Histoires de « colos » à Malak !
98 pages
Français

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Description

Durant près de quarante années, Claude Lhomme a fréquenté les « colos de Malakoff ». Après y avoir séjourné enfant, il devient animateur, puis directeur et enfin responsable du secteur des centres de vacances en tant qu'élu de sa ville. Entre souvenirs nostalgiques tirés de sa propre expérience, anecdotes savoureuses, détail des activités proposées et énumération des équipes pédagogiques et techniques, il dresse l'historique des centres de loisirs et de vacances qui ont jalonné son parcours. Ces lieux de rencontre et de formation populaires participent à l'élaboration d'une société éduquée et épanouie. Pour rendre hommage aux bienfaits du « vivre ensemble » prôné par ces structures ouvertes à tous, l'auteur s'engage à défendre leur fréquentation, malheureusement en baisse aujourd'hui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 mai 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414042272
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-04225-8

© Edilivre, 2017
Préface
“Les colos à Malakoff” toute une histoire qui nous est contée par Claude Lhomme, colon dans son tout jeune âge, puis animateur, directeur et enfin quelques années plus tard, vice-président de la Caisse des Ecoles. Claude a vécu et aimé ces “colos” devenues centres de vacances et nous donne ici un recueil précieux pour leur connaissance.
Toute une histoire qui a compté et qui compte pour notre ville : que d’enfants, d’adolescents y ont passé et y passent toujours aujourd’hui des jours heureux plein de jeux, d’aventures, de découvertes et de rencontres. Que de jeunes animateurs s’y sont formés, y ont assumé diverses responsabilités !
Bien sûr, au fil des ans, de nouvelles activités ont vu le jour, s’ajoutant aux “traditionnelles”, des aménagements ont été apportés aux bâtiments. La pertinence se pose aujourd’hui à comment encore faire mieux connaître, apprécier ces centres de vacances, optimiser leur utilité, les adapter aux besoins actuels.
Ces “colos” font partie du patrimoine de Malakoff, de son histoire certes, mais elles ont aussi de belles pages à écrire pour le présent et l’avenir. Le “vivre ensemble” se construit au quotidien et au concret à Malakoff. Je suis persuadée que les centres de vacances sont une pierre importante de cette construction. Car vivre ensemble, c’est aussi jouer ensemble, vivre au jour le jour avec d’autres l’amitié, l’entraide, le partage des rires et des émotions. C’est aussi la découverte de la nature et d’autres horizons, en particulier pour ceux et celles qui en ont le plus besoin.
Bravo à toutes celles et ceux qui font vivre ces centres de vacances, et bon vent aux colos !
Catherine Margaté
Maire Honoraire de Malakoff
(Septembre 2016)
Préambule
Lorsque vous allez sur le site internet de la ville de Malakoff, il est indiqué que notre commune a une superficie de 207 hectares.
Ce chiffre n’est toutefois pas véritablement exact ! En effet, il est nécessaire d’en ajouter 4 autres :
Les 5 hectares du Centre maternel de Vaudeurs (Yonne)
Les 17 hectares du Centre de vacances de Fulvy (Yonne)
Les 24 hectares du Centre de vacances de La Tremblade (Charente-Maritime)
L’hectare du Centre de Vacances de Megève (Haute-Savoie)
On peut donc dire que Malakoff fait réellement 254 hectares !!!
Et il ne s’agit là pas simplement de superficie ! Ce sont depuis 1928 * pour Fulvy, 1958 * pour La Tremblade, 1968 * pour Megève et 1972 * pour Vaudeurs, que des milliers de petit(e)s Malakoffiot(te)s ont fait que ces lieux de villégiatures sont devenus des « morceaux » de Malakoff en province !!!
Un choix éminemment politique
En effet, dès son élection en 1925, la première municipalité communiste de Malakoff et son maire L. Piginnier, firent du bien-être des enfants de la ville une de ses priorités. Elle décidait, en 1928, l’achat du Château de Fulvy et voici ce qui était dit dans la plaquette de présentation éditée par la ville :
«  Un de nos gros soucis, dès notre arrivée à la Municipalité, fut la question des Colonies de Vacances.
Connaissant les conditions sociales de notre commune ainsi que les maisons où l’hygiène manque totalement, et les espaces libres considérablement réduits, il nous fallut envisager les moyens à notre disposition pour combattre les raisons qui apportaient des troubles assez profonds à la santé de la jeunesse ouvrière de notre Commune.
Notre effort principal fut donc dirigé vers les Colonies scolaires, mais là, nous nous heurtions à de grosses difficultés.
Quand une œuvre comme la nôtre se développe rapidement, entourée de la sympathie générale et qu’elle peut envisager l’envoi, durant les vacances scolaires, d’un grand nombre d’enfants à la campagne ou à la mer, le problème de l’endroit se pose, car il devient maintenant presque impossible d’avoir l’assurance de trouver une colonie qui soit susceptible de recevoir un grand nombre d’enfants dans des conditions d’hygiène excellentes, où la question de la nourriture soit sans reproche et le couchage normal.
