Musicienne et croyante , livre ebook

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Dans ce livre autobiographique, l'auteur raconte son histoire à la fois profonde et touchante. Jouer du piano lui procure le plus grand bonheur. En écoutant les cours, en classe, ses doigts courent, les notes chantent dans sa tête. Très jeune, elle accompagne les messes de sa paroisse et prend part aux sacrements avec le plus grand sérieux. A l'âge de 14 ans, elle arrête ses études pour travailler à la ferme familiale où les tensions sont énormes et le climat conflictuel. Elle tombe malade et commence à chercher des solutions spirituelles, mais sa religion ne l'aide pas, bien qu'elle la garde du geste fatal... Devenue musicienne professionnelle, mariée, elle a un désir d'enfants. Pourtant, deux de ses trois enfants décéderont des suites d'une terrible maladie. La révélation du salut par grâce enseignée dans la Bible l'aide à surmonter l'adversité. Elle découvre les réponses à ses nombreuses interrogations. Accompagner activement le fils aîné vers des études supérieures pianistiques a constitué un troisième défi. Mais la récompense a bien été là : il est devenu un merveilleux musicien. Simone Guillou est née dans un petit village de Normandie. A 14 ans, elle arrête les études générales, mais continue de suivre des leçons de piano. Sa vie sociale à la campagne, dans la ferme parentale, lui pose beaucoup de questions, y compris sur sa vie spirituelle. Très religieuse, elle adhère entièrement et sérieusement à la foi de l'Eglise catholique dans laquelle elle a été élevée, jusqu'à vouloir aller au couvent. Mais l'opposition est forte, et cela n'aboutira pas. Devenue musicienne professionnelle, elle s'est mariée, mais son deuxième enfant devient très malade. C'est dans ce contexte qu'elle commence à remettre en question sa vie spirituelle et qu'elle expérimente l'immense grâce du salut. Enfin elle trouve la paix intérieure tant recherchée et la Bible devient LE LIVRE par excellence.
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Publié par

Date de parution

01 janvier 2012

Nombre de lectures

13

EAN13

9782918629603

Langue

Français

Musicienne et croyante
 
 
Victoire dans les combats de ma vie
 
 
 
 
 
 
 
 
Simone Guillou
 
 
© 2012, Simone Guillou
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur.
Sauf indications contraires, les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond.
Publié par Editions l'Oasis, année 2012.
Ce livre a été publié sous la division 'auto publication' des Editions l'Oasis. Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilité concernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques que grammaticales, et ne sont pas forcément en accord avec certains détails du contenu des livres publiés sous cette forme.
Dépôt légal: 4e trimestre 2012.
Couverture faite par Damien Baslé, www.damienbasle.com
Imprimé en France

Rte d'Oupia, 34210 Olonzac, France
tél (33) (0) 468 32 93 55
fax (33) (0) 468 91 38 63
email: editionsoasis@wanadoo.fr * www.editionsoasis.com
Boutique en ligne sécurisée sur www.editionsoasis.com.
 
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Table des matières
Préambule
Chapitre 1
La guerre est finie
Chapitre 2
A l’école du village
Chapitre 3
Ma première leçon de piano
Chapitre 4
Au travail
Chapitre 5
Je joue à l’église
Chapitre 6
En recherche
Chapitre 7
Le stage
Chapitre 8
La Schola
Chapitre 9
Le mariage
Chapitre 10
L’atelier
Chapitre 11
L’arrivée du deuxième enfant
Chapitre 12
Complainte d’une mère
Chapitre 13
Pianiste en herbe
Chapitre 14
La mort rôde
Chapitre 15
Jésus inconnu
Chapitre 16
Le service militaire
Chapitre 17
Le cancer
Chapitre 18
Un voyage
Conclusion  

Préambule
 
Des anciens parents d’élèves sont venus nous voir. Ils s’étaient attardés à l’extérieur de notre maison afin de ne pas rompre le charme de la musique intitulée : « Harmonie du soir » de Franz Liszt joué par notre fils âgé de 21 ans. Après les salutations d’usage nous entrons dans le vif du sujet. Madame joue du violoncelle et leur fille enseigne le piano. Ils sont très au fait des niveaux requis ; ce sont des habitués des concerts. La conversation s’anime et très vite ils nous pressent d’inscrire Daniel pour un projet de concert. Ils habitent une ville thermale, un écrin de verdure chatoyante, des hôtels de luxe, un casino et juste un peu plus loin, la forêt aux mille couleurs, en particulier à l’automne où notre fils aime se promener pour entendre le brame du cerf.
 
Le concert a lieu, il y a du monde, le programme est à la hauteur des attentes. Le voici :
Fantaisie de Schumann
La fille aux cheveux de lin et L’Isle Joyeuse de Claude de Bussy
Deux rhapsodies de Brahms et,
Vallée d’Obermann de Franz Liszt
 
La précision de ce programme est l’aboutissement d’un troisième défi à découvrir au travers de mon histoire.

Chapitre 1
La guerre est finie
 
Mon papa ! J’allais enfin connaître mon papa. Nous sommes en 1945. Pour maman la vie normale va reprendre. L’année passée, les bombardements avaient menacé notre vie tant de fois  ! Le débarquement avait eu lieu à 70 km de chez nous, à Arromanches en sorte que les villes qui nous entouraient furent détruites.
Protéger trois enfants, les nourrir, les vêtir en période de guerre faisait partie de la lutte quotidienne pour ma mère, mais également dans les autres familles. Mon père, parti à la guerre en 1939, fut prisonnier en Autriche de 1940 à 1945.
Mais ce combat avait prit fin et ce fut ce mémorable jour du retour de mon papa.
S’il est vrai que la permission accordée aux soldats en 1940 lui avait permis de revoir sa grande famille, Anne âgée de 5 ans et son fils Camille qui commençait juste à marcher, la petite dernière qui raconte son histoire naquit en 1941. Le courrier lui annonçait l’évènement deux mois plus tard.
Nous ne nous connaissons pas et son arrivée tant attendue ne m’apporta pas la joie escomptée. Toute ma vie, je me souviendrai. Il descendit de la voiture à cheval de mes grands-parents paternels. Il prit place au bout de la table ; je m’étais assise le plus près possible m’attendant à quelques égards chaleureux, à être prise sur ses genoux, à 4 ans, quoi de plus naturel ! Avec du recul, je comprends que je n’étais qu’une étrangère et que nous allions devoir faire connaissance, tout simplement.
La famille au grand complet écouta le monologue de sa très longue captivité. Il disait avec force : « Notre équipe était en situation d’échec, mon bataillon fut encerclé par l’armée allemande ! Vaincus, notre statut changea et nous devenions alors leurs prisonniers, dirigés dans des trains (pour transport d’animaux) pour un voyage interminable, jusqu’en Autriche ».
Comme les hommes allemands et autrichiens occupaient notre territoire, les prisonniers français faisaient le travail à leur place. Mon papa était l’un d’eux vêtu de l’humiliant uniforme sur lequel un numéro était cousu.
Fermier d’origine, il découvrit une autre manière de travailler la terre. Les animaux logeaient dans de vastes étables. Un pays en avance sur la France quant à l’équipement de l’habitat. Choc culturel donc et barrage de la langue. Lorsqu’il parlait de ses camarades français, son visage s’illuminait car naturellement, ils rentraient le soir au « commando » où ils passaient toutes leurs nuits sous surveillance. Et de raconter les interminables parties de cartes, les myriades de moustiques qui s’intéressaient beaucoup à mon père ou encore, ces parties de luges pratiquées par les enfants autrichiens n’hésitant pas à sortir en pull par moins 20 degrés.
Tel fut le premier contact avec mon papa. Certes, je ne me serais pas rappelé de ces détails si ceux-ci n’avaient pas été évoqués des centaines de fois au fils des années qui suivirent. Comment aurait-il pu passer sous silence cinq douloureuses années passées à l’étranger !
Tout en étant jeune marié, père de 2 enfants puis de trois, l’intimité familiale cassée par cette guerre ne se reconstitue pas si facilement ; chacun a pris ses distances et ses initiatives personnelles. Reprendre la vie commune après une si longue séparation représentait une épreuve. Or maman, extrêmement courageuse, intelligente, avait su mener sa barque. Maintenant, ils allaient devoir partager les initiatives à deux ! Et là, ce fut très très difficile.
Cela me fait penser au merveilleux mariage que Dieu avait voulu avec Adam et Eve. Dieu dit : « Si vous mangez de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous mourrez ». Satan dit « Mais non, vous ne pourrez pas mais Dieu sait que si vous en mangez, vous serez comme des dieux ! »
Eve vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence… elle en mangea. La séduction ajoutée à la convoitise et au mensonge a engendré la désobéissance et la mort comme Dieu l’avait dit.
Tant de fois j’ai pensé au drame de l’humanité, avec mon papa terrestre nous ne nous sommes pas compris ! Mon Papa céleste ne demandait qu’à m’aider, