Guide nutritionnel du diabétique
126 pages
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Guide nutritionnel du diabétique , livre ebook

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Description

Quels sont les mets sains, quelles sont les boissons/tisanes efficaces ? Quels sont les aliments que je dois éviter ? Privilégier ? Afin de garder ma glycémie stable, de profiter de la vie, tout en me mettant à l’abri des complications ? Cet ouvrage répond de manière élaborée et précise aux inquiétudes des personnes diabétiques, qui ont du mal, quelquefois à faire le choix et effectuer le tri sur la pléthore de recommandations, d’astuces qui leur sont proposées. Qu’il s’agisse du diabète de type 1, de type 2, du diabète gestationnel, du diabète insipide, et même des formes rares de diabète, vous comprendrez enfin à travers cet outil, le fonctionnement de votre organisme et les gestes simples à adopter vis-à-vis de vos difficultés personnelles (libido, glycémie, malaises, inconforts divers) à travers les informations détaillées et illustrées en couleur. Plus de 50 recettes de boissons et plats « africains » ! Tel est le bonus que nous vous offrons afin de vous montrer comment joindre la théorie à la pratique !

Informations

Publié par
Date de parution 26 août 2022
Nombre de lectures 29
EAN13 9782384544028
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,3000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Page de titre
En mémoire de papa Téku, de toutes les personnes décédées du diabète,
À vous qui actuellement peinez au quotidien avec cette maladie : difficultés financières, prise en charge difficile, malaises, frustrations, bobos divers, douleurs…
Puissiez-vous trouver dans cet ouvrage, la direction pour une meilleure alimentation, la santé, la longévité et le bien-être qui vont avec…
AVANT-PROPOS
Ma toute première expérience avec le diabète remonte à ma plus tendre enfance, particulièrement durant les grandes vacances chez ma grand-mère Cathérine. Depuis le plus jeune âge, nous passions systématiquement nos vacances au « village » chez grand-mère durant 1-2 mois et étions donc déconnectés de la ville, ses facilités, et attractions diverses. Les premières semaines étaient assez difficiles ; il fallait réapprendre à aller puiser de l’eau à la source, 10, 15, 20 l quelquefois à porter sur la tête, il fallait réapprendre à aller chercher du bois, il fallait réapprendre à parcourir de longues, très longues distances pour aller au champ, au marché, ou pour rendre visite, et rien qu’en cela les vacances représentaient une immersion totale dans une réalité complètement différente ! Pas de télévision, pas de radio, pas de taxi, pas d’électricité, uniquement la lampe tempête, pas de robot-mixeur, pas de, pas de…
J’avais 15 ans à l’époque lorsque pour la première fois, au détour d’une conversation entre « Macatha » 1 et ma tante Jeanne, j’avais appris qu’il y’avait un de mes grands-oncles, le petit frère de grand-mère qui venait de se faire amputer la jambe droite « parce qu’il a le sucre dans le sang » ; traduction littérale des termes utilisés par ma tante en langue maternelle. Elle avait appris la nouvelle dans la journée, et en informant grand-mère par cette occasion elle en profita pour se concerter avec elle sur le choix du menu à cuisiner pour lui rendre une visite de courtoisie.
« Parce qu’il a le sucre dans le sang »…
À l’instant où j’avais écouté cette phrase, mon cerveau tenta de se représenter instantanément l’image ; je voyais dans mon esprit le sang circuler dans les veines et j’essayais d’y insérer des morceaux de sucre. D’une manière ou d’une autre, j’avais du mal à concevoir que l’on puisse avoir des morceaux de sucre blanc dans les veines parce que systématiquement la question qui venait à mon esprit était « comment son sang va alors bien circuler ? » une réflexion de gamine certes, mais c’était déjà problématique pour moi de comprendre comment mon grand-oncle avait pu se faire opérer de la jambe, juste « parce qu’il avait le sucre dans le sang » pour tout vous dire, je ne voyais pas de lien entre le sucre et la jambe amputée.
À l’écoute de cette nouvelle, je ressentis une grande tristesse pour mon grand-oncle, papa Tékù tel que nous l’appelions affectueusement. Je le connaissais très bien : c’était un homme passionné par l’agriculture, les travaux champêtres et l’élevage. Tenez, il avait dans sa cour tous types d’animaux dont il faisait un élevage domestique : lapins, cochon d’Inde, poules, dindes, oie, chien, chats, tortue, une série de volailles dont je ne rappelle même pas le nom, car c’étaient des espèces atypiques et pas communes. Une fois, je me rappelle aussi avoir vu dans sa cour une autruche et même un œuf de celle-ci qu’il nous avait présenté à mes cousins et moi lorsque nous lui avions rendu visite ; sa cour était vaste et bondée d’animaux et il avait solidement aménagé les contours de sa maison afin qu’ils ne s’échappent pas.
Ce n’était pas tout.
Il vivait à des kilomètres éloignés de Macatha, et puisqu’elle avait ses champs les plus vastes tout près de chez lui (c’est là qu’elle était née et avait grandi), nous avions eu une certaine proximité avec lui. En bordure de l’un des champs de grand-mère, tout près de la source d’eau, il possédait une plantation immense de canne à sucre qui faisait d’ailleurs sa réputation dans toute la localité ; canne à sucre normale, canne à sucre des jumeaux, canne à sucre juteuse ; il possédait toutes les variétés ! Il récoltait du vin de raphia, lorsqu’il savait que nous étions au champ, il ne manquait jamais de nous apporter des cannes à sucre, ou du vin de raphia, pour notre plus grand plaisir !
Rigoureux, très discipliné et travailleur, papa Téku m’avait marqué par sa nature atypique qui avait retenu mon attention dès mon jeune âge, alors, ayant appris la nouvelle, je ne comprenais toujours pas pourquoi un tel homme si robuste et solide avait fini par se faire amputer la jambe pour une « simple histoire de sucre… »
J’étais triste, et je fus emprise d’une compassion instantanée pour lui.
Même si je ne comprenais pas vraiment, je m’étais abstenu de poser des questions à grand-mère et tata Jeanne, car je craignais qu’elle ne soit pas en mesure de m’expliquer davantage ce dont il était question. Je restais donc pensive et perdue dans mes cogitations.
• On va donc lui préparer quoi pour lui apporter ? Avait interrogé tata Jeanne pour prendre l’avis de grand-mère.
• Il aime le taro, on le lui apportera suggéra Macatha.
• Um um, non ! Sa femme m’a dit qu’on lui a interdit certains aliments, comme le couscous, le foufou, le Médô 2 et aussi les aliments qui ont l’huile de palme, zéro Pilé 3 , sauce jaune…
• Héééé et il mange alors seulement quoi ? répliqua grand-mère interloquée, puisque les aliments interdits constituaient l’ossature, la base alimentaire de notre culture.
• Moi-même je ne sais pas, la dernière fois que je l’ai vu, il avait beaucoup maigri.
• Il ne va pas maigrir comment, il mange d’abord quoi ???
• Stp, laisse-moi, j’ai aussi du mal à comprendre. Qu’allons-nous donc lui préparer ?
• Préparons-lui un « petit » taro, avec le Na’a Ké 4 , il ne mourra pas pour avoir mangé une petite quantité de ce repas, conclut Macatha, avec une fermeté tout aussi affectée par cette nouvelle tel que je pus le voir à ses yeux.
• C’était la première fois que j’entendais parler du diabète…
Les années vont suivre et je vais toujours apprendre de tristes nouvelles de décès dans la grande famille élargie ; des personnes que je connaissais, celles que je ne connaissais pas, mais avec lesquelles existait un lien de parenté, et au nombre des causes de décès ; « parce qu’il/elle avait le sucre dans le sang », va revenir assez régulièrement.
Ceci va cristalliser en moi l’idée selon laquelle « le sucre dans le sang est dangereux », « le sucre dans le sang tue », mais n’ayant pas eu plus d’informations à ce sujet, j’avais toujours du mal à comprendre cette maladie qui tuait autour de moi et qui par la même occasion suscitait en moi des sentiments étranges : mystère, contradictions, peurs, angoisses…

