La Diététique de la longévité
167 pages
Français

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La Diététique de la longévité , livre ebook

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Description

Comment vivre le plus longtemps possible dans la meilleure forme possible ? Aucun médicament, aucun produit miracle n'auront l'efficacité d'une bonne alimentation et d'une bonne hygiène de vie. Les Crétois comme les Japonais, champions mondiaux de la longévité, en sont la preuve vivante. Découvrez comment préserver votre capital intellectuel et votre capital osseux. Sachez prévenir les maladies cardio-vasculaires. Grâce à ce livre, adoptez des règles de vie simples et saines et mettez la nutrition au service de votre longévité !Dr Dominique Lanzmann-Petithory : Gérontologue, nutritionniste et médecin du sport, elle exerce à l'hôpital Émile-Roux en région parisienne. Co-rédactrice en chef du Journal of Nutrition Health and Aging, elle est aussi consultante pour l'industrie alimentaire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2002
Nombre de lectures 35
EAN13 9782738185396
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© O DILE J ACOB, AVRIL  2004,
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
EAN 978-2-7381-8539-6
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
Pour notre fils Felix qui j’espère vivra bien cent vingt-cinq ans. Pour ma grand-mère Fernande qui, à 91 ans, en prend allégrement le chemin…
Remerciements

Très vifs remerciements à Odile Jacob, Colette Kleiber ma mère, Gilbert Péres pour son aide considérable, Anne-Marie Pernot, Serge Renaud, Bruno et Pierre Vellas pour leur relecture attentive, Ghislaine Chatté, Claude Lanzmann mon mari, Michel Lussier, Jean Khalfa et Catherine Meyer pour leurs conseils judicieux, et à tous, en particulier mon fils Felix de 9 ans, pour leur soutien absolu.
 
Je tiens aussi à témoigner ma reconnaissance à mes patrons hospitaliers, Bernard Jacotot et Olivier Henry, qui m’ont accueillie chaleureusement dans leur service ainsi qu’à Roger Salamon, Jean-Paul Broustet et Philippe Huchez, et à mes maîtres Michel Boulangé, Gérard Cuny, Gérard Debry, Jean-Pierre Deschamps, Alexis Dollander, Georges Grignon, François Kohler et Denise-Anne Moneret-Vautrin dont l’enseignement exceptionnel a été déterminant dans mes réflexions et choix professionnels.
Préfaces

J’ai fait la connaissance du Dr Dominique Lanzmann-Petithory en 1989. Du fait de ses activités cliniques dans le domaine de la prévention des maladies cardio-vasculaires, elle m’avait rendu visite à l’Unité INSERM que je dirigeais à l’hôpital cardio-vasculaire de Lyon. À cette époque, notre étude d’intervention diététique (le régime crétois) sur des patients coronariens était en marche depuis deux ans. Les premiers résultats tout à fait prometteurs suggéraient que l’acide alpha-linolénique pouvait être un élément clé de la protection coronarienne.
Lors de notre premier entretien, Dominique m’avait apporté sa thèse de doctorat en médecine : Les Facteurs non génétiques de longévité . Parfaitement rédigée et couvrant la totalité des recherches de l’époque, cette thèse laissait augurer pour Dominique une carrière très fructueuse en recherche. Depuis une douzaine d’années, nous avons mené plusieurs collaborations en partenariat avec l’industrie et le ministère de la Recherche. Cela n’a fait que fortifier cette première impression, le présent ouvrage confirmant son esprit scientifique et sa facilité d’écriture. Beaucoup de livres sur la nutrition ont été publiés récemment mais aucun ne peut se comparer à celui-ci, de par l’étendue et l’importance des connaissances qu’il apporte. Certes, la nutrition est complexe à cause des liens étroits avec l’ensemble des fonctions de l’organisme. Ces notions sont abordées avec succès, d’une façon compréhensible tout au cours de ce livre. Les multiples références scientifiques qui en constituent la base, assurent le bien-fondé des conclusions et des recommandations de l’ouvrage, valables même pour les scientifiques les plus chevronnés.
On ne peut donc que féliciter chaleureusement l’auteur de La Diététique de la longévité , qui devrait permettre à l’ensemble des Français de dépasser les cent ans en bonne santé, à condition de suivre les préceptes énoncés. Ce n’est pas une gageure. L’alimentation a un rôle primordial sur la santé comme le montrent de nombreux travaux. Ce rôle était connu depuis des millénaires (civilisation minoenne, Hippocrate…), à nouveau souligné au début du XX e  siècle. Mais deux guerres, suivies du développement prodigieux de la pharmacologie, ont fait oublier le rôle fondamental, bon marché et sans effets secondaires (ce qui n’est pas le cas de la majorité des médicaments) de l’alimentation.
Souhaitons la plus large diffusion à La Diététique de la longévité pour le bonheur des lecteurs qui, s’ils veulent bien le consulter, le dévoreront.
Professeur Serge R ENAUD VMD, PhD Professeur de nutrition Directeur de recherche INSERM Université de Bordeaux-II
La nutrition est sans doute l’un des moyens les plus efficaces pour lutter non seulement contre le vieillissement mais aussi contre les pathologies qui accompagnent l’avance en âge.
En effet, des travaux fondamentaux ont prouvé qu’il était possible, par certaines manipulations nutritionnelles, d’améliorer la durée de vie des animaux. De nombreuses études montrent également qu’il est possible de diminuer la plupart des pathologies qui accompagnent l’avance en âge par la nutrition, comme l’ostéoporose et les maladies cardio-vasculaires. Des travaux sont également en cours en ce qui concerne l’altération des fonctions cognitives et les maladies cancéreuses. De plus, la nutrition des personnes âgées joue un rôle dans la fragilité et la fonte musculaire qui accompagnent souvent l’avance en âge.
Bien entendu, de nombreuses questions restent ouvertes, cependant, la dynamique actuelle dans le domaine de la recherche sur la nutrition et le vieillissement devrait petit à petit nous aider à compléter les connaissances scientifiques dans ce qui constitue un des principaux domaines de la santé de demain.
L’immense mérite du Dr Lanzmann-Petithory est d’avoir pu traduire ces données complexes en conseils pratiques. Cela a été un énorme travail nécessitant non seulement de rigoureuses connaissances scientifiques mais aussi de rares qualités didactiques. Nous la remercions pour la tâche accomplie.
Professeur Bruno V ELLAS MD, PhD Professeur de gérontologie clinique Faculté de médecine Hôpitaux de Toulouse
Introduction

