Aventure PME !
153 pages
Français

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Description



Diriger son entreprise, créer sa propre société : un formidable challenge qui implique beaucoup d’engagement, de responsabilités, de prise de risque et de stress.



Mais c’est aussi une extraordinaire aventure vers la réalisation de soi, la liberté et la réussite !



Un métier qui vous demande d’être capable à la fois de construire une stratégie gagnante, de conduire une équipe vers le succès et d’optimiser toutes les fonctions de l’entreprise.



Bien au-delà des informations théoriques, l’auteur s’appuie sur sa propre expérience de P.-D.G. pour vous préparer à cette mission difficile, qui demande de nombreuses qualités et des connaissances dans tous les domaines.



Il vous fait vivre tout ce que la fonction de dirigeant implique d’engagement et de tensions mais aussi toutes les satisfactions qu’elle apporte.



À travers 150 conseils pratiques pour décider, organiser et mobiliser, l’auteur vous démontre qu’il n’est pas nécessaire d’être né entrepreneur pour diriger une entreprise !





Qui sont les acteurs ?

L'entreprise

L'équipe

Le leader

Les partenaires extérieurs



Quel projet et sa mise en oeuvre ?

Avoir une idée, une vision, une stratégie claire

Quelle stratégie par fonction ?

Plan financier et contrôle

Outils de gestion en pratique



Comment maîtriser le changement ?

Gestion de crises

Restez le maître du changement


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 février 2020
Nombre de lectures 9
EAN13 9782378904753
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Aventure PME !



Aventure PME !
150 conseils pour décider, organiser, mobiliser et se dépasser
Auteur : Patrick DUSSOSSOY
Édition 2020
© GERESO Édition 2011, 2014, 2016, 2018, 2020
Direction de collection : Catherine FOURMOND
Suivi éditorial et conception graphique intérieure : GERESO Édition
Illustration : © Oksana Latysheva/istockphoto.com
www.gereso.com/edition
e-mail : edition@gereso.fr
Tél. 02 43 23 03 53 - Fax 02 43 28 40 67
Reproduction, traduction, adaptation interdites
Tous droits réservés pour tous pays
Loi du 11 mars 1957
Dépôt légal : Février 2020
ISBN : 978-2-37890-344-2
EAN 13 : 9782378903442
ISBN numériques :
eBook : 978-2-37890-474-6
ePub : 978-2-37890-475-3
Kindle : 978-2-37890-476-0
GERESO SAS au capital de 160 640 euros - RCS Le MANS B 311 975 577
Siège social : 38 rue de la Teillaie - CS 81826 - 72018 Le Mans Cedex 2 - France





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À tous les dirigeants de PME qui liront ces lignes, en leur souhaitant beaucoup de courage dans leur métier qui peut être enthousiasmant, mais qui demande une énergie incroyable. En espérant que ce livre puisse vous convaincre que la réussite de votre entreprise dépendra surtout de vous-même et de votre capacité à construire une stratégie gagnante et à mobiliser votre équipe.
À Yves et Antoine, mes chers amis qui m’ont toujours soutenu dans les passages les plus tumultueux, et qui nous ont quittés trop tôt.



