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Le bel exemple , livre ebook

Toumai Editions - Pascal Haïlina-Pirsou

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Description

Tout commence d’abord dans un village (Armamina). Ainsi, dû à cesdifférents goulots d’étranglement, la panique gagne les villageois qui sedivisent en deux camps. D’un côté, les vieux qui incarnent le traditionalisme,voient en ces problèmes une fatalité. De l’autre côté, les jeunes, eux, pensentplutôt qu’il peut y avoir une solution à tout cela. C’est en fait le choctraditionalisme/modernisme. D’où, les incessantes questions de Harpey àmaman Famella et ses notables propositions de solution au chef de village.Et, comme cela ne suffisait pas, une guerre politique s’éclate dans la capitalede Fotta (Fotta City).Tout est en effervescence pour un chaos sans précédent. Les hommespolitiques s’accusent mutuellement. Surtout, le Président de la Républiqueest pointé du doigt.Les quelques décennies passées à la tête du pays ne lui ont nullement permisde transformer cette partie du monde en eldorado.Le Président a été toujours retissent à l’idée de céder sa place et se positionneen un redoutable gladiateur. Il dispose de tous les moyens pour y rester.À l’approche de l’élection présidentielle, il doit choisir entre rester etenfoncer davantage Fotta ou partir tête haute, en faisant son mea-culpa pourlibérer ce pays et endosser volontiers les revers de la médaille. Entre sonintérêt et celui du pays, lequel pourrait-il prévaloir à ses yeux ?

Sujets

Littérature Tchadienne

Afrique

Théâtre

Pièce de théâtre

Théâtre

Informations

Publié par	Toumai Editions
Date de parution	01 janvier 2019
Nombre de lectures	6
EAN13	9782376700470
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le bel exemple

Pascal Haïlina-Pirsou

Le bel exemple

Éditions Toumaï

L’éditeur denouveaux talentsCe texte publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur.

Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P: 5451 N’Djaména-Tchad Tél:+235 63 05 65 02 e-mail:editionstoumai30@yahoo.com

ISBN :978-2-37670-047-0Cet ouvrage a fait l’objetd’une première publication aux ÉditionsToumaï en juin 2019

Les personnages Maman Famella HarpeyAlissa Oliga Loussia Moulna: Soumissina IV, chef du village d’Armamina Notable Golna Notable Zamanda Notable Baïnala Mato-Mato (Ami de Harpey) François-Xavier Nassou (président de la République sortant) La première Dame Le commandant en chef des gardes du corps Junior DeckelBenjamin FoulinaDeckar (Ami de Deckel) Le petit frère du président de la République Le sage du village Premier villageois Deuxième villageois T roisième villageoisJean-Pierre Narsia (Remplaçant du Président sortant à la tête du parti PLCF)Fadl Allah el Hamis (Homme politique, chef du parti HDR) Monsieur Bana Anaxagore (Chef du parti MUPREF) Mourad (Secrétaire général du parti MUPREF) Murpet Albida (Chef du parti RDRF) Maïna Gona (Nouveau président de la République de

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Fotta) Le porte-parole des businessmen Abakana Musuna MalbertDiko Le premier passant Le deuxième passant Le père de DikoLa mère de Diko Le premier fidèleLe deuxième fidèle Le troisième fidèleLe commerçant Monsieur Bantra Madame Samantina Namou Oméga