Ce soir-là, Malraux entrait au Panthéon. Mon fils de 3 ans suivait attentivement la retransmission en direct de cette cérémonie, tout en m’interrogeant sur le sens de certains mots sur lesquels il achoppait dans le discours présidentiel : justice, guerre, courage, volonté. À la fin, il fondit en larmes et me dit d’un air suppliant : « Maman, je veux pas être mort, moi je veux rester jeune ! »
Il commençait à comprendre la redoutable vérité, l’amour chéri. Le mettant au monde, je l’avais du même coup condamné à mourir. Pourtant, il ne semble pas m’en vouloir. Il a l’air plutôt très content d’être vivant. Entre le néant originaire et la vie vivante appelée à grandir s’épanouir se reproduire vieillir puis mourir, mon fils choisit résolument la vie. Il aime son père, sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère. Celle-ci « est vieille, mais elle est pas morte ». Il a si peur. Car il a perdu sa grand-mère paternelle « qui était très vieille » : elle avait atteint l’âge, que l’on prétend avancé, de 93 ans. Pour lui, pour nous, elle est morte prématurément. Paulette de Boully était un être d’exception que nous adorions. Elle était bâtie à chaux et à sable, pour vivre cent ans ou plus. Si elle s’était fait opérer de la hanche dix ans plus tôt, elle ne serait pas entrée dans le cercle vicieux de la sédentarisation-prise de poids-hypertension artérielle-insuffisance cardiaque-hémorragie cérébrale. Elle aurait continué à arpenter Paris comme elle le faisait auparavant. Si elle avait connu et suivi la diététique de la longévité, elle serait encore parmi nous, avec son cerveau intact, comme il est resté jusqu’à la fin. Elle s’exta-sierait encore sur Felix, parce qu’elle se reconnaissait en lui, partageant avec son petit-fils le même vorace appétit de vivre, la même curiosité éblouie pour la découverte du monde, la même innocence.
Dans notre tradition familiale, atteindre 120 ans n’est pas un rêve insensé. La Bible, après tout, ne dit pas autre chose. Il n’y a pas besoin aujourd’hui de faire un grand effort d’anticipation pour imaginer que bientôt, le fait de disparaître à 80 ans sera considéré comme un terme prématuré, à moins que les circonstances écologiques, les nouveaux modes de vie et les nouveaux risques sanitaires, ne soient gros de graves et imprévisibles régressions. Sauf catastrophe, l’espérance de vie ne cessera de croître et nos descendants auront une pensée émue pour les hommes de l’an 2000 qui mouraient à 80 ans, tout comme aujourd’hui nous avons peine à penser qu’au XIX e  siècle, la mort, lorsqu’elle survenait entre 30 et 50 ans, n’était pas considérée comme prématurée, et que la vie amoureuse, pour une « femme de trente ans », se conjuguait déjà au passé.
Nous connaissons tous aujourd’hui des octogénaires en pleine forme physique et intellectuelle. Nous n’aurions même pas l’idée de les questionner sur leur âge si eux, par coquetterie, fierté, goût de l’épate ou du coup de théâtre, ne nous dévoilaient soudain une réalité objective qui ne répond chez eux à rien de vécu, ni dans leurs os, ni dans leur cœur, ni dans leurs muscles, ni, pour beaucoup, dans leur sexe. Et chez nous à rien de visible. On peut donc paisiblement imaginer et envisager sans extrapolation audacieuse que les 120 ans soient atteints, dans un futur proche, exactement comme les 80 le sont aujourd’hui. Cela ne relève en rien de la science-fiction et cela ne signifie pas non plus que les cent-vingtogénaires garderont une peau tendue et lisse. L’« air vieux » est plus lié à l’absence de projet de vie d’un individu qu’à la présence de rides. Vous voulez ressembler à vos 20 ans ? Étiez-vous si bien que cela à 20 ans ? Ce n’est pas le caractère lisse d’un visage qui en fait la beauté, c’est la profondeur de l’âme et l’acuité du regard intérieur. « Car le jeune homme est beau mais le vieillard est grand […]. Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais dans l’œil du vieillard, on voit de la l

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