Le nouveau testament et les droits de l’Antiquité , livre ebook

Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole - Jean Dauvillier ,
composé par Marie-Bernadette Bruguière

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374 pages

Français

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« Cet ouvrage offert grâce au labeur de Marie-Bernadette Bruguière, et à l’aide de l’Université dans laquelle Jean Dauvillier avait accompli une carrière de plus de quarante ans, s’ajoutant aux Temps apostoliques, et aux innombrables études d’histoire du droit et d’histoire des Églises orientales, invite à méditer sur l’étendue des connaissances et la perspicacité d’un maître qui figure au premier rang d’une génération d’historiens du droit d’une exceptionnelle valeur... À ces exemples qui valent pour tous ceux qui aiment et respectent la culture, “qu’ils croient au Ciel ou qu’ils n’y croient pas”, s’ajoutent, pour les premiers, des leçons d’une autorité singulière. Jean Dauvillier a œuvré, par ses travaux, pour faire connaître les richesses de ces Églises d’Orient, dont les pontificats récents ont proclamé la valeur et déploré les épreuves. En étudiant, avec son impeccable science de juriste, les textes du Nouveau Testament, Jean Dauvillier a montré, mieux que tout autre, que les enseignements de Jésus s’inscrivaient dans le cadre d’une culture juridique héritée des anciens droits des contrées orientales. Ses démonstrations concourent à consolider la foi des chrétiens dans la réalité des enseignements de Jésus, et dans l’organisation de l’Église à partir de ses préceptes... » (Extrait de la préface de Germain Sicard)

Sujets

Christianisme

Antiquité

Église

Nouveau Testament

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Publié par	Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole
Nombre de lectures	0
EAN13	9782379281020
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le nouveau testament et les droits de l’Antiquité
Jean Dauvillier
Marie-Bernadette Bruguière (éd.)

Éditeur : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l’Université des Sciences sociales de Toulouse Année d'édition : 2005 Date de mise en ligne : 4 janvier 2021 Collection : Études d’histoire du droit et des idées politiques ISBN électronique : 9782379281020

http://books.openedition.org

Édition imprimée ISBN : 9782915699111 Nombre de pages : 506

Référence électronique
DAUVILLIER, Jean. Le nouveau testament et les droits de l’Antiquité. Nouvelle édition [en ligne]. Toulouse : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2005 (généré le 06 janvier 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/putc/13052>. ISBN : 9782379281020.

Ce document a été généré automatiquement le 6 janvier 2021. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères.

© Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2005
Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540
« Cet ouvrage offert grâce au labeur de Marie-Bernadette Bruguière, et à l’aide de l’Université dans laquelle Jean Dauvillier avait accompli une carrière de plus de quarante ans, s’ajoutant aux Temps apostoliques , et aux innombrables études d’histoire du droit et d’histoire des Églises orientales, invite à méditer sur l’étendue des connaissances et la perspicacité d’un maître qui figure au premier rang d’une génération d’historiens du droit d’une exceptionnelle valeur… À ces exemples qui valent pour tous ceux qui aiment et respectent la culture, “qu’ils croient au Ciel ou qu’ils n’y croient pas”, s’ajoutent, pour les premiers, des leçons d’une autorité singulière. Jean Dauvillier a œuvré, par ses travaux, pour faire connaître les richesses de ces Églises d’Orient, dont les pontificats récents ont proclamé la valeur et déploré les épreuves. En étudiant, avec son impeccable science de juriste, les textes du Nouveau Testament, Jean Dauvillier a montré, mieux que tout autre, que les enseignements de Jésus s’inscrivaient dans le cadre d’une culture juridique héritée des anciens droits des contrées orientales. Ses démonstrations concourent à consolider la foi des chrétiens dans la réalité des enseignements de Jésus, et dans l’organisation de l’Église à partir de ses préceptes… » (Extrait de la préface de Germain Sicard)
Sommaire
Préface
Germain Sicard
Avant-propos
Marie-Bernadette Bruguière
Liste des sigles et abréviations Ancien testament Nouveau Testament Textes anciens Dictionnaires, ouvrages, collections et périodiques
En guise d’introduction : « défense de mon ouvrage sur les institutions chrétiennes aux temps apostoliques »
Première partie : Droit romain
Titre I : Droit public
Chapitre I : Le tribut à César
Chapitre II : Les obligations des publicains et le texte évangélique de Zachée
Chapitre III : Saint Paul et la preuve de la citoyenneté romaine
Titre II : Droit pénal
Chapitre IV : Le procès du Christ 1. L’arrestation et le procès devant le Sanhédrin. 2. Le procès devant Pilate.
Chapitre V : Les procès de Saint Paul
Chapitre VI : Le jugement de Saint Jacques le Majeur par un prince allié de Rome
Titre III : Droit privé
Chapitre VII : IUS civile : le procurateur Félix et le second mariage de la « Reine » Drusilla
Chapitre VIII : IUS gentium : le droit maritime dans les Actes des Apôtres
Deuxième partie : « IUS peregrinorum »
Titre I : Droit grec et hellénistique
Chapitre IX : Le droit du mariage dans les cités Grecques et Hellénistiques d’après Saint Paul
Titre II : Droits orientaux
Sous-titre I : Droit des personnes
Chapitre X : Le mariage de la Sainte Vierge
Sous-titre II : Droits des personnes
I. Droits réels
Chapitre XI : La parabole du trésor et les Droits orientaux
Chapitre XII : La parabole des vignerons homicides, le louage de chose et l’usurpation de propriété
II. Droits des obligations
Chapitre XIII : La parabole du bon pasteur
Chapitre XIV : La parabole des mines ou des talents et le « contrat pour faire fructifier » (§ 100-103) du code de Hammurabi
Chapitre XV : Le contrat de prêt dans le nouveau testament
Chapitre XVI : La parabole de l’économe infidèle et le contrat litteris
III. Droit successoral
Chapitre XVII : La parabole du fils prodigue et le partage d’ascendant
Troisième partie : Les débuts du droit de l’église : aux origines de l’épiscopat et du sacerdoce
Chapitre XVIII : La hiérarchie primitive aux temps apostoliques
Chapitre XIX : L’avènement de la hiérarchie définitive 1. La disparition de la hiérarchie itinérante. 2. La généralisation de l’épiscopat monarchique. 3. La continuité apostolique et la collégialité de l’épiscopat. 4. La primauté de l’évêque de Rome. 5. Les presbyteri secundi ordinis. 6. Le privilège des confesseurs de la foi. 7. La renonciation à l’épiscopat. 8. La déposition des presbytres et des évêques et le problème des ordinations irrégulières. Conclusion de la troisième partie :
Préface
Germain Sicard

