Opération coup de poing agriculture , livre ebook

Edilivre - Christophe Madeke

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62 pages

Français

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Description

Les pays qui peinent à développer leur agriculture sont ceux où les cultivateurs n’ont pas les moyens de s’acheter un tracteur agricole nécessaire pour ce travail. Pour augmenter

rapidement la production agricole d’un village ou une région dans ces pays, le plus simple

serait qu’avec des machines agricoles l’Etat réalise de grandes plantations à partager aux

paysans auxquels il donnera une formation agricole et des semences. En compensation au moment de la récolte les paysans donneront une partie de leur récolte à l’Etat.

« L’opération coup de poing agriculture » propose mieux, c’est-à-dire la mise en place de

petites unités mécaniques pour l’agriculture (UMA) qui auront pour principal but de :

- Réaliser des plantations en partenariat avec des paysans avec lesquels il y aura un contrat de partage de production

- Réaliser des plantations pour des particuliers moyennant finances ou à crédit

- Réaliser des plantations appartenant à l’UMA

- Créer des circuits de vente ainsi que de petites unités de transformation des produits

agricoles.

C’est un concept d’entreprise de type coopérative sous contrôle de l’Etat ou d’une ONG.

Sujets

Sciences économiques

Droit

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Publié par	Edilivre
Date de parution	03 septembre 2021
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414546091
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-54610-7

© Edilivre, 2021
Préface
Dès les premières années des indépendances des pays d’Afrique au sud du Sahara l’agronome René Dumont publiait son livre prophétique intitulé : « L’Afrique noire est mal partie ». Soixante ans plus tard ses prédictions se sont avérées exactes. Les pays d’Afrique noire n’ont pas décollé économiquement parce qu’ils n’ont pas choisi la bonne base de développement qui est l’agriculture et l’élevage car un pays qui ne produit pas ce qu’il consomme ne peut pas prétendre à un développement véritable. Ils se sont plus intéressés à l’argent facile de l’exploitation minière, la mère de la corruption à grande échelle et des guerres qui ont endeuillé et détruit les quelques infrastructures réalisées. Malgré de faramineuses recettes minières ces pays semblent tourner au rond-point du sous-développement, de l’endettement excessif et des crises socio-économiques et politiques.
Mon pays le Mbokanabisso qui n’était pourtant pas si mal parti ne s’en est pas mieux sorti que les autres, bien que devenu pays pétrolier depuis les années 1970. Aujourd’hui il se retrouve avec une dette colossale et les 60 % du peuple vivant sous le seuil de pauvreté.
Augmenter sensiblement la production agricole passe par l’utilisation de machines agricoles mais le cultivateur africain n’a pas les moyens de s’en procurer et l’état se retrouve le mieux placé pour donner cette dynamique ; c’est pourquoi après la désolation créée par la guerre civile qui a endeuillé notre pays, en 2004 j’avais écrit au Ministre de l’agriculture pour lui proposer la mécanisation de l’agriculture en utilisant l’argent du pétrole mais rien n’avait été fait. En 2009 après la nomination d’un nouveau Ministre au département de l’agriculture, je lui ai adressé la même lettre pour proposer la mécanisation de l’agriculture. Trois mois plus tard, avec plaisir j’ai suivi à la télé le Ministre de l’agriculture parlant de la mécanisation de l’agriculture mais cinq ans plus tard la population n’a pas senti l’augmentation annoncée de la production agricole malgré les fonds qui avaient été alloués. À contrario le pays est encore entré dans une crise multidimensionnelle difficile à expliquer au vu des énormes revenus pétroliers engrangés pendant cette période.
Les raisons des échecs des programmes de développement des pays d’Afrique subsaharienne sont nombreuses mais la principale est qu’on ne met pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut en préférant élever à de grands postes des parents et courtisans incompétents qui ont pour principal objectif l’enrichissement illicite. L’échec de la mécanisation de l’agriculture est dû à cette première raison et au fait que l’État a travaillé seul sans impliquer les paysans auxquels il se devait de transmettre la culture de l’agriculture mécanisée. Et comme chez nous ce qui appartient à l’État appartient à tout le monde et à personne, la chose publique a été négligée ou détournée à d’autres fins par les gérants et les travailleurs. Si Monsieur le Ministre avait eu la bienséance de discuter avec celui qui lui avait proposé cette idée, peut-être lui aurait-il donné des conseils utiles. S’il avait bien voulu écouter mon point de vue sur la mécanisation de l’agriculture, je lui aurai proposé « l’opération coup de poing agriculture » le concept qui est développé dans ce livre pour faire la mécanisation de l’agriculture à moindre coût avec la participation des paysans.
Ce qui rend difficile l’augmentation de la production agricole est la nécessité impérieuse d’utiliser les machines...

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