-elles été soumises à un traitement cancérigène quelconque ? La pollution est-elle à ce point plus importante dans les villes américaines qu’à Tokyo ou à Osaka ? Certainement pas, ni l’un ni l’autre, bien évidemment !
Alors que s’est-il passé chez ces femmes pour que, en à peine deux générations, un risque aussi important, aussi spécifique, aussi vital ait pu être modifié à ce point et explique le phénomène observé ?
En réalité, une seule chose s’est produite et qui démontre ici, de façon éclatante, le propos de ce livre.
Ces femmes, en deux générations, ont changé de comportement, et notamment de comportement alimentaire et ont pris – malheur à elles ! – les habitudes alimentaires des Américains. Ce que, d’un terme accepté mondialement, on appelle la « westernisation  » de l’alimentation. Elles ont diminué leur consommation de poisson, de riz, de fruits et légumes et ont augmenté la part de viande, de gras sous toutes ses formes et de douceurs dans leur alimentation quotidienne. Elles ont souvent pris de l’embonpoint, se sont mises à boire davantage de sodas sucrés et ont ainsi augmenté leur apport calorique quotidien et, sans que l’on puisse l’expliquer tout à fait définitivement, en faisant tout cela, elles ont augmenté de façon dramatique leur tendance à développer un cancer, une tumeur maligne, dans les seins.
Quand on regarde la répartition géographique des risques de cancer, cancer par cancer, ou pays par pays, on ne peut qu’être frappé des différences parfois incroyables qui existent.
Il y a beaucoup plus de cancers de l’intestin (le côlon) en Australie et en Nouvelle-Zélande qu’en France ou en Italie. Il y a beaucoup moins de cancers de l’estomac en Allemagne qu’au Japon ou en Ouganda. Il y a une différence impressionnante de risque de cancer du sein entre l’Angleterre et la Grèce. Les cancers de la peau sont beaucoup plus fréquents en Israël qu’en Irlande.
Et l’on pourrait comme ça multiplier les exemples à l’infini !
Comment expliquer tout cela ? Bien sûr, il existe des différences génétiques entre les populations de ces différents pays et qui dit « génétique » dit « susceptibilité ». Bien sûr, certains agents infectieux, dont la fréquence de la contamination est plus grande ici ou là et qui sont potentiellement cancérigènes, peuvent expliquer là aussi telle ou telle différence.
Mais, quand on lit les études qui cherchent à élucider ces mystères, celles que l’on appelle « épidémiologiques » et sur lesquelles nous reviendrons, on ne peut qu’arriver à la conclusion que ce sont nos comportements alimentaires qui ont joué un rôle dans cette histoire de cancer et qui sont responsables de toutes ces différences, de façon isolée ou associée à d’autres facteurs de risque, de façon maj

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