BOS autour du monde
158 pages
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BOS autour du monde , livre ebook

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Description

Cette aventure nous mène vers 85 îles et 12 pays dont les Antilles, les San Blas, Panama, les Galapagos, la Polynésie française... et raconte la traversée du Pacifique du sud au nord : Hawaï, l'Alaska, la Colombie Britannique...
Écrit dans un style vif, alerte, concis, ce récit nous fait découvrir le petit peuple de la mer qui a choisi de vivre, pour un temps ou définitivement sur un bateau, et les destins attachants des îliens parfois très isolés aux quatre coins de la planète.
Les auteurs s'alarment d'une Terre que guette le surpeuplement et les nuisances qui l'accompagnent. Ils portent également un regard sur les différents équipements de nos bateaux aujourd'hui et anticipent le développement des technologies futures. Ils ont parcouru 23 672 milles autour du monde durant 7 ans. Un témoignage réaliste et sans concessions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juillet 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414058020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-05800-6

© Edilivre, 2017
7 ans et 23 672 milles de navigation d’île en île

7 ans et 23 672 milles de navigation d’île en île
Rencontres – découvertes – problèmes aujourd’hui – déchets – pollution – tourisme de masse – surpopulation – dégradation de l’écosystème – évolution du climat – disparition prochaine de petits paradis – quel avenir pour les îliens ?
Dédicace

A Bernadette, qui a affronté jour après jour la houle des océans.
Introduction
Ce voyage est l’aboutissement d’un rêve vieux de 25 ans. Il n’avait pas été réalisable à l’époque pour maintes raisons. Il l’était aujourd’hui sans plus attendre. Décision difficile à prendre :
– risque d’investir toutes nos économies dans cette aventure.
– définir avec précision les moyens de subsistance pour les années à venir.
– étudier les moyens de communication avec la famille et les amis restés en France…
Vivre sur un bateau nous semblait une expérience unique pour apprendre à gérer le temps, l’espace, l’énergie, les ressources et les déchets, en complète auto gestion. Un minimum de réflexion, de conscience et de bon sens, devait nous aider à limiter notre empreinte et trouver notre juste place.
L’achat d’un bateau neuf signait notre engagement avec la mer pour 9 ans dont 7 autour du monde. Moments parfois pénibles comme fut notre départ hors saison à la fin du mois de novembre, et comme en réserve la mer avec les inévitables pannes de matériels bien connues des navigateurs au long cours, mais aussi une communion totale avec la nature, et des instants uniques de partage au gré des rencontres.
Un bilan tellement positif que nous envisageons de repartir…
“Le plus vite possible”
Exergue

« Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie. »
Lamartine
« Rester, c’est exister, mais voyager, c’est vivre. »
Gustave Nadaud
« Il meurt lentement, celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. »
Pablo Neruda
Le projet
L’élément déclencheur
1975 : Organisation d’une expédition avec tournage d’un film sur la faune et la flore sous-marine antillaise. L’équipe de 6 personnes embarquera avec un lourd matériel à bord d’un ketch en bois de 22 mètres, robuste et bien commandé : l’Hygie.
Buts :
– l’observation du milieu lors de plongées de nuit : les poissons dorment enrobés dans leur mucus de protection.
– des expériences sur les éponges : ces petits animaux vivent en colonies, filtrant l’eau pour se nourrir, mettant en évidence avec la fluorescéine le fort courant d’eau qui sort du tube…
Nous réaliserons un film de 26 minutes pour les scientifiques de l’INRA basés en Guadeloupe. Le nôtre, un long métrage, sera projeté plus de 400 fois partout en France.
Pourquoi ne pas envisager de vivre sur un bateau afin de prolonger ce goût de liberté, de découvertes et de rencontres ?
Généralités
Nous nous sommes acharnés, (une idée fixe pour certains), à faire aboutir ce projet avec nos seuls moyens. Des économies réalisées patiemment chaque jour, durant plusieurs années, pour l’achat d’un bateau et son équipement.
De nombreux reportages effectués autrefois, imposaient d’emporter un matériel de prise de vues lourd et encombrant, l’œil vissé à l’œilleton de la caméra et de l’appareil photographique, en quête de la séquence exceptionnelle.
Nous partirons cette fois les mains libres, disponibles pour les rencontres, jouissant du moment présent. Une seule entorse : un petit appareil photo jetable, “pour le souvenir” !
Itinéraire et durée
Un itinéraire en bateau à voiles n’est jamais précis. Les rendez-vous non plus. Trop d’aléas peuvent intervenir : mauvais temps, casse de matériel, vent debout qui oblige à tirer des bords…
Nous avions cependant fixé un calendrier :
– une navigation en Méditerranée pour commencer, avec la Corse, la Sardaigne, la Grèce et la Turquie.
– puis un aller direct à Gibraltar pour une traversée de l’Atlantique. Arrêt aux Iles Canaries, Cap Vert, et enfin arrivée à Barbade ou Grenade pour un avitaillement en nourriture et repos. Nous évitions les Antilles, sillonnées plusieurs fois déjà, pressés de rejoindre Panama pour la traversée du Canal. Ainsi l’océan Pacifique nous ouvrait la route de la Polynésie Française où nous attendaient de nombreux amis. “Revenir en Polynésie en bateau”, c’était la promesse que nous leur avions faite.
– enfin, une navigation parmi les îles et nombreux archipels du Pacifique, une traversée de l’océan Indien, puis un retour à la maison par une longue remontée de l’Atlantique
– la durée : rien de fixé au départ, 3 ans, 4 ans peut être…
La réalité de notre route tiendra compte de tous les aléas mentionnés ci-dessus, plus quelques autres indépendants de notre volonté :
– résolution de malfaçons (concerne tous les bateaux)
– erreurs de livraisons
– fournisseurs ne tenant ni leurs promesses ni leurs délais.
La conséquence d’un départ tardif dans la saison, provoquera la casse de matériel dans l’Atlantique, imposant un déroutement vers la Guadeloupe aux Antilles pour réparation.
Finalement le 27 novembre il faut appareiller. Le parcours réel sera :
– Iles Baléares
– Sauts de puces sur la côte sud espagnole
– Gibraltar
– Iles Canaries
– Antilles
– Panama
– Polynésie Française
– Iles Cook
– Iles Hawaï
– Alaska
– Colombie Britannique
La durée de notre escapade : 7 ans, sans nous en apercevoir !
L’équipage
Bernadette MARION
Formation informatique.
Plusieurs années passées dans des sociétés privées, puis dans une entreprise publique à la Division des
Ressources Humaines.
Dans le partage des tâches à bord :
– responsable de la gestion du stock de nourriture renouvelé au fil des étapes
– nutrition : élaboration de menus équilibrés
– préparation des repas en fonction des conditions de navigation
– gestion de la pharmacie et du suivi médical.
Jacques MARION
Formation technique.
Après 10 années dans une importante société de chimie, (produits photo et cinéma), crée son entreprise audio-visuelle.
Tournage durant 15 ans de films documentaires longs métrages dont :
– “Atolls Polynésiens des Tuamotu”
– “Le monde sous marin des Antilles”.
Utilisation des dernières technologies vidéo et satellites lors de la constitution d’une seconde entreprise.
Réhabilitation complète d’une vedette militaire Anglaise datant de 1943, transformée en un bateau moderne habitable.
Responsable sur BOS de la navigation, de l’entretien, du bon fonctionnement des matériels aussi divers que : plomberie, électricité, mécanique, électronique et informatique.
Les équipages
Le choix de ne pas prévoir d’équipiers était délibéré. Des précédentes navigations enseignaient qu’un couple en parfaite harmonie mènerait un bateau bien pensé plus facilement qu’avec un équipage.
Les récits de nombreuses expériences nous avaient vaccinés. Voici les raisons importantes qui peuvent conduire à l’échec, ou vous faire endurer le “martyr” :
– l’équipier de bonne volonté : n’a aucune notion de ce que représente la vie sur un bateau ni de la valeur de ce qu’il a entre les mains. Il rêve et va devenir votre cauchemar
– l’incompétent : un bateau est un lieu où l’on ne peut tricher longtemps. Très vite, vraies capacités et caractères se révèlent. Il deviendra un poids mort encombrant. Cela me rappelle ce skipper qui avait demandé à un équipier de préparer la trinquette. Celui-ci, descendu dans le carré depuis un bon moment, avait intrigué le reste de l’équipage par son silence et son absence prolongée. Les verres, bouteilles, cacahuètes et pistaches attendaient tout le monde pour l’apéritif. Véridique.
(Trinquette : petite voile d’avant utilisée lorsque le vent forcit)
– l’hyper compétent : a participé à beaucoup de régates, convoyé toutes sortes de bateaux pour des propriétaires. Votre voilier n’a pas de secrets pour lui. Sa prestation financière est proportionnelle aux capacités qu’il annonce dans son CV : il est cher !
– l’opportuniste : celui-là embarque pour vivre un bon moment, goûter “la bonne bouffe”, le vin et la bière embarqués dans les coffres par les propriétaires. La maîtresse de maison passera sa croisière à cuisiner pour lui. Il ne daignera même pas faire la vaisselle ou donner un coup de main sur le pont
– le routard : se rencontre dans tous les ports du monde. Il cherche un embarquement, quel que soit l’itinéraire ou le lieu d’arrivée. Il est bien rare qu’il ne fume pas quelques pétards, ou ne détienne pas dans son bagage un peu de drogue plus dure. Une seule descente de la douane peut confisquer le bateau et vous envoyer selon certains pays, pour de longues années en prison.
Heureusement, il existe à côté de ces quelques exemples, d’excellents marins. Il suffit de les dénicher, d’effectuer de nombreuses sorties pour s’apprivoiser et se tester, avant le tout premier largage des amarres.
La construction du bateau
Le choix du bateau
Choisir un bateau à voiles relève toujours d’un vaste compromis :
– pas trop gros car onéreux, mais assez pour affronter le mauvais temps en mer
– confortable et bien équipé pour une vie agréable, mais en payant un lourd tribu aux pannes de matériels soumis à des conditions de fonctionnement très dures en ces lieux…
Bref, après une recherche de l’embarcation idéale et mûres réflexions, notre choix s’est porté sur un monocoque de 13 mètres (43’) de longueur, avec salon de pont et vue sur la mer à près de 360°.
C’est un sloop, quillard avec lest en plomb de 4 tonnes, 2,10 mètres de tirant d’eau, solide et bien construit en polyester. Cette quille fixe promet cependant quelques frayeurs lors

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