L alchimie interculturelle
50 pages
Français

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L'alchimie interculturelle , livre ebook

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Description

Entre la psychose collective « raciste » et l’authenticité en ouverture sur l’Autre, que choisissez-vous ?
Amalgames, confrontations des valeurs, préjugés, peurs ; peu importe où nous vivons sur la planète, nous sommes exposés. Le contrôle monopolistique des médias de masse nous offre en rafale : actes terroristes, discours discriminatoires, provocations des uns et réactions des autres. Nous marchons dans un champ de mines antipersonnel qui pourraient faire exploser n’importe qui, n’importe où, même une personne qui nous est proche…
Sincèrement, famille, amis et vous que je ne connais pas encore…
Avons-nous une responsabilité personnelle, une possibilité d’action ? Outre la violence et la peur, n’y a-t-il pas toute une richesse humaine à découvrir sur cette planète ? Ce livre cherche modestement à démystifier une infime partie de notre inconscient collectif afin de débloquer les ancrages qui nous empêchent d’outrepasser nos peurs et d’entrer en contact ouvertement, simplement avec l’Autre. C’est une proposition pour percer cet inconscient par le principe d’alchimie appliqué aux cultures. Un processus de transformation intrinsèque qui apaise notre regard sur notre propre humanité.
Entre la psychose collective « raciste » et l’authenticité en ouverture sur l’Autre, que choisissez-vous ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897755607
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alchimie sur les dunes de sable :
  Initiation au désert du Maroc
 
Récit initiatique
 
 
Chantal Gagnon
 
 
Conception de la page couverture : © Les Éditions Première Chance
Accompagnement d’écriture : Diane Gagné, coach de récit de vie.
On peut commander cet ouvrage à l’adresse courriel : changagt@hotmail.com
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-887-0130                                    
© Les Éditions Première Chance Lanoraie (Québec), Canada J 0K 1E0 lepchance@bell.net www.leseditionspremierechance.com
 
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2018
 
ISBN papier  : 978-2-89755-233-6
ISBN epub : 978-2-89775-560-7
 
Imprimé au Canada
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un immense merci à Diane Gagné, coach d’écriture.
Infinie gratitude à Martine, à mes collègues aventurières, aux amis nomades.
 
 
 
 
 
 
«   Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant.   »
 
— Pablo Picasso
 
 
 
« Ne vous contentez pas des histoires de ceux qui vous ont précédé. Allez de l'avant et construisez
votre propre histoire. »
 
— Rûmi

 
 
 
Avant-propos
 
Chère lectrice, cher lecteur, toi qui tiens ce récit entre tes mains, tu seras à même de constater au fil des pages, à quel point mon imaginaire est fructueux. Sache qu'au-delà de mon expérience et de l'interprétation de mon vécu, il y a une multitude d'histoires qui pourraient se raconter avec ce périple au désert.
Je m’inspire de l’auteur Henri Desroche (1914-1994), sociologue et théoricien de l’éducation, qui dit : «   Un bon projet de recherche doit émerger du croisement de la mémoire (histoire de vie) et de l’imaginaire (herméneutique symbolique de l’expérience). C’est un gain de conscience qui est visé et qu’il s’agit “d’accoucher”.   » 1
J'ai choisi de réciter cette histoire en tenant compte de ma mémoire, de mon journal de bord ainsi que des liens entre mon imaginaire, ma perception de la réalité et la symbolique que j'en retire tout au long de cette aventure.
Cette histoire est la mienne...
Bonne lecture !
 
 
 
