240
pages
Français
Ebooks
2018
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2018
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Publié par
Date de parution
31 janvier 2018
Nombre de lectures
3
EAN13
9782738138101
Langue
Français
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Date de parution
31 janvier 2018
Nombre de lectures
3
EAN13
9782738138101
Langue
Français
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© O DILE J ACOB , FÉVRIER 2018 15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
ISBN : 978-2-7381-3810-1
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
Avertissement
Les informations présentées dans cet ouvrage ont pour but de vous aider à faire des choix éclairés concernant votre santé et votre bien-être. Avant d’entreprendre tout programme nutritionnel et physique, il est recommandé de consulter un médecin.
Préface
Dr Yann Rougier 1
« L’avenir ce n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons en faire ! »
Henri B ERGSON 2
Cette courte citation philosophique nourrit une vision nouvelle de toutes ces énergies vitales qui semblent échapper à notre contrôle, et sur lesquelles pourtant nous avons « un pouvoir » (conscient ou à développer). Cette vision plus globale de la prévention et cet élan scientifique et humain ont guidé tous mes travaux depuis trente-cinq ans ; et c’est dans cet esprit que j’ai rédigé la préface de cet ouvrage.
La santé est un bien précieux ; un trésor envié par celui qui est durablement malade ou souffrant. L’art de guérir, la médecine, est un métier exigeant mais gratifiant lorsque l’on ressent au plus profond de soi-même l’émotion précieuse « d’aider autrui à moins souffrir », de pouvoir prévenir une souffrance, un mal-être chronique ou un vieillissement prématuré.
Notre médecine actuelle – nous l’appellerons la « médecine des hommes » –, très technologique et biochimique, est de plus en plus souvent critiquée. Elle ne le mérite pas ! Elle sauve chaque jour des milliers de vies, essentiellement menacées par des symptômes aigus (chirurgie, traumatologie, greffes, pontages…). Il faut donc continuer à croire en la force de la recherche, à la soutenir et à la financer. Peut-être pourrions-nous juste évoquer un nécessaire élan vers « plus d’humilité », de « naturalité » et, parfois même, un peu plus d’humanité !
La médecine d’aujourd’hui change les cœurs (de chair !), répare les os, greffe des membres et des organes… Elle a triomphé, dans la première moitié du XX e siècle, d’une peur majeure de l’humanité : les épidémies. Comment alors éviter le sentiment très tentant de « toute-puissance » ? Ce sentiment est presque acceptable pour les « réponses-traitements » de la majorité des maladies aiguës : multitraumatismes, diverses bactéries et chirurgies en tous genres. Mais un constat lucide nous impose rapidement une grande humilité face aux maladies chroniques (le monde sans limite des mutations virales, des maladies dégénératives : cancers, maladies auto-immunes ou génétiques, dépressions…) ; face aux processus de vieillissement prématuré ; et aussi, avec plus de légèreté morale (mais pas moins de douleurs corporelles), face à toutes les maladies du « mal-être » au quotidien : surpoids, fatigue chronique (physique et psychique), subdépression, stress multiples allant jusqu’au burn-out, allergies, intolérances, arthrite, arthrose, fibromyalgie… Toutes ces maladies du « corps-esprit souffrant », fondamentalement non mortelles, mais quotidiennement intolérables, usantes et donc non vivables.
Les diagnostics, de plus en plus élaborés, donnent des noms de plus en plus spécialisés, des classes, des sous-classes… Mais pas de « médicaments guérisseurs ». Ils aboutissent à des programmes enrichis de multiples protocoles, mais n’offrent pas de réponse précise issue de cette « médecine des hommes ». En un mot : des rémissions, mais pas de guérison !
Pourquoi ? Parce que ces maladies, ces mal-être chroniques, impliquent l’être humain tout entier : corps et esprit confondus ! S’opposant ainsi, presque point par point, à l’hyperspécialisation et au découpage du corps humain à l’infini…
L’hyperspécialisation devrait absolument aller de pair avec l’hyperhumanisation… pour garder « figure humaine » et respect à tous nos patients.
C’est pour cela que j’ai accepté avec plaisir et motivation de préfacer cet ouvrage. Helena Compper nous propose des réponses pratiques qui revalorisent les réponses naturelles de guérison dont est capable (infiniment capable !) notre organisme . Cette « médecine-du-Corps » est certes la plus « primitive » (elle a permis à notre organisme de survivre pendant les milliers d’années qui ont précédé la science), mais elle reste prioritaire. C’est seulement lorsqu’elle est dépassée (membres brisés, trop forte fièvre, déshydratation, accidents vasculaires aigus, traumatismes…), que la « médecine des hommes » devient irremplaçable.