Voilà comment plus jeune, « le sucre dans le sang » avait réussi à s’imprégner de manière indélébile dans mon cerveau en suscitant inconsciemment en moi le désir de mieux comprendre, et si possible de m’en prémunir.
Je vais découvrir la définition réelle du « sucre dans le sang » dont le nom véritable est diabète, des années plus tard ; premièrement à travers le cours de Biologie en classe de terminale, et plus en profondeur à l’université en Troisième année de biochimie précisément à travers la fameuse « BC 302 » ; le module sur le métabolisme des glucides.
C’est véritablement à partir de ce moment que va se clarifier définitivement ma compréhension du diabète !
L’exercice de ma profession des années plus tard aussi va me permettre de toucher du doigt la réalité concrète de cette pathologie qui possède à certains égards un lien indéniable avec l’alimentation et les habitudes alimentaires.
De la théorie apprise à l’université à la réalité des consultations quotidiennes ; le fossé était énorme ! Je l’ai appris à mes dépens, je l’ai découvert à travers les ravages commis par celle-ci tout autour de moi.
J’ignore quelle est votre propre expérience avec cette pathologie, mais à tout égard, je m’étais promis qu’il ferait l’objet d’un ouvrage entier. Car je dois le souligner, cette modeste expérience en cabinet qui date de 9 ans déjà m’a aussi permis de réaliser ceci :
• La compréhension du diabète d’une personne à une autre n’est pas la même et à plein d’égard erronée.
• La plupart résument le diabète à une pathologie unique qui se « soigne » systématiquement de la même manière, quels que soient les cas, ce qui bien évidemment n’est pas le cas.
• Nombre de personnes se sont tournées exclusivement vers les soins traditionnels mettant complètement de côté l’aspect nutritionnel.
• Plusieurs patients également m’ont révélé « qu’ils ont été interdits de glucides », de tels ou tels autres aliments sous risque de malaises graves/danger de mort au nom de leur statut de diabétique, ce qui est assez exagéré.
• De nombreuses personnes souffrant de diabète qu’il m’a été donné de rencontrer banalisent beaucoup trop cette pathologie en ignorant les effets secondaires irréversibles qu’elle entraîne.
Et si je dois rajouter à ceci les demandes multiples de conseils individuels, de questions au sujet du diabète, il est clair que le besoin d’en savoir plus, l’importance de clarifier tous les contours de cette maladie, en revenant sur l’aspect nutritionnel est une urgence !
Cet ouvrage en soi était donc une évidence…
Nous reviendrons donc sur la définition réelle de cette pathologie, les causes, les conséquences, le lien avec l’alimentation, en insistant particulièrement sur les règles nutritionnelles indispensables à respecter pour un patient diabétique, sans oublier l’hygiène de vie qui doit l’accompagner en parallèle, évidemment en prenant en considération notre héritage culinaire africain, ainsi que nos pratiques alimentaires africaines !
Prenez donc votre temps à la lecture de cet ouvrage, notez si nécessaire les points qui touchent votre réalité ou votre cas précis, et ne manquez pas de mettre en pratique les conseils, évidemment en plus des recommandations de votre médecin.
Une seconde lecture ne serait pas exagérée, un partage frate

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