GUIDE DE LA RETRAITE 2023 Petit Futé
201 pages
Français

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GUIDE DE LA RETRAITE 2023 Petit Futé , livre ebook

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Description

Avec une montée en puissance des seniors dans notre société, il était temps qu'un guide pratique s'intéresse à vous et vous accompagne dans votre entrée dans le "troisième âge" qui est aujourd'hui synonyme de troisième "vie". En effet, durant cette période, de nombreux changements vous attendent et le "Guide de la retraite" du Petit futé vous donnera toutes les clés pour bien préparer et réussir votre retraite. Préparer son départ, arrondir sa pension, préserver son capital santé, optimiser sa facture fiscale mais pas seulement… le "Guide de la retraite" du Petit futé, c'est aussi de multiples activités que vous pourrez pratiquer à proximité de chez vous et des sorties en tout genre pour rester actif et profiter un maximum de cette nouvelle vie qui s'offre à vous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 décembre 2022
Nombre de lectures 7
EAN13 9782305083346
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Édito
La retraite en pratique
Histoire des retraites
Fonctionnement du système de retraite
Anticiper son départ
Bien préparer son dossier
Investir pour la retraite
Droits par régime
Compléter sa pension
La vie au quotidien
Préserver et transmettre son patrimoine
Adoucir la fin de vie
Prévoir ses obsèques
S'informer
Bien vivre sa retraite
La retraite active
Préserver son capital santé
Art de vivre
Vacances et voyages seniors
Organiser ses vacances
Tourisme pour tous
Galerie photos
© skynesher – iStockphoto.com
Édito
La retraite... certains l'attendent avec impatience pour avoir du temps libre, voyager ou s'adonner à une passion alors que d'autres en ont peur, car elle est synonyme de vieillissement, donc de perte d'activités. Avec l'arrivée des baby-boomers, le nombre de retraités augmente tous les ans depuis quelques années. Les femmes représentent 55,7 % des retraités. Les droits directs représentent 95 % dont 81 % servis seuls et 14 % avec un droit dérivé (retraites de réversion). La retraite est un événement important de notre vie. Avec elle, arrivent quelques bouleversements : baisse des revenus, changement social d'identité et de façon de vivre... On perd souvent ses relations de travail et il est plus difficile d'en créer. Parfois, on déménage pour se rapprocher des enfants, pour revenir dans sa région d'origine ou tout simplement pour un nouveau département au climat plus clément. Et surtout, on se retrouve souvent 24h/24 avec son conjoint, ce qui n'est jamais arrivé auparavant, sauf pendant les vacances quelques semaines dans l'année. En revanche, si l'on n'a plus de contraintes professionnelles, on est sollicités en tant que grands-parents et il peut y avoir encore un ou deux parents vivants dont il faut s'occuper. Nous sommes tous des retraités en puissance... Il est donc nécessaire d'anticiper que ce soit financièrement ou socialement. La question primordiale est de savoir quels seront nos revenus. Dès le début de la vie professionnelle, le salarié reçoit un document d'information générale sur la retraite. A 35 ans, puis tous les 5 ans, un relevé de situation individuelle est envoyé. Il est important aussi de prévoir en amont des investissements financiers, immobiliers ou des revenus autres si la pension ne permet pas de retrouver le niveau de vie que l'on avait auparavant. Ensuite, avoir des activités pour ne pas se retrouver isolé ou pour conserver une certaine autonomie dans le couple est important. Le bénévolat est très prisé chez les retraités, mais d'autres retravaillent pour arrondir les fins de mois ou continuer à avoir une vie sociale. Ce Petit Futé est là pour vous guider dans les méandres des lois sur la retraite, sur la complexité des caisses de retraite, mais aussi pour vous donner des conseils sur tout ce qui permet de bien vivre sa retraite.
La retraite en pratique


