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Description
Fidèle à la tradition des moralistes du Grand Siècle, Michel-Olivier Dury décrit le comportement des hommes à travers des fables mettant en scène des animaux. Sous l'humour potache se cache souvent un regard critique plein de pertinence sur les excès du monde politique de la France contemporaine. Absurde, tragique parfois, comique souvent, la galerie de portraits au vitriol des représentants politiques qui se donnent ici en spectacle ne manque pas de saveur. Comme ses illustres prédécesseurs, l'auteur parvient aisément à distraire pour mieux instruire son lecteur. En lisant entre les lignes, on saisit la mesure du ridicule de ces gens avides de pouvoir, ce qui procure l'effet salvateur d'un défouloir.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 15 février 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414033300 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-03328-7
© Edilivre, 2017
François 3 ou le gros matou
C’était un gros matou qui passait pour docile
Mais il avait voulu conquérir le pouvoir
Il avait hérité de la force tranquille
Un rien d’hypocrisie : gouverner c’est prévoir.
Ayant éliminé un félidé lubrique
Qui passait pour savant aux yeux de bien des gens
Il se fit acclamer des voyous de sa clique
Et de la France entière il devint président
Mais il se fit pourtant rattraper par la crise
Au bout de quelques mois il fut vilipendé
On aurait bien voulu qu’il fasse sa valise
Mais du goût du pouvoir il restait possédé
Les rats de tous partis visitaient sa tanière
Mais il était trop bien nourri pour les happer
C’était un chef de clan qui levait la paupière
Quand passaient les souris pour se faire attraper
Il en changeait souvent de dame patronnesse
Journaliste ou danseuse on passait dans son lit
Il leur faisait souvent les plus belles promesses
Qu’il ne tenait jamais, ce n’était qu’un oubli
Un jour il finira oublié de ses frères
Et des femmes trahies, amours d’un seul été
A son tour il saura ce que c’est la misère
On récolte toujours le blé qu’on a semé !
Le corbeau d’Hispanie
Un corbeau qui vivait dans l’ancienne Hispanie
Vers des cieux plus cléments entreprit son envol
Pour manger à sa faim, il dut changer de vie
Et perdre son statut d’exilé espagnol
Installé dans le nord de la Gaulle accueillante
Il devint potentat bientôt dans son jardin
Auprès d’un vieux corvus à l’âme bienveillante
Il sut se faire aimer des grands et des vilains
Plus malin qu’un renard, malgré la loi salique
...