Introduction
Mon parcours traditionnel avec une enfance studieuse, stricte mais facile, m’a conduit naturellement au métier confortable de banquier. Première étape d’une belle carrière promise dans des grandes entreprises. Quelques semaines d’un grand voyage et tout a basculé. Je tirais un trait brutal sur cet itinéraire rectiligne tout tracé. Par un hasard inattendu, je plongeais le même jour dans l’univers de la PME que je ne quitterai plus. Trois ans plus tard, je devenais P.-D.G. de l’entreprise que je venais de créer. Le métier dont beaucoup rêvent. Mais un métier plutôt impopulaire pour la majorité des Français. Et qui l’est devenu encore plus avec le comportement de quelques grands patrons qui ont perdu le sens des réalités. Avec cette manière brutale de nombreux responsables d’entreprises, de jeter à la rue des salariés pour maximiser leurs résultats financiers. Et pourtant, il est une multitude d’entreprises et beaucoup de leurs dirigeants, dont la conduite est très loin de ces excès.
Qui se cache en fait derrière un P.-D.G. ? Est-ce un exploiteur, un manipulateur, un despote, un privilégié ? Ou est-ce un champion, un aventurier, un homme de pouvoir, un général ? Est-ce un organisateur, un décideur, un super-commercial, un créatif, un inventeur, un meneur, un fonceur, un courageux ? Ou peut-être tout ceci à la fois. Vu de l’intérieur, ce métier est en tout cas passionnant, mais aussi totalement dévorant.
Une première question se pose avant d’entrer dans le sujet. Faut-il être né entrepreneur pour réussir à diriger une entreprise ? Question sur laquelle je me suis souvent interrogé avant de devenir moi-même entrepreneur. Enfant, je fus d’abord un bon soldat. J’étais l’aîné de sept ; je devais montrer l’exemple. Ce faisant, consciemment ou non, mes parents me préparaient très jeune à prendre des responsabilités. J’ai, paraît-il, bien tenu mon rôle.
J’ai été élevé avec des valeurs et des principes exigeants. J’y apprenais à mettre la barre toujours plus haute, à vaincre ma peur, à commander les autres. Expérience qui complétait bien des règles familiales strictes mais pas trop difficiles : il fallait travailler en classe, parce que la valeur suprême dans la vie était la réussite professionnelle.
Mes parents avaient décidé mon plan de carrière : ce serait une école d’ingénieur. Je suivais en parallèle Sciences économiques en cours du soir, pour apprendre et rencontrer un autre monde que celui de mon enfance. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me libérer du modèle familial. Période vécue à Paris avec un engagement fort dans le syndicalisme étudiant. Sans être un agitateur, plutôt un idéaliste optimiste. De ceux qui agissent, pas de ceux qui critiquent tout systématiquement.
Je trouvais mon premier emploi sans trop d’effort, par le réseau : chargé d’étude à la création d’une des premières start-up en France qui deviendra l’un des leaders mondiaux des services du numérique 30 ans plus tard, la société Athos.
Envie d’un peu d’aventure : je partais 15 mois plus tard pour la Nouvelle-Calédonie en coopération. Un titre ronflant d’économiste. La réalité fut beaucoup plus modeste. Je suis rentré de ce paradis parce que j’avais d’autres ambitions.
Un an après, j’intégrais l’INSEAD à Fontainebleau, où j’allais pendant un an acquérir les bases nécessaires à mes projets.
Ce fut ensuite la banque américaine J.P. Morgan, en commençant à New York. Exposition forte à une multinationale, et surtout à la finance. Retour à Paris. Je gérais l’équivalent de deux cent cinquante millions d’euros de crédit à trente ans. J’étais devenu quelqu’un d’important, tout au moins pour mes parents… Mais je n’arrivais pas à me situer dans ce monde de la banque et à m’y projeter pour l’avenir. Je ne m’y sentais pas bien. Je manquais de liberté. Je ne souhaitais pas faire partie de cette caste, de ce modèle.
Au retour d’une croisière, je remettais ma démission. C’est à ce moment-là, que j’ai vraiment commencé à ressentir l’envie d’entreprendre. La chance s’en est mêlée. Le soir même de ma démission, Pierre Prieux, P.-D.G. des bateaux Dufour, me proposait de le rejoindre. Le baron Bich, propriétaire de Dufour venait de racheter une petite entreprise en difficulté Tabur Marine. Pierre Prieux avait besoin d’un second. Ma vie d’entrepreneur commençait. J’entrais dans l’univers de la PME. Je gagnais ma liberté.
Tabur fabriquait des annexes. La société perdait beaucoup d’argent. Mais sa technologie était adaptée à un produit qui se développait rapidement, la planche à voile. Nous avons lancé en quelques mois la Dufour Wing qui fut la planche à voile la plus vendue au monde dès sa première année. En deux ans le chiffre d’affaires de la société était multiplié par cinq et les résultats devenaient exceptionnels.
Puis le grain de sable. Suite à un désaccord avec le baron Bich, Pierre Prieux démissionnait et quittait aussitôt le groupe. Solidaire, je refusais de prendre la direction de Tabur. Trois jours plus tard, j’étais dehors. En démissionnant j’étais libre ; libre pour un plus grand projet. L’envie d’entreprendre devenait très forte. Une envie qui s’est manifestée parce que j’ai bénéficié d’un concours de circonstances. Il fallait ce déclic.
La suite de l’histoire se construira progressivement à travers les exemples décrits dans le livre. Quelques mots cependant, pour en comprendre la chronologie.
L’étape suivante, ce fut le lancement et la réussite de Tiga. Un summum d’accomplissement. Ce fut une belle bataille totalement déséquilibrée contre notre concurrent principal Bic, mon ex-employeur, sur un marché qui commençait à s’effondrer peu après le lancement. Un jeu terriblement stimulant parce qu’il nous forçait à être hypercréatif et combatif, si nous voulions survivre. Une expérience dont la fin fut douloureuse. Six ans après la création de Tiga, deux banquiers ont brutalement coupé les vivres de la société. Conséquence de faibles pertes annoncées dans un contexte de trésorerie tendue, de très forte concurrence et d’une chute du marché de 50 % de son volume en cinq ans. Jouer la transparence avec ces deux banquiers fut de loin ma plus grosse erreur en plus de trente ans comme dirigeant. Trois ans plus tard, une assignation en dépôt de bilan pour un petit retard de paiement par une ancienne championne de l’équipe Tiga dont je n’avais pas renouvelé le contrat, Jenna de Rosnay, mettait la société en redressement judiciaire. Deux mois plus tard elle était reprise par l’un de ses actionnaires.
À partir de là, mes métiers se sont accompagnés de restructurations drastiques. Ce fut d’abord les spiritueux, comme responsable d’une filiale du groupe Rémy Cointreau, le rhum Mount Gay à la Barbade aux Antilles. Celle-ci avait été rachetée trois ans plus tôt. La reprise s’était mal engagée. La situation était inquiétante : usine tournant très en dessous de sa capacité, un grand procès avec le fournisseur principal qui affectait directement la qualité, ventes en déclin, pertes importantes. J’avais pour première instruction de licencier trois des quatre directeurs, causes de tous les maux m’avait dit mon supérieur direct. Instruction non suivie. Nous nous sommes tous mis au travail. À peine un an plus tard, la société était restructurée. Elle redevenait profitable.
Je reprenais ensuite une unité fabriquant de l’armagnac Clés des Ducs e

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