À quoi songeait le vieux débris qui allait voir la mer
164 pages
Français

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À quoi songeait le vieux débris qui allait voir la mer , livre ebook

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Description

Venons-nous de la mer, nous y retournerons. Comme cette eau qui va, vient, roule et porte ce qui fut notre histoire. La mer, gardienne des mystères de nos vies. Une attente et sa part indicible.
Parmi les bizarreries exposées ici, on remarquera l’absence de ponctuation visible, en particulier celle du point final, des passages en prose qui ne sont ainsi jamais définitifs, mais une invitation à poursuivre le voyage.
Les notes éparses assemblées dans ces quelques feuillets y font parfois référence, mais ce n’est pas son véritable nom, si tant est qu’il en ait un, nous l’appellerons Dieu.
Enfin nous ajouterons un zeste de sourire afin d’aérer nos châteaux de misère.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414158232
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15821-8

© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur éditions Edilivre :

Images dérobées (2012)
Soixante et quelques paroles éteintes (2013)
La fée du logis (2014)
Portrait de Gabriel sous les étoiles (2014)
Les tiroirs à vent (2015)
C’était juste pour dire (2015)
Chansons des routes (2016)
Les grands mots se mangent pas en salade (2016)
Fragments d’un voyage ordinaire (2017)
Tu deviendras ce que tu es
Les textes qui suivent lui font parfois référence, mais ce n’est pas son véritable nom si tant est qu’il en ait un, nous l’appellerons Dieu
À quoi songeait le vieux débris qui allait voir la mer

 
Écrire comme on ouvre une fenêtre qui donne sur la mer
 
 
 
Alors voilà, il va bientôt falloir quitter cette vie. Fin de la représentation. C’est un peu bête parce que si les débuts ont été laborieux, avec le temps j’avais fini par m’habituer et je dirais même que j’en éprouvais un certain confort. Bref, ma mort tombera au mauvais moment. Entre nous, tel que vous me voyez là, je ne suis pas très présentable
 
 
 
Magie des mots
Lorsque j’écris
Je n’ai plus d’âge
 
 
 
Sans savoir sans vouloir
Comme l’eau du ruisseau rejoindra la mer
Comme la branche s’offre à l’oiseau
Sans savoir et sans vouloir
Sur toute chose la vie impose
Son évidence et le mystère
Immense de cette évidence
 
 
 
J’ai un poémien
Un bric-à-brac
De mots qui riment
Ou pas
Avec tout et rien
Les coups de grisou
Les éclaircies
La vie qui va
Comme elle peut
Dans mon poémien
Ça ne mange pas de pain et parfois mine de rien fait du bien
 
 
 
C’est avec les mots qu’on bâtit les châteaux plus ou moins venteux.
Petits mots, gros mots, mots creux, cravatés ou mots du caniveau ne coulent pas de source, un château d’eau est plus utile qu’un château de mots.
Le chameau
* *       *
Souvent les mots sont des filous. Ils se donnent des airs, comme ça, mais faut pas s’y fier, surtout lorsqu’ils sont en bande. Il y a les meneurs, les suiveurs, les frimeurs, les tire-au-flanc les pique-assiette, il y en a même qui font tapisserie. Parfois le factotum, à condition d’avoir l’œil, avec sa boîte à outils met un peu d’ordre dans les rangs
 
 
 
Le spécialiste
Il a décortiqué le poème
Avec une telle application
Qu’à la fin la poésie
A fichu le camp
 
 
 
Honneur à ceux qui cherchent
Méfiez-vous
Ceux qui ont tout trouvé pourraient vous faire la peau
 
 
 
Vient l’heure de l’addition
Minimaliste un rien confus
Même mes jours raccourcissent
À mon âge on ne va pas le crier sur les toits
On fait ce qu’on veut si on peut
À mon âge on croque encore la vie
Avec les dents qui restent
Passée la date de péremption
On fait tapisserie avec réduction
Vient l’âge où l’on dégage
Sans faire de politique on a déjà vu ça
* *       *
La sagesse ne s’inscrit pas en plus, mais en moins. Avec l’âge, je ne deviens pas plus sage, seulement un peu moins borné
 
 
 
Trou noir
Au cœur des galaxies
Il y a un ogre cyclope
Et son œil aspirateur
 
 
 
Lorsque l’enfant sourit
Éteignez vos portables
 
 
 
Qu’on lise par-dessus mon épaule
Je ne supporte pas
J’aime voyager seul
 
 
 
À l’enfant
Il ne suffit pas de donner à manger
Montre-lui que tu l’aimes
Il sera mieux nourri
 
 
 
Comme un malheureux tombé à l’eau
Se démène sans savoir nager
La vie m’emporte courant inexorable
Parfois sur la rive une branche un roseau
Un répit
Ne dure jamais longtemps
 
 
 
Je vous avais présenté mes images
Vous ne les avez pas regardées
Ce n’est pas bien grave
Juste un peu dommage
Elles se croyaient jolies
En attendant je m’en vais
Retrouver l’Ecclésiaste
De bonne compagnie lui
En poursuivant...

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