Ambiance full wabi sabi
125 pages
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Ambiance full wabi sabi , livre ebook

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Description

Un recueil de chroniques complètement désopilantes, essentiellement sous forme de dialogues, portant sur le quotidien d'un père partageant la garde de ses quatre adolescents, doués d'un sens de l'humour mordant. Bienvenue dans l'univers de Patrick Straehl. «Le Vieux (le père): On va jouer dehors. Pitch (fille, 15 ans): Dehors ? Le Vieux: Ça se trouve de l'autre côté de la porte. U (garçon, 17 ans): On pourrait pas juste ouvrir les fenêtres ?» Une conversation sur le contenu «douteux» du repas du soir entre un père et sa fille de 12 ans; un avis d'expropriation pour cause d'insalubrité posé sur la porte de la chambre de l'aîné; le décodage de certaines phrases prononcées par les enfants; les conseils des enfants à leur père sur la sexualité; un registre pour identifier les différents types de papas: voici Ambiance full wabi sabi. «Bonjour. Personne n'est là, alors laissez-nous un message et attendez près du téléphone qu'on vous rappelle.»

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 février 2012
Nombre de lectures 1
EAN13 9782894553800
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DANS LA MÊME COLLECTION

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Straehl, Patrick, 1959-
Ambiance full wabi sabi
ISBN 978-2-89 455-240-7
1. Straehl, Patrick, 1959- - Anecdotes. 2. Parents et adolescents - Anecdotes. 3. Père et enfant - Anecdotes. I. Titre.
HQ799.15. S87 2007  306.874’2  C2007-940 524-X

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’Aide au Développement de l’Industrie de l’Édition (PADIÉ) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC

© Guy Saint-Jean Éditeur Inc. 2007
Conception graphique : Christiane Séguin
Révision : Hélène Bard
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2007
ISBN : 978-2-89455-240-7 ISBN EPUB : 978-2-89455-380-0

Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
France : Volumen
Belgique : La Caravelle S.A.
Suisse : Transat S.A.

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur inc.
3154, boul. Industriel, Laval (Québec) Canada. H7L 4P7. (450) 663-1777.
Courriel : saint-jean.editeur@qc.aira.com • Web : www.saint-jeanediteur.com

Guy Saint-Jean Éditeur France
48, rue des Ponts, 78 290 Croissy-sur-Seine, France. (1) 39.76.99.43.
Courriel : gsj.editeur@free.fr
André R., Céline M., Linda A., Alain L.,
Sylvie L., Marc D., Francis D., Sylvie G.,
Nicole B., Guy L., Marie-Noëlle A., Julien C.,
Janie M., Pierre B., Andrée Y., Rosalie D.,
Marie-Pierre F., Keith W., Suzanne D.,
Nicole M., Lauréanne D., Jean S.,
Anne-Marie C., Mikaelle D., Michel G. et Maïta.


Merci d’avoir été sur ma route.
À tous les parents qui ne se croient
pas toujours absolument indispensables.

Aux autres aussi.

Surtout aux autres, finalement.
« Aimer c’est souffrir. Pour éviter de souffrir,
on ne doit pas aimer, mais alors on souffre
de ne pas aimer. C’est pourquoi, aimer c’est souffrir,
ne pas aimer c’est souffrir, et souffrir, c’est souffrir.
Être heureux c’est aimer. Être heureux
c’est donc souffrir, mais souffrir rend malheureux.
En conséquence, pour être malheureux
on doit aimer, aimer souffrir et souffrir
d’être trop heureux. »


— Woody Allen
Distribution :

U : Garçon, 17 ans
Pitch : Fille, 15 ans
Raf : Fille, 12 ans
Zon : Fille, 10 ans
Le Vieux : Papa
Thefullmonty : Chien
Getyourbootslaced : Chat
Whoseonfirst : Gros lézard
Ishotandywarhol : Hippocampe
Groundcontroltomajortom : Hippocampe
Imthegirlyourmotherwarnedyouabout : Hippocampe
Totoigotafeelingwerenotinkansasanymore :
Hippocampe

Bonjour. Y a personne, alors laissez-nous un message
et attendez près du téléphone qu’on vous rappelle.
Fœtal attraction

« J’aime beaucoup la cuisine chinoise, mon plat préféré est le numéro 27. »