Depuis 4 ans que nous organisons la Colonie de Malakoff, et ayant à chaque fois changé d’endroits, ce fut seulement en 1928 aux Sables d’Olonne, que nous trouvions un établissement vraiment préparé et organisé, répondant aux besoins multiples d’une Colonie. Jusque-là nous fûmes continuellement tourmentés.
Ce sont les raisons qui nous poussaient à vouloir nous passer des intermédiaires et des marchands de soupe, qui, jusqu’ici, réalisèrent sur nous des bénéfices qui auraient été mieux employés dans l’amélioration de l’ordinaire de nos petits colons.
Depuis longtemps déjà nous cherchions à nous libérer des mercantis des colonies de vacances ; à force de chercher nous trouvions un jour le château de Fulvy qui convenait à ce que nous avions l’intention de faire.
Après nous être entourés de toutes les précautions nécessaires, le Conseil Municipal décida l’achat du domaine de Fulvy à la séance du 18 décembre 1928. »
Une volonté jamais démentie
Ce premier choix fut poursuivi par Léon Salagnac avec l’achat du centre de La Tremblade, puis par Léo Figuères avec l’achat de Megève en 1968 et de Vaudeurs en 1972. Catherine Margaté poursuivit leur action, notamment en fêtant dignement les 50 ans de La Tremblade et les 40 ans de Megève.
Ainsi, depuis 1925, les différentes municipalités ont toujours eu le souci du bien-être des enfants et des jeunes de la ville. Aux préoccupations sanitaires du début (qui furent bien sûr toujours présentes) s’ajoutèrent très vite les aspects pédagogiques et éducatifs. En effet, si le coût important que représentait l’achat puis l’entretien de ces centres pesait sur les choix budgétaires de la ville, la volonté des élus ne s’est jamais démentie car ce qui était le plus important à leurs yeux, c’était bien de permettre aux petit(e)s citadin(e)s de découvrir la campagne, la mer la montagne, mais aussi de bénéficier de nombreuses activités enrichissantes, d’apprendre le vivre ensemble, de devenir le co-constructeur de ses propres vacances, bref d’apprendre à devenir un futur citoyen responsable. Malakoff fut souvent précurseur dans le domaine pédagogique. A ce sujet, je vous renvoie au document de présentation des centres et au chapitre sur le camp de l’Ardèche et ce qui a motivé les élus d’alors sur l’ouverture de ce centre. Aussi, dès le début les élus ont toujours porté une grande attention aux séjours et aux centres (parfois en les dirigeant comme R. Sentuc ou L. Julien au début) et en s’y rendant systématiquement lors des séjours pour y vérifier leur bon fonctionnement et apporter aussi un soutien aux équipes d’animation.
Vous trouverez après ce préambule, le projet éducatif de la ville de Malakoff qui résume bien l’état d’esprit que les élus ont souhaité insuffler aux centres de vacances. Vous trouverez également un extrait d’un document (années 90) de présentation des centres pour un séjour d’été. Ce document s’adressait à la fois aux enfants et aux parents.
Alors que nombreuses villes ont vendu leurs centres, les élus de Malakoff ont fait le choix de les conserver, de les entretenir et cela a sans nul doute été un élément moteur dans cette « convivialité et ce bien vivre ensemble » qui fait la spécificité de Malakoff
Une pierre à l’édifice !
Aussi, ayant eu la chance de les fréquenter durant presque 30 ans, que ce soit comme colon, comme animateur, comme adjoint, économe ou directeur, comme instituteur en classe de découverte puis comme administrateur de la Caisse des Ecoles (organisatrice des séjours de 1958 à 2013) puis Vice-Président de celle-ci de 2001 à 2013, et ayant bénéficié de l’apport des « anciens » (entre autres, Zette et Pierre Lunet, Josette et Henri Pappo), je souhaite apporter mon témoignage modeste à cette histoire marquante de notre ville que sont les Centres de Vacances.
Bien évidemment, il ne s’agit là que de ma propre expérience et non d’un compte rendu exhaustif de l’histoire de ces centres.
Je souhaite le faire maintenant, car depuis les années 1990, on assiste à une évolution très importante des centres de vacances liée à différents phénomènes : une évolution des familles (beaucoup plus de familles monoparentales ou recomposées) qui entraîne des demandes pour des séjours plus courts, une demande de plus en plus forte de séjours à thèmes, une évolution réglementaire de plus en plus contraignante (législation pour les activités, la fameuse « HACCP » * pour l’alimentation, l’arrivée des PAI, la législation sur les transports), une évolution des techniques de l’information (internet, les téléphones portables) qui...

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