Le Réflexe du castor
80 pages
Français

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Description

«Qu’est-ce que la voisine va penser?»; «On l’a déjà essayé»; «C’était mieux avant»; «C’est d’même partout ailleurs»; «Ma pauvre fille… dans quel monde tu vis…»; «Je ne suis pas d’accord»; «Moi, je suis réaliste!»; «L’argent ne pousse pas dans les arbres… »
Pourquoi nous viennent-elles aussi facilement à l’esprit, ces fameuses phrases? Parce que nous avons peur: de l’inconnu, de changer, d’échouer, de perdre, de réussir même! Parce que nous manquons de confiance en nous et dans les autres. Parce que sommes paresseux, manquons d’imagination, de curiosité et ne savons pas écouter, regarder et ressentir. Cessons de valoriser l’instantané et laissons tomber le passé pour faire place à l’énergie, la nuance, la passion, la conscience, la foi et l’amour! Ce livre important dévoile l’effet négatif de ces phrases, en apparence anodines sur notre quotidien, et surtout comment les remplacer au moyen d’exemples concrets, beaucoup plus constructifs. En avant, toutes!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 octobre 2021
Nombre de lectures 3
EAN13 9782897584580
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Couverture Copyright Page de titre Quand la gentille Diane et le bon Rémi se fâchent… Premier barrage: Je ne veux rien changer 1. « Qu’est-ce qu’ils vont dire ? » « De quoi aurais-je l’air ? » « Qu’est-ce qu’elle va penser ? » 2. « On a toujours fait ça d’même » 3. « C’était mieux avant » 4. « Quand on est valet, on n’est pas roi » « Moi, je ne décide rien, j’exécute » « C’est pas moi qui mène ! » 5. « C’est pas si grave… » « C’est pas si pire » « On n’en mourra pas » « Fais-en pas un drame » « Fais pas de vagues avec ça » Deuxième barrage: Je refuse tout changement qui ne me sert pas à moi-moi-moi 6. « De toute façon, demain, on va tous être morts » « Ils s’arrangeront, moi, je ne serai plus Là ! » « De toute façon, je ne serai plus ici dans deux mois » 7. « Es-tu malade ? » « C’est impossible ! » « D’où ça sort ? ! ? » « J’peux pas croire que tu me sortes ça ! » « On va faire comme si t’avais pas dit ça… » 8. « Fais-moi confiance… je veux ton bien » « J’ai vu neiger » Troisième barrage: Je veux bien changer, mais plus tard 9. « À la retraite, je ferai… » « Ce n’est pas le bon moment » « C’est trop tôt » 10. « Oui, mais… » 11. « Ma pauvre fille, dans quel monde vis-tu ? »« Moi, je suis réaliste » 12. « L’argent ne pousse pas dans les arbres ! » « On n’a pas les moyens » « C’est-tu toi qui vas payer ? ! ? » « Dans quel monde tu vis, as-tu vu l’état des finances publiques ? » Quatrième barrage: Je veux bien du changement le problème, c’est les autres 13. « C’est la vie… » « C’est d’même partout ailleurs » 14. « Si tu leur donnes trois pouces, ils vont prendre trois pieds ! » 15. « Mon patron/mon chum faut qu’y change » Cinquième barrage: Au fond, le problème, c’est moi. Je suis le vrai castor. 16. « On l’a déjà essayé » 17. « Je ne suis pas d’accord » 18. « Ça peut-tu être simple ? » 19. « Qu’est-ce tu veux… Chus d’même » « J’suis tellement pas d’même » « C’est tellement pas moi, ça ! » « C’est pas mon genre » Conclusion Pétons les dents de nos castors Remerciements
Le réflexe du castor Couverture Copyright Page de titre Quand la gentille Diane et le bon Rémi se fâchent… Remerciements
Le réflexe du castor Couverture 1 2 3 4 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191
Saint-Jean Éditeur
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ISBN : 978-2-89758-457-3
ISBN EPUB : 978-2-89758-458-0
ISBN PDF : 978-2-89758-459-7
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Guy Saint-Jean Éditeur est membre de
l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
DIANE BÉRARD ET RÉMI TREMBLAY
Auteurs de La chaise rouge devant le fleuve