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Discours sur le monde et l’artisteMême si certains pensent que l’on ne peut pasconstruire un pays avec des livres, on peut du moins progresser avec des livres. Ils véhiculent des idées que l’on peut se les approprier, faire des choses avec. Bref, les utiliser pour résoudre un problème. Un livre, c’est un ensemble de conseils. Un artiste, c’est un conseiller. Sa place dans la société est celle que l’on peut accorder à un sage. Même si tout artiste n’est sage, ses idées peuvent servir. Il joue en même temps le rôle d’un conseiller, celui d’un dénonciateur, d’un descripteur et d’un innovateur. Combien de gens de nos jours, se sont inspirés des idées des auteurs? La séparation des pouvoirs n’est-elle pas l’œuvre ou la pensée d’un auteur? La démocratie, l’égalité, le socialisme, le capitalisme,…sont-ils tombés du ciel ? Non, quelqu’un a dû commencer quelque chose, et quelque chose s’est passée et est devenue la chose la mieux partagée.Cela peut être l’idée de la démocratie, du libéralisme… Intérioriser toujours son idée et ne pas vouloir la soumettre aux autres constitue en ce temps où nous vivons, un recul regrettable pour la société dite civilisée. L’on connaît aujourd’hui un pays grâce à ses auteurs, ses artistes, aux documents…Les touristes se précipitent dans un pays parce qu’ils ont lu ou vu quelque part, quelqu’un exposer les caractéristiques ou la description dudit pays. L’histoire est, elle aussi, comprise et apprise par les artistes. Demander aujourd’hui aux artistes de ne peindre que le beau et non le mauvais ou le moche, servira à détruire la société toute entière. Car, le moche est irréversible. Pour le combattre, dénonçons-le, attirons l’attention sur lui. Pour que tous, absolument tout le monde le combatte. Et, au fur

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et à mesure, il sera affaibli comme un gibier blessé. C’est ainsi seulement qu’on pourrait le vaincre. Le bon par contre, c’est la partie gagnée, c’est l’actif qu’il convient de bien conserver. L’on ne doit pas alors perdre de temps à vanter notre mérite parce que cela ne changera en rien. Ce qui peut octroyer le changement, c’est le combat contre le mal, le moche, le mauvais ou la défaite. On ne parle plus de la victoire remportée, mais, on se pose plutôt la question de savoir : comment, comment faire pour réduire telle ou telle chose qui nous affecte en mal ?La perfection dans toute sa compréhension relève de ceci : oui, nous avons gagné tel mais comment ferons-nous pour en finir avec tel ou tel autre ? L’imagination des auteurs…n’en est pas loin de cela. Elle coïncide toujours avec ce qui se passe quelque part. Rien n’est totalement fictif, nous décrivons laréalité de ce qui se passe autour de nous et parmi nous.Le monde n’est pas un idéal, il court à la perfection et au changement. Alors, pour quelle raison chacun ne devrait-il pas donner sa juste contribution ? Dans la société où nous vivons, chacun se trouve obligé de faire quelque chose pour l’évolution. Car, cette société est la propriété de tous ceux qui l’habitent.

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ACTEI(Saison des pluies au village Armamina.) Vue panoramique. Quelques maisons en tôle et en paille entremêlées.Des centaines d’arbres abrités par le village le cachent et forment un fameux cercle autour de lui. Les rues sont désertes, le village est presque vide. La plupart des villageois se trouvent au champ.

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SCÈNEI(Au champ d’arachide,pendant la pause. Harpey et Maman Famella à l’ombre d’un grand arbre.)HARPEY Maman, qui est-ce qui a pillé notre village de ses a mis dans cett richesses ?e souffrance ?Qui nous Qui sont ceux-là qui nous ont rendus orphelins… dis-moi, qui est à la cause, maman ? MAMAN FAMELLA (Avec une voix pitoyable, effroyablement larmoyante.) Mon fils, mon pauvre fils, viens dans mes bras. C’est très compliqué à répondre!L’essentiel pour le moment, c’est que tu sois auprès de moi. HARPEY (D’un ton grave.) Non, non maman !J’ai besoin de savoir. MAMAN FAMELLA Tes parents sont déjà partis, et ça, c’est imparable.On ne peut plus rien changer. Peu importe, de quelle manière ils sont partis.Essayons plutôt d’être positifs. Toi et tes frères, vous êtesce qui m’est le plus cher, dans ce monde. Alors faites-moi plaisir de vous aimer les uns les autres. Car la solution de tout problème de famille, c’est l’amour. ARPEY HOui, maman ! Mais, pourquoi me parles-tu de l’amour?

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AMAN FAMELLA MJustement, c’est pour te dire que l’amour est nécessaire pour l’épanouissement de tout peuple.Quand on le cultive, on se retrouve à l’abri de tous les maux. Si aujourd’hui, notre famille est si malheureuse, c’est parce que nous n’étions pas soudés auparavant.

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