Dans la nuit du 5 février 1983, le professeur Jean Dauvillier « s’endormit dans le Seigneur », après avoir accompli une œuvre scientifique considérable, fruit de plus de cinquante années de recherche. La liste de ses travaux a été publiée en tête du volume de Mélanges qui lui avait été offert en 1979 par ses collègues et amis. Leur nombre et leur diversité témoignent de sa puissance de travail et de la multiplicité des orientations de ses recherches : histoire du droit français, histoire des costumes, sociologie religieuse, droit canonique occidental et droit ecclésiastique français, droit canonique oriental et histoire des Églises orientales, droit romain et droits orientaux de l’Antiquité. Il avait espéré réunir en un volume les résultats de ses études réalisées à partir des textes du Nouveau Testament. Sa connaissance des différentes langues de l’Antiquité lui conférait une autorité singulière pour en traiter. Outre le latin et le grec, Jean Dauvillier lisait l’araméen, le syriaque, l’hébreu, utilisait le sumérien, l’akkadien, l’arabe, l’arménien, le copte...
Ce qu’il n’a pu achever dans sa vie est présenté maintenant au public cultivé par son élève, collègue et amie Marie-Bernadette Bruguière. Elle indique, dans l’avant-propos, comment elle a procédé pour réunir les travaux du maître, imprimés ou manuscrits, pour mettre au point ce qui était ébauché, et compléter les informations à partir de travaux récents. Il convient d’ajouter que ces interventions, nombreuses et discrètes, ont exigé de sa part un travail considérable, sans lequel l’œuvre de Jean Dauvillier n’aurait pu être présentée dans sa plénitude.
Il revient seulement au rédacteur de la préface, lui aussi élève puis aussi collègue et ami du professeur Jean Dauvillier, d’exposer au lecteur quelques lignes de force de cet ouvrage, né de la décision d’un universitaire croyant d’utiliser ses profondes connaissances des cultures de l’Antiquité pour éclairer la signification des documents du Nouveau Testament, contemporain des premiers groupes de fidèles de Jésus-Christ.
Dans le cours de cette présentation aux lecteurs des richesses de l’ouvrage de Jean Dauvillier, on suivra à peu près l’ordre dans lequel l’auteur avait réparti ses chapitres, chacun d’eux étant consacré à une institution évoquée dans les écrits néotestamentaires.
Le premier se réfère à une disposition du droit public et fiscal romain, le « tribut à César », évoqué expressément dans un passage célèbre rapporté par les trois évangiles synoptiques : les Pharisiens, qui sont avec l’aristocratie sacerdotale des Sadducéens les vrais chefs re