Les trois siècles de cohabitation fraternelle entre ces deux médecines nous ont enseigné une règle fondamentale : la « médecine des hommes » doit seconder, épauler la « médecine du corps » ; jamais l’affaiblir ou, pire, l’anéantir . La « médecine du corps » ne peut dialoguer qu’avec la partie la plus humaine de la science, dans cet espace où la pensée reste en conscience et où l’émotion peut s’avérer thérapeutique. C’est dans ce même espace que ma passion depuis trente-cinq ans (les neurosciences appliquées) rejoint point par point la vision pratique et humaine développée dans cet ouvrage.
En effet, les neurosciences posent un postulat fondamental : tout ce qui est « vivant et humain » sur la planète Terre respire, se nourrit, se protège, pense et ressent des émotions . Cela s’appelle (fort joliment) les « cinq facteurs du vivant ». Ces facteurs ont une égale importance pour réveiller, soutenir et valoriser la « médecine du corps » (la seule énergie interne qui peut faire évoluer positivement les maladies chroniques, secondée sans faille par la « médecine des hommes »).
Vous souffrez, vous êtes fatigué(e) – parfois usé(e) – vous semble-t-il, votre vie se rétrécit (physiquement et moralement) ? Vous avez tout essayé ? Tous les médicaments ? Alors, vous avez constaté que leur efficacité va souvent en diminuant au fil des mois, quand leurs effets secondaires vont en augmentant. Mais en lisant attentivement cet ouvrage vous allez comprendre que votre manière de respirer, de vous nourrir, de vous dépolluer, de vous protéger du stress et des pressions trop fortes, de gérer plus harmonieusement vos émotions est la clé de votre renaissance… Cette clé est cachée dans les déséquilibres de votre quotidien. Le programme biosystémique nous permet de devenir acteur de notre santé et de notre prévention anti-âge .
L’élan de la biosystémique répond donc en écho à la déclaration de notre confrère Dennis T. Jaffe : « Aujourd’hui, il faut prendre conscience que la médecine moderne a atteint un point où elle ne peut garantir le bien-être sans notre coopération active […]. Notre pouvoir de prévenir et de guérir est beaucoup plus fort que nous le croyons. »
Helena Compper est une « professionnelle de santé », éthique et très bien documentée, qui vous offre le meilleur de son expérience et, assurément, cette précieuse clé pour développer votre pouvoir anti-âge et votre mieux-être.
Je vous adresse un dernier clin d’œil amical, à la lumière de mes trente-cinq années au service de l’humain ; face aux difficultés majeures de notre vie, et donc face à la maladie, nous sommes tous attirés par une forme de facilité, de raccourcis qui se traduisent dans nos têtes par : « Mais je n’y suis pour rien, moi ! C’est plutôt de la faute de ceci ou cela, de untel ou unetelle… » « Mes médecins sont les seuls responsables de ma santé et j’attends d’eux le médicament, la molécule qui va me guérir ! » Alors voici un conseil essentiel : continuez à faire totalement confiance à la médecine des hommes mais devenez au plus vite un acteur de votre guérison, de votre prévention anti-âge, de votre vie !
Ne vous obnubilez pas sur une seule voie de santé ou de prévention, que ce soit la nourriture, la détox, la respiration, la relaxation, ou la méditation…
Adoptez les « réflexes de santé » du programme biosystémique : rééquilibrez « juste un peu » chacun de vos facteurs du vivant (cela veut dire tous ; à égalité d’importance !), grâce aux excellents conseils du livre que vous avez entre les mains.
Bonne route et bonne vie…
Monaco, le 14 janvier 2018
1 . Médecin spécialiste (université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI), passionné de neurosciences appliquées, de nutrition-santé, de psycho-neuro-immunologie (Boston, États-Unis). Membre fondateur de la WHealth Found dédiée à la prévention, aux programmes anti-âge et à l’accompagnement thérapeutique des maladies dégénératives chroniques (Applied Delta-Medicine).
2 . Henri Bergson (18 octobre 1859-4 janvier 1941) est un philosophe français, prix Nobel de littérature en 1927.
Avant-propos
Convaincue que vieillir est un destin mais que bien vieillir est un choix, je souhaite vous délivrer à travers cet ouvrage les clés de la revitalisation biocellulaire.
Ce livre est l’aboutissement des longues années de passion et de recherches qui ont donné vie à la Biosystémie : la première méthode anti-âge, intégrant science et art de vivre, qui parvient à rendre l’accélération de vieillissement réversible.
La Biosystémie est un programme de beauté et de rajeunissement multidimensi