© Aja Koska – iStockphoto.com

Histoire des retraites


Histoire des retraites - Seniors – retraite
© PeopleImages – iStockphoto
Jouant un rôle économique et social majeur, la complexité du système des retraites en France s’explique avant tout par son histoire. Longtemps réservés à quelques professions, les régimes de retraite s’étendent à l’ensemble de la population active après la Seconde Guerre mondiale. Depuis, le système évolue de réforme en réforme en fonction des développements démographiques, économiques et sociologiques. Vers une retraite universelle ?
Premiers régimes de retraite . Les premiers régimes de retraite apparaissent sous l'Ancien Régime, plus précisément avec Colbert (ministre de Louis XIV) qui, en 1673, crée la Caisse des invalides de la marine, assurant ainsi une pension à ceux qui ne peuvent plus travailler, et distinguant plus tard, en 1784, la pension d’invalidité de la pension de vieillesse attribuée à 60 ans. Militaires gradés, personnels de l’administration et des maisons royales, mais aussi clergé bénéficient du dispositif. En 1768, les agents des fermes générales (aujourd’hui fonctionnaires des impôts, mais personnels d’entreprises privées à l'époque) créent leur propre caisse de retraite alimentée par des retenues sur salaires. Les fonctionnaires civils et militaires devront attendre 1853 pour bénéficier d’une retraite minime. Trois ans auparavant, le 18 juin 1850, on assiste à la création de la Caisse Nationale de Retraite gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations avec la garantie de l’État. En revanche, aucun régime n’existe encore pour le privé, mais le développement croissant de l’industrie et l’exode rural vont forcer l’État à réagir. Les laissés-pour-compte, les salariés non qualifiés pour qui la vieillesse est synonyme de misère manifestent. Certaines professions finissent par être protégées avec un régime propre, à commencer par les mineurs en 1894, les cheminots en 1909, puis le personnel des industries électriques et gazières en 1938. Face au sous-provisionnement des régimes d’entreprises n’offrant que très peu de garanties en cas de faillite, le Parlement adopte en 1895, une loi dite « des garanties » réglementant les caisses de retraite d’entreprise.
Au XX e siècle. Le dispositif des retraites connaît un grand tournant en s’étendant à l’ensemble de la population active (salariée et non salariée). Une solution globale doit répondre à la question sociale. Le tout est de savoir s’il faut suivre ou pas le modèle des assurances sociales allemandes créé par le chancelier Bismarck. Le débat est ouvert. Ce projet considéré comme réformiste à l’époque et s’opposant au libéralisme dominant est ressenti comme un pas révolutionnaire vers le socialisme. La loi du 5 juillet 1910 institue les Rentes des retraites ouvrières et paysannes par capitalisations obligatoires. Elle s’adresse aux salariés gagnant moins de 3 000 francs et ne s’applique pas aux travailleurs indépendants. Gérées en capitalisation par des organismes choisis par les employeurs, ces ROP sont financées par les salariés, les employeurs et l’État. Elles se limitent toutefois à la couverture du seul risque vieillesse et s’accompagnent d’une pension versée à 65 ans (60 ans à partir de 1912). Après 10 ans de débats parlementaires, la loi du 5 avril 1928 instaure pour tous les salariés une Assurance Maladie fondée sur la répartition et une Assurance Vieillesse fondée sur le principe de la capitalisation. En avril 1930, cette loi est complétée afin que les risques maladie, invalidité et vieillesse soient tous couverts. Le premier système intégral par répartition est mis en place en 1941. La loi du 14 mars 1941 instaure l’Allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS).
Naissance de la Sécurité sociale. L’ordonnance du 4 octobre 1945 prévoit un réseau coordonné de caisses se substituant aux multiples organismes existants. Celle du 19 octobre traite les risques maladie, maternité, invalidité, vieillesse et décès. Dans ce cas, les allocations familiales s’étendent à la quasi-totalité de la population grâce à la loi du 22 août 1946. Par ailleurs, la réparation des accidents du travail est, quant à elle, intégrée à la Sécurité sociale par la loi du 30 octobre 1946. Le principe de la généralisation de la Sécurité sociale à l’ensemble de la population est posé par la loi du 22 mai 1946. Mais ce n'est que partiellement que s’effectue la mise en place du régime général reposant sur une unification du système de retraite. Les régimes spéciaux sont maintenus à titre provisoire. Les travailleurs non salariés (exploitants agricoles, indépendants non salariés, non agricoles, professions libérales et avocats) réclament des régimes professionnels. Vers la fin de l'année 1952, la majorité des catégories professionnelles sont couvertes par un régime de retraite de base.
Création des caisses de retraites complémentaires. Le 14 mars 1947 fait place à la signature de la Convention collective nationale qui crée l’AGIRC ; un régime de retraite complémentaire en faveur des cadres qui devient la référence en matière de retraite à l’égal du régime des fonctionnaires. En 1956, l’État décide d’instaurer le minimum vieillesse sous condition de ressources aux 65 ans et plus. L’accord du 8 décembre 1961 crée l’Association des Régimes de Retraite Complémentaire (Arrco) mis en place pour les non-cadres dans le secteur privé. En 1972, l’histoire des retraites prend un nouveau tournant, notamment pour les branches d’activité qui n’étaient pas représentées par les organisations signataires de la Convention collective nationale du 14 mars 1947 et de l’accord du 8 décembre 1961. La loi du 29 décembre 1972 impose aux entreprises du secteur privé l’obligation d’affilier leurs salariés à un régime de retraite complémentaire.
Les réformes. Dès 1971 différentes réformes vont être entreprises. Après l’ordonnance du 26 mars 1982 fixant l’âge légal de la retraite à 60 ans à partir du 1 er  avril 1983, les réformes s’attaquent au problème de financement du système. L’effet du recul progressif de l’âge de départ en retraite, mis en place par la réforme des retraites de 2010 (Loi Woerth), combiné à celui de l’allongement de la durée de cotisation (de 2020 à 2035) prévue par la loi du 20 janvier 2014, va contraindre les assurés à partir de plus en plus tard en retraite pour toucher une pension à taux plein.
Le système universelle de retraite (réforme Macron). Le projet de loi sur le système universel de retraite a été présenté en Conseil des ministres le vendredi 24 janvier 2020. Le gouvernement souhaite un « système unique » pour remplacer les 42 régimes de retraite existants. Le régime universel vise à mettre fin aux régimes spéciaux. Le régime de retraite complémentaire du privé français et des régimes AGIRC-ARRCO (les deux caisses ayant fusionné) sera le même pour tous, cadre ou non cadre. Le cotisant accumulera chaque année un nombre de points converti en pension mensuelle à l’âge de la retraite où 1 € cotisé vaudra les mêmes droits pour chaque Français. Le montant de la pension

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