Vagabondage 2016
230 pages
Français

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Vagabondage 2016 , livre ebook

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Description

J'aime le voyage, la découverte, l'évasion et la rencontre.
De mes allers-retours il reste des mots et des images qui sont autant de coups de cœur et de sourires partagés.
Dans ce livre j'ai voulu partager avec toi, lectrice ou lecteur, les joies et les peines de 2016 en mon vagabondage quotidien.
Qu'on me qualifie de chroniqueur des lieux et des êtres me parait correspondre à un idéal de vie que j'ai toujours défendu.
Jour après jour j'ai couché sur la page blanche des faits et des souvenirs et pour la première fois je te demande de m'accompagner, du coin de ma rue à des contrées éloignées, voire de suivre le cheminement de ma pensée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414142170
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-14215-6

© Edilivre, 2018
Du même auteur
Du même auteur :
– Les yeux de l’inconstance, 1981, La pensée universelle
– Des demoiselles d’Avignon Aux dames de Jaimanitas, 2009, Taller Fuster
– C’est la nuit, 2012, Taller Fuster
– La Polynésie, ce sublime ailleurs, 2014, Edilivre
– Cuba Si !!! Cubanissimo, 2016, Baudelaire
– José Fuster, la joie de vivre, (livre d’art en français, espagnol, anglais) 2016, Cuba modern art


Pour Martine
Pour ces petits bouts de vie vécus loin de chez nous jusqu’au voyage intérieur qui tisse les phrases et les murmures,
Pour ce temps qui s’écoule comme les mots de mes textes, ourlets de la pensée quand la mémoire s’égare,
Pour l’amour partagé sans rien attendre en retour si ce n’est le sourire des voix rayonnantes de bonheur…
Pour ma mère, si jeune pour son grand âge, et qui reste ma meilleure lectrice, inconditionnelle et critique, fière et heureuse de voir et entendre la musique des mots de poésie…
Exergue


« Le voyage a du rêve
Cette part de magie
Déposée sur la grève
De tous nos interdits… »
Extrait d’un poème écrit par l’auteur le 06.VIII.2017
« Semeuses de joie »
Toutes habillées de rouge
Dans leur robe de nonne,
Jamais elles n’abandonnent
Un projet quand ça bouge !
Leurs sourires n’ont pas d’âge
Ni de couleur de peau
Mais connaissent le voyage
Pour initier le beau…
D’être semeuses de joie
Quoi de plus naturel
Pour ces neuf sœurs du froid
Près des neiges éternelles.
Tout au fond de leur cœur
Le doute n’est pas de mise
Car sans cesse une lueur
Leur montre la terre promise !
A vivre loin de tout
Elles vivent le présent
En ignorant le joug
D’un passé larmoyant…
Bien campées dans leur foi
Elles marchent vers un futur
Qui relie autrefois
A d’autres aventures !
Dans leur ciel les nuages
Ne sont que simagrées
Et leurs enfantillages
Brillent de flocons glacés.
Avec Toi Caroline
Elles ont vu d’autres mondes
De beauté pudibonde
A la lumière patine…
STRASBOURG le 05.I.2016
Pour Caroline Riegel réalisatrice du film « Semeuses de Joie : De l’Himalaya aux Amarantes »
Désamour
Il neige sur mon cœur
Car l’amour a pris froid
En sa quête d’un ailleurs
Quand l’autre est aux abois !
Il grelotte à tout va
Perdu il ne sait où
Enroulé dans des draps
Tous maculés de boue…
Les frissons en souffrance
Sont remises en question
De sentiments intenses
Déjà en perdition…
Tant de flocons dérangent
Les liens les plus étroits
Et ce savant mélange
Entre silence et voix !
La parole en blizzard
Se perd avec le vent
En des nouveaux hasards
Minés au firmament…
Les doigts ne cherchent plus
La caresse du partage
Ni l’envol vers les nues
Quand l’âme devient sauvage.
A se retrouver seul
Dans ce déséquilibre
C’est poser un linceul
Sur l’espoir du non vivre !
Il neige tant de blanc
Quand l’amour se désole
Et détruit les serments
En brisant leurs symboles…
STRASBOURG le 06.I.2016
D’ailleurs
J’ai laissé loin de moi
Des bouts de paradis
Avec leurs souvenirs
Blottis à l’infini
De permanents désirs
Aux frissons d’autrefois…
Cette chaloupe de mes mers
Intérieures et secrètes
Vagabonde sans sextant
Sur les blues à perpette
De troublants sentiments
En perte de leurs amers !
Seule la ligne d’horizon
Aux nuages cerclés d’or
Par la mélancolie
D’un silence incolore
Que l’oiseau en son nid
Repeint au vermillon…
A suivre son étoile
Est-ce bien raisonnable
Quand le rêve orphelin
A la texture du sable
Qui file au vent malin
D’une pensée en cavale ?
STRASBOURG le 10.I.2016
Animaux sauvages
Je suis la chauve-souris
Qui rode dans le noir
Pour taire mon appétit
Tout en faisant la foire !
Je suis le lémurien
De la Grande Île sauvage
Que mes sauts aériens
Animent les soirs d’orages…
Je suis la panthère noire
De forêts reculées
Que j’ai en ma mémoire
Pour mieux pouvoir chasser !
Je suis le tigre puissant
A l’affût dans les herbes
Et à l’inverse du vent
Avant l’attaque acerbe !
Je suis la tarentule
Qui fait vibrer sa toile
Pour au rouge crépuscule
Attraper les étoiles…
Je suis le roi lion
D’impressionnantes savanes
Qui protège mes unions
Très loin des caravanes.
Je suis le varan laid
Des temps préhistoriques
Venimeux et parfaits
Dans ma patience inique !
Je suis l’aigle en haut vol
Qui pique sur sa proie
Dans mes fripes de guignol
Découpées pour l’effroi…
Je suis l’orque géant
Qui sillonne prédateur
Les vastes océans
En quête de phoques joueurs !
Je suis l’ours solitaire
Sur la banquise glacée
Et je n’ai d’adversaire
Dont je sois effrayé…
STRASBOURG le 16.I.2016
État d’urgence
Je pleure des larmes en mon pays
Quand crient les armes des ennemis,
Tous islamistes, jusqu’au-boutistes
Avec la mort qui les excite !
A mitrailler des lieux publics
Rien n’est plus lâche ni plus tragique
Que de briser la liberté
D’un peuple fier et mélangé…
Ici la vie est un cadeau
Avec l’amour à fleur de peau
Des yeux qui rient jusqu’à très tard
Lorsque le soir croise le hasard !
Les gens bavardent sur les terrasses
Voir même plaisantent ou mieux jacassent
Sans se douter qu’un bain de sang
Viendra détruire leurs rêves d’enfant…
La peur, les cris, le feu des balles
Et la panique sans intervalle
Quand les paupières ne clignent plus
Sur le décor blafard des rues…
Chaque seconde paraît une heure
Dans cet enfer plein de frayeur
Où les vivants font comme les morts
Sauf que leur cœur palpite encore !
Dans le silence qui suit l’assaut
Seul le regard peut voir les mots
Qui sont figés sur les visages
Déjà éteints par des sauvages.
Cette tragédie en ce présent
A des témoins au firmament
Car l’infamie porte de l’adieu
La colère et le doigt de Dieu…
STRASBOURG le 17.I.2016
Du désert
De la nuit rien n’est plus
Sauf la lune comme symbole
De la peur en son jus
Et des voix sans parole
Qui grignotent la mémoire
De très anciens grimoires !
A l’Orient le soleil
Se lève sur le désert
Où rien n’est plus pareil
Car tout à découvert
Le mystère a perdu
Son air de m’as-tu vu !
Le désert à perte de dunes
Que le silence dévale
Pour combler les lacunes
D’un rêve fou en cavale
Perdu dans une tempête
Sans tambour ni trompette…
La vie sait de la mort
L’invraisemblable défaite
De ce long corps à corps
En des prises imparfaites
Qu’aucun sursaut divin
N’écartera du chemin…
Le désert n’est que ruine
De rocs et de poussières,
De caravanes bédouines
Perdues en cordillères
Là-bas quand le mirage
Paraît un vert alpage !
Le ciel bleu et profond
Avec pour seul amer
L’éclat de blonds rayons
Où le regard se perd
En des vagues de chaleur
Qui atomisent le cœur…
Cet espace sait le vide
Et la monotonie
D’une recherche candide
Faite de mélancolie
Qui est tapie en nous
Du début jusqu’au bout !
A l’égal de la mer
Qui tait tous les abîmes
Et ces lieux de misère
Si proches de la déprime
Il existe au long cours
Un grand besoin d’amour…
STRASBOURG le 18.I.2016
Tonia notre mère
En cette nuit de pleine lune
A la fin de janvier
Mes yeux bleus taciturnes
De chagrin sont noyés…
A Cuba s’est éteinte
Tonia la guérisseuse
La douce mère défunte
D’une vie laborieuse !
Quatre-vingt-seize ans d’une vie
Entre Caribarien
Et Santa Fe le nid
Sans perdre le pied marin !
Six enfants à nourrir,
A choyer tous les jours
Ne laissant pour le pire
Que le meilleur amour !
Le travail pour sourire
Dans la Révolution
En rêvant d’être libre
Saison après saison…
La perte d’un garçon
Dans la mer tropicale
En pêchant le poisson
En des vagues abyssales !
De ce jour le chagrin
Dans son cœur s’est tapi
Poursuivant le chemin
Sans un instant d’oubli…
Puis le corps fatigué
Son vieux mari est mort
Laissant la destinée
Dans les rafales du sort…
A tour de rôle sans fin
Ses filles l’ont gardée
La guidant de la main
Journée après journée.
De perdre une de ses filles
Fut plus que la détresse
Ou les pleurs d’une famille
Qui voilent la tendresse…
La joie de vivre est là
Mais sans cette brillance
Sachant que le trépas
Annonce le silence !
Aujourd’hui elle repose
Dans cette terre cubaine
Faite de l’osmose des choses
De l’amour à la peine…
STRASBOURG le 24.I.2016
En souvenir de la mère de José FUSTER mon ami peintre cubain
De la folie
Y a d’la folie dans mon cerveau,
De brusques envies d’aller dans l’eau
Pour y dissoudre le mal de vivre
Ecrit en grand là dans le livre !
Je vois des choses plus que suspectes,
De belles manières toujours coquettes
Pour dérouter le genre humain
Dans ses déboires un brin malin…
C’est pas facile d’aller d’l’avant
Lorsque l’on nage à contre-courant
En ramassant les déferlantes
Dans l’tourbillon où l’on se plante !
Et sur le sable plein d’écume
Le pas léger seul se consume
En une salsa folle des tropiques
Rythmée par deux vieux excentriques !
Dans mon regard de noirs nuages
Vident leurs larmes pour le ravage
Des sentiments extrapolés
A la césure de mon passé…
Rien d’étonnant qu’on me croit fou
Lorsque je danse avec les loups
Qui dans mon rêve sont des esprits
Tout guillerets quand vient la nuit !
Laisse au futur son numéro
Dont le murmure reste l’écho
De ce présent où je m’ébats
Sans jamais faire de cinéma.
...

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