19 PHRASES QUI M’EMPÊCHENT D’AVANCER… ET DE CHANGER !
Quand la gentille Diane et le bon Rémi se fâchent…
Le soleil brille. Les oiseaux chantent. La rivière coule. La vie circule… jusqu’à ce que madame et monsieur Castor débarquent et construisent un barrage. Noooooooooon ! Tout était parfait. La vie suivait son cours. On profitait de la nature qui fleurit et qui se transforme. Mais là, à cause du maudit barrage, le niveau d’eau du lac monte. La rivière s’assèche. Les fougères se fanent. Il ne reste qu’un petit filet d’eau.
On n’est plus capables ! On part en guerre contre les castors. Pas ceux des lacs et des rivières, ceux-là, on ne leur veut pas de mal. On en veut aux castors à deux pattes. Vous, eux, nous, toi…
Nous avons tous le réflexe du castor. Mais, contrairement aux animaux, c’est le courant des idées qu’on bloque. Chaque jour, nous construisons des barrages qui tuent les initiatives de nos semblables. Des projets qui pourraient mener vers un monde plus juste, plus vert et plus durable.
Certains jours, le réflexe du castor nous rend profondément tristes. D’autres jours, il fait hurler la gentille Diane et le bon Rémi.
On ne veut pas passer le reste de notre vie à hurler. C’est pourquoi nous écrivons ce livre. Pour comprendre ce qui déclenche ce réflexe, chez vous comme chez nous, et trouver des pistes pour le désamorcer. Parce que oui, nous sommes aussi doués pour bloquer nos idées que celles des autres.
Comment se manifeste le réflexe du castor ? À travers les mots qu’on prononce et les phrases qu’on balance, à la maison et au travail. Des phrases comme « On a toujours fait ça d’même », « Je ne suis pas d’accord », « Oui, mais… », « Moi, je suis réaliste… », « Dans quel monde tu vis ? », « L’argent ne pousse pas dans les arbres », « Qu’est-ce que la voisine va dire ? »…
Il existe possiblement des dizaines de phrases-barrages qui freinent le flot des idées. Nous en avons retenu 19.
Pourquoi celles-là ? Parce qu’elles nous gossent plus que les autres ! Mais aussi parce que, mises ensemble, ces phrases mettent en lumière nos différents freins au changement. On rêve tous d’un monde meilleur. Mais quand c’est le temps d’agir, on est pas mal moins nombreux…
Qu’est-ce qui nous freine, donc ? Nos peurs, nos croyances, notre tolérance, nos désirs, notre fatalisme, notre ignorance, notre manque d’ouverture et de curiosité, la faiblesse de notre foi et notre manque de confiance en nous et dans les autres, notre relation à l’argent, notre paresse ou simplement parce que nos sens ne sont pas suffisamment aiguisés. Seulement ça !
Nous croyons tous les deux que nous devenons les mots que nous prononçons. À force de répéter aux autres « Es-tu malade ? », ils vont le croire et cesser de partager leurs idées. À force de répéter « C’était mieux avant », on entretient férocement le statu quo. À force de répéter « Si tu leur donnes trois pouces, ils prendront trois pieds », on cessera de faire équipe avec les autres. À force de répéter « Demain, on va tous être morts », on va précipiter la fin de l’humanité, c’est certain.
L’avenir de l’humanité nous inquiète depuis longtemps. Après un an et demi de pandémie, notre peur s’est transformée en un sentiment d’urgence. Alors que les gouvernements parlent de relance, et que tout le monde est pressé de « revenir à la normale », nous pensons autrement. Le monde d’hier n’est plus possible.
On doit trouver de nouvelles façons de vivre, individuellement et collectivement. Des manières de fonctionner qui respectent nos limites et qui reconnaissent nos fragilités, et aussi celle de la vie.
D’autres avenues, il en existe. Nous avons la chance, dans notre job de journaliste de solutions et d’accompagnateur de leaders d’entreprises, d’être en contact quotidien avec des femmes et des hommes bons, intelligents et ouverts d’esprit qui veulent changer le monde.
Nous sommes impressionnés par leur créativité et leur pragmatisme. Nous sommes aussi témoins des barrages auxquels ils se butent. Leurs idées sont trop souvent bloquées. Et, parfois, ils se découragent et abandonnent.
Ce que vous trouverez dans ce livre
Les 19 phrases-barrages que nous avons retenues sont regroupées en cinq catégories. Chacune témoigne d’un état d’esprit différent.
Le premier : « Je ne veux rien changer. Je suis convaincu que ma survie, notre survie, passe par le statu quo. »
Le deuxième : « Je veux bien changer, à condition que ça me serve à moi. Je suis ouvert au changement, aux innovations, si elles préservent ma survie, celle de mon clan, de mon organisation, de mon pays. Fuck les autres ! »
Le troisième : « Je suis ouvert à un changement qui dépasse mes propres intérêts, mais je ne me sens pas prêt à faire le saut. De toute façon, on a du temps. »
Le quatrième : « OK, je suis prêt à changer. Je réalise qu’on n’a plus de temps à perdre, mais j’aimerais mieux que ça passe par les autres ! »
Le cinquième : « Je suis ouvert. Je suis prêt. Et je réalise l’urgence de la situation. Mais je me retrouve devant mon ultime barrage : moi. »
Explorons ensemble ces 19 barrages, les dégâts qu’ils entraînent et tous ces possibles qu’ils empêchent.
Voyons quel état d’esprit différent nous pourrions adopter, et engendrer, en changeant les mots qu’on prononce et les phrases qu’on répète. Ceci pour aller vers un monde meilleur, pour nous et pour les autres.
Premier barrage :
Je ne veux rien changer
1
« Qu’est-ce qu’ils vont dire ? » « De quoi aurais-je l’air ? » « Qu’est-ce qu’elle va penser ? »
Ce livre débute à l’île d’Orléans, à l’été 2017. Nous sommes chacun a

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