Nourri par la Vie, Nourri par l'Amour , livre ebook

Edilivre - Dev-Pascal Vételé

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158 pages

Français

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Extrait

Description

L’auteur partage son expérience de se nourrir autrement. Il nous invite à des prises de conscience : manger moins, des aliments plus sains, seulement par faim, manger étant différent de se nourrir. Son témoignage le démontre. Ce processus de transformation peut conduire jusqu'à ne plus manger. Ce qui rejoint la possibilité de se nourrir de prana, de lumière, comme le firent jadis certains saints et sages. À travers ses expériences, nous découvrons qu’avant tout il s’agit d’un chemin initiatique, nous mettant face à nous-mêmes pour déraciner nos conditionnements et guérir de nos blessures émotionnelles. Ainsi libéré de toutes formes de dépendances, la paix intérieure et une bonne santé s’installent. La vie devient alors une fête joyeuse, à partager dans la liberté et l’amour.

Sujets

Biographical

Témoignage

Témoin

Fiction

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	15 mars 2019
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414326143
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Copyright

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-32615-0

© Edilivre, 2019
Du même auteur
Du même auteur :
Pascal Joseph
Les fruits de la sâdhana
L’appel du cœur autobiographie d’un réveil
Édilivre éditions – 2009
Photo de couverture : Île du Levant, Août 2018. Pascal Vételé
Préface
J’ai rencontré Dev lors d’un séminaire « Silence » que j’animais. Je me souviens de sa curiosité, de sa tranquillité et de sa soif d’être au plus près de lui-même, au plus à l’écoute des besoins de son corps et de trouver l’harmonie de et dans tout son être sur ce chemin terrestre. Je suis ravie qu’aujourd’hui, un livre de son vécu voit le jour, support intéressant à toute personne curieuse d’explorer, comme Dev, une manière de se nourrir, différente, que l’on appelle « pranique »
Dev nous livre sans complexe et sans filtre, au fil des pages, les expériences de sa vie, au jour le jour, qui ont entouré sa démarche pranique.
De par sa recherche pranique, Dev a eu besoin d’un accompagnement spirituel dont il nous livre les clés importantes pour lui.
Le journal intime de sa quête pranique est un beau et authentique témoignage des difficultés, des joies, des troubles, des chutes et de la ténacité qu’il a vécu, pour aboutir à un « laisser faire » son corps au delà d’un « vouloir absolument être pranique »
Le lecteur y trouvera des réponses à ses interrogations et une illustration sans compromis, d’un parcours éclairant qui nous rappelle que chaque chemin est unique.
Sont installées également, de manière agréable, les « pauses présence », exercices à « consommer » de suite et sans modération !
Concret et pratique pour ne pas faire travailler que la tête en le lisant.
Je partage avec Dev que vivre « pranique » n’est pas un dogme et surtout pas un but. Que cela doit correspondre à une nécessité naturelle et doit se vivre avec beaucoup de bienveillance, de souplesse et d’amour envers soi-même.
Comme écrit Dev : « Qui » de soi souhaite devenir pranique et « pourquoi » ? Ce sont assurément les premières questions à se poser.
Je vous souhaite une très belle lecture et vous invite à laisser résonner ce qui parle à votre cœur, pour oser suivre votre propre chemin, unique.
Isabelle Hercelin
Nantes, novembre 2018
Remerciements
Je remercie toutes les personnes que j’ai rencontrées dans cette expérience terrestre et qui ont permis à ce chemin initiatique d’être ce qu’il est.
Tout particulièrement Nolwen ma fille disparue et qui est pour toujours dans mon cœur.
Mes parents également disparus envers lesquels ma gratitude n’a pas de fin et qui m’ont donné la vie.
Mes enfants qui, à leur manière, m’ont aidé à grandir.
La mère de mes enfants, avec qui j’ai partagé vingt sept années positives de mariage.
Mes deux compagnes de courte durée mais oh combien précieuses pour la guérison de mes émotions et de la peur de la solitude, ainsi que pour l’amour que nous avons partagé.
Amma et Mère Meera pour leur Amour inconditionnel et leur aide précieuse reçus lors des nombreux Darshans . *
Elise, Claudine, Bruno et Claude pour leurs présence et soutient dans les moments difficiles.
Bernard, maître kriyaban ** apparu au bon moment qui me guide sur la voie de la transformation.
Isabelle Hercelin et Henri Monfort, pour leurs précieux conseils reçus, vu que j’ai fait ce processus pranique seul.
Remerciement au Docteur *** qui me suit, dont l’ouverture bienveillante accompagne les personnes praniques.
Et à tous ceux avec lesquels je suis rentré et rentrerai en relation dans la continuité de cette belle aventure offerte à mon âme dans l’évolution du retour à la Maison…
Je remercie également tous ceux qui, de part leur participation active, ont permis au manuscrit de devenir ce livre.
À tous, infinie gratitude !

* . Terme hindouisme qui signifie « être en présence du divin ».

** . Mot utilisé pour désigner une personne suivant la voie du Kriyâ-Yoga.

*** . Son nom n’est volontairement pas cité afin de préserver son anonymat.
Avertissement
Dans ce livre Pascal Vételé (Dev) partage son expérience de la nourriture pranique. C’est bien en tant que partage d’une expérience que cela doit être accueilli. Il ne s’agit en aucun cas d’une incitation à reproduire la même expérience car, même si cela devient accessible à de plus en plus de personnes, ce n’est pas sans risque et demande d’y être bien préparé et accompagné.
Comme il y a autant de chemins spirituels que de chercheurs, il y a autant de manières de devenir pranique que de personnes qui le souhaitent. Mais « qui ? » Le souhaite… Et pourquoi ? Ce sont peut-être les premières questions à se poser…
Avant-propos
Depuis que je suis revenu expérimenter une vie sur terre, je me suis toujours demandé ce que je faisais là. Me sentant en terre étrangère car la vision que j’ai du monde est bien souvent aux antipodes de celle de mes frères et sœurs qui, comme moi, ont repris forme dans un corps physique. Après avoir erré pendant trente-trois ans dans le monde de l’inconscience, de la maladie et de la souffrance, un déclic va me propulser tel le Concorde vers une transformation radicale.
Enfin, je retrouve le chemin sur lequel marcher pour me ramener à la « maison ».
Vous pourrez retrouvez le point de départ de cette transformation dans mon premier livre : Les fruits de la sâdhana, l’appel du cœur autobiographie d’un réveil . Je l’ai écrit sous le nom d’auteur de Pascal-Joseph. Ce second livre bien que le sujet soit bien ciblé : « La nourriture pranique », s’inscrit dans une logique de continuité de mon chemin de vie, relaté dans le premier. Lors de sa parution en 2009, je fis le choix de l’écrire sous le nom d’auteur de Pascal-Joseph (mes deux premiers prénoms) afin de protéger la famille. Aujourd’hui, assumant l’entièreté de qui je suis, c’est sous le nom de Dev-Pascal Vételé que le choix c’est porté. D’ailleurs, la plupart des personnes qui me connaissent m’appellent Dev.
Voyons d’où me vient ce deuxième prénom que je place maintenant devant Pascal.
C’est le 7 août 2011 que je reçois le nom spirituel : Dev de la part d’Amma (Sri Mata Amritanandamayi) lors de mon deuxième voyage en Inde. Ce nom spirituel, dans un premier temps, a déclenché beaucoup de colère à la fois intérieure et envers Amma. Elle aurait pu faire plus aisé à assumer… étant chargé à mes yeux d’une trop grande signification qui serait lourde à porter sur mes épaules.
En effet, Dev vient du sanskrit et se traduit littéralement par « Dieu ». Prénom donné aux garçons en Inde.
Après avoir accepté ce cadeau donné par Amma, je décidais de le porter car je ressentais que sa vibration pouvais m’aider à continuer mon chemin spirituel. Quant à la signification du prénom Pascal, elle n’est pas si différente de celle de Dev. Nous retrouvons le cierge pascal et la lumière de Pâques. Le clin d’œil est que je suis né le Jeudi saint ! Pâques, en hébreu pessa’h, qui signifie : le passage. On pourrait y voir une renaissance, le passage de la vie à la mort, de la mort à la vie, d’un état de conscience à un autre, de l’humain au divin…
Cela ne peut-il pas être un objectif dans notre vie que de chercher à se transformer pour se rapprocher de notre nature divine… ?
Se nourrir de lumière ne suffira peut-être pas pour aller vers cet état divin, mais cela suppose quand même de se sentir en harmonie avec l’univers et ses lois universelles. De prendre également conscience que le Prana est partout et qu’au-delà de la nourriture solide, c’est lui qui nous nourrit. Pour intégrer la nourriture pranique, il peut être souhaitable d’intégrer aussi l’aspect spirituel de la vie. Partie intégrante de nos quatre corps : physique, émotionnel, mental et spirituel.
Introduction
Se nourrir de lumière, de Prana ou de nourriture pranique, c’est un sujet qui a déjà fait le thème de littérature par ceux que j’appellerais les pionniers de cette faculté à ne plus manger de nourriture solide tout en continuant à se nourrir. C’est le cas de Jasmuheen depuis 1993, Michael Werner depuis janvier 2001, Henri Monfort depuis novembre 2002, Isabelle Hercelin depuis 2009, et Gabriel Lesquoy depuis juillet 2012. Il y en a surement d’autres, et il y en aura sans doute beaucoup plus, encouragés par ceux qui vivent ainsi et ont ouvert le chemin de cette possibilité de se nourrir différemment.
A travers cet ouvrage, c’est l’expérience que j’ai vécue et que je souhaite partager plutôt que de faire un exposé sur ce qu’est la nourriture pranique car les pionniers cités ci-dessus l’ont déjà très bien expliquée.
J’ai eu l’intuition de faire quelques vidéos tout au long de mon processus pranique, ce qui me permet d’avoir un souvenir très précis de comment cela c’est passé et de pouvoir ainsi apporter au lecteur un aspect plus concis de cette expérience. Cela a été aussi une chance de rencontrer pendant mon aventure Isabelle Hercelin et Henri Monfort. Bien que j’ai fait mon processus seul, ce que je vous déconseille, ces rencontres avec Isabelle et celle d’Henri ont été pour moi une aide précieuse.
Avant eux, il y eu des mystiques qui se nourrissaient de lumière. Ce fut le cas de Nicolas de Flue (Suisse 1417-1487), Thérèse Neumann (Allemagne 1898-1962), Marthe Robin (France 1902 -1981), Balayogi (Inde 1930-1985), Prahlad Jani (Inde 1927- de nos jours).
Egalement, la femme yogi Giri Bala né en 1868 dont Yogananda * fait état dans son livre : « autobiographie d’un Yogi ».
Giri Bala dont la belle-mère se moquait de ses « gloutonneries », décida à l’âge de douze ans et quatre mois d’arrêter de manger. Après avoir rencontré son Guru c’est avec, entre autre, les techniques de kriyâ yoga que Giri Bala cessa de manger et de boire, cinquante-six ans au moment où Y