— Anonyme


E n cette fin d’après-midi, moi, Le Vieux, je fais œuvre utile dans la cuisine. Raf arrive de l’école. C’est reconnaissable au claquement brutal de la porte d’entrée. C’est suivi d’un non moins retentissant fracas, marque d’un sac d’école rempli à ras bord de toutes ces bonnes choses qui aident à la construction des savoirs. Après avoir effectué un court vol orbital, il atterrit lourdement sur le sol, à six millimètres du museau du chat, qui ne bronche pas. C’est calculé au poil de moustache près.
— Qu’est-ce qu’on mange ? lance la fille.
— Des tranches de chapeau melon, rétorque le Vieux.
— QU’EST-CE QU’ON BOUFFE ?
— Hausser le ton, ça va très certainement aider ta cause.
— Monseigneur, me serait-il possible de savoir ce qui est proposé au menu pour ce soir ?
— ...
— S’il vous plaît ?
— Indien.
— Encore ?
— Porc vindaloo à la mode de Goa, riz basmati au safran, légumes exotiques et galettes de chappati.
— Ça veut dire quoi, exotique ?
— Ça veut dire que ça vient de loin.
— T’es allé jusqu’où pour acheter tout ça ?
— La plupart des ingrédients viennent d’Asie, mais on les trouve dans nos épiceries.
— Ah !
— Exotique, asiatique, ça rime, mais ça n’a aucun rapport.
— Ah !
— Et l’Inde, c’est en Asie, un grand pays avec tout plein de monde dedans.
— Ah !
— Tu veux que je te raconte une vieille légende hindoue ?
— Non ! C’est quand qu’on mange ?
— C’est tout ce qui compte, hein ? Toujours pressée, toi.
— Comme un citron.
— Eh bien, ma petite limonade, ce sera prêt quand ce sera prêt.
— Que j’aime la formule ! Qu’est-ce que je peux manger en attendant ton riz souffrant ?
— Safran. Un fruit.
— Pas un fruit.
— Oui, un fruit, mais je te préviens que, pour dessert, il y a des litchis.
— C’est quoi délitchi  ?
— Regarde sur la boîte, ce sont de petites prunes qu’on sert sur de la glace.
— Un dessert dans une boîte de conserve ?
— Ça fait problème ?
— Comment la glace fait, pour ne pas fondre dans la boîte ?
Mais c’est une petite comique que nous avons là.
— Dis, papa, c’est même pas des fruits frais.
— Ils sont frais, je viens d’ouvrir la boîte.
— C’est casher au moins ? Je mange casher maintenant.
— Tu ne te définis plus en tant qu’ ovo-lacto-végétarienne  ?
— L’un n’empêche pas l’autre.
Je rêve du jour où elle se convertira à l’urinothérapie ; elle me coûtera moins cher comme ça.
— Papa, tu sauras que des fruits, ça compte pas pour un dessert.
— Tiens, goûte un litchi, c’est bon pour ce que t’as.
— Qu’est-ce que j’ai ?
— C’est pas encore tout à fait diagnostiqué, mais je suis sur une piste.
— J’en ai pas encore besoin, alors.
— Je fais aussi un lassi à la mangue.
— Un Lassie ? On va bouffer du chien ?
— Colley pure race.
— Dis-moi c’est quoi ; je sais que c’est pas du chien, parce qu’on n’a pas le droit d’en manger dans notre pays, du moins légalement, et c’est très bien comme ça.
— Boisson à base de yogourt.
— Tu vas te servir du robot nucléaire ?
— Culinaire. Non, pas besoin. D’autres questions pour te permettre de mettre un terme à ton enquête ?
— On dit pas deux fois mettre de suite, ça fait pas joli comme phrase. Ils ne t’ont pas appris à parler à l’école ?
— On m’avait placé près de la fenêtre, alors j’étais toujours distrait par les lucioles.
— T’avais de bons yeux pour voir des lucioles en plein jour.
— J’allais à l’école la nuit, pour pouvoir travailler de jour, et ainsi gagner honorablement ma vie et celle de toute ma nombreuse et miséreuse famille ; c’était dur, les années ‘70.
— Je crois qu’il t’en reste encore une ou deux dans la tête, des lucioles.
— Ça ajoute un p

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