En route vers Ouarzazate
 
 
L e nez collé au hublot de l’avion, je suis en état d’admiration   ; nous volons au-dessus d’immenses «   vagues de sable   » formées par des dunes qui apparaissent à l’infini   ; nous survolons le désert du Maroc. Mes yeux ne veulent rien manquer de cette vastitude de couleur ocre. Dire que dans deux jours, je serai en route sur cette partie du continent de l’Afrique   ; un tel bonheur m’habite   !
Débarquement à l’aéroport d’Ouarzazate, ville du sud du Maroc et surnommée «   Porte du désert   ». Aux douanes, petit moment d’impatience dans la file d’attente   ; des diplomates marocains derrière moi se plaignent de ne pas pouvoir bénéficier de leur titre. Mon regard ne quitte pas Martine loin devant, qui attend avec une partie de notre groupe de femmes.
Notre groupe est réparti dans deux véhicules qui nous amènent à notre hôtel. Une fois les bagages installés dans nos chambres, nous nous regroupons dans le hall et ensuite nous nous rendons au restaurant pour le souper. Telle une palette de couleurs, toutes assises à la table, se retrouvent six femmes aussi singulières que sympathiques   ; Rania, Françoise, Sylvie, Ann (nom fictif), Claude, moi et notre précieuse formatrice Martine qui rayonne de joie. Une confiance émane de sa présence   ; on peut percevoir qu’elle n’en est pas à sa première formation dans le désert et cela me rassure. Je pressens déjà mon ouverture à expérimenter la nouveauté dans cet environnement inédit. De plus, la participation de Mahjoub, notre guide, homme nomade bien connu d’un grand réseau dans cette région du Maroc, vient amplifier ce sentiment de confiance. Il est assis à côté de Martine et tous les deux discutent des étapes du voyage pendant que nous, les femmes, faisons connaissance tout en nous régalant de nos plats marocains.
En soirée, assise dans mon lit, je m’accorde un bref temps d’écriture dans mon journal : «   Perte des repères, c’est réussi. Demain, avec le désert qui approche, c’est la rencontre ultime qui sera au rendez-vous   ».
Dans ce même journal, j’ai commencé à écrire ma préparation intérieure à ce voyage. Je relie une note écrite en janvier : «   Cher désert, je me prépare pour être à la hauteur intérieure de notre rencontre. Silence créateur de paix   ! Cher désert, sable chaud, vent et soleil, ton sein m’appelle tel un creuset   ».
Enfin allongée, le corps et le mental appellent à un repos bien mérité. Ma compère québécoise est déjà bien enfouie sous les draps dans son lit tout à côté. Sa présence fut bienheureuse dans cette péripétie où nous avons eu à changer d’aéroport. Ce fut comme une chasse au trésor pour trouver les bonnes indications des numéros de portes pour le transfert de notre vol : on se trompe de porte, on revient sur nos pas. Non, c’était l’autre. Ouf   ! Quel soulagement d’être enfin presque arrivées à cette étape de la «   Porte du désert   ».
Le lendemain matin, deux jeeps nous conduisent sur un itinéraire d’une durée de près de quatre heures ayant comme destination la palmeraie de Mahjoub, située tout près du petit village Mhamid aux bordures des immensités sahariennes.
Assise sur la banquette arrière, mon regard n’en finit plus d’admirer le déroulement de ce paysage pittoresque avec ses vallées ancestrales, ses montagnes aux formes et aux dessins dignes d’œuvres d’art. Il y a aussi cette étonnante verdure toute fraîche qui éclate de son vert lumineux. Je m’incline intérieurement devant cette majestueuse beauté de la nature   ; nourriture pour mon âme, pour mon cœur, pour la femme sauvage qui m’habite.
Mahjoub nous raconte que la saison des pluies s’est terminée sous peu. Cet «   arrosage   » naturel a donné lieu à des paysages époustouflants de feuillage dans un pays où, d’habitude, le sol connaît plus souvent la sécheresse. J’ose laisser mon imaginaire croire que cette divine abondance sera porteuse pour nous aussi sur d’autres plans   ; celui de notre stage et de nos projets de vie.
Durant le trajet, nous alternons la place assise en avant à côté de notre guide. Nous faisons quelques arrêts : pause-pipi, lunch et achat de souvenirs. C’est l’occasion de visiter des boutiques d’artisans marocains. J’observe que les Marocains ont le sens de la beauté   ; sont-ils inspirés de la royauté qui coule dans leur sang   ? Ce qu’ils fabriquent, que ce soit avec l’architecture des kasbah, des mosquées, des portes, des sols ou des murs, on retrouve un agencement de formes géométriques et de couleurs vivantes. Mon étonnement devant les murs intérieurs recouverts entièrement de minuscules céramiques colorées dessinant une image ou un paysage. Tout ou presque me semble fait avec un soin de l’esthétisme.
Notre arrêt à la ville de Zagora nous permet de visiter quelques boutiques ; il y a un énorme thermomètre digital extérieur qui indique les 35 degrés, et malgré cette chaleur, tout le monde est de bonne humeur.
C’est à mon tour d’être assise en avant à côté de Mahjoub. Nous sommes presque arrivées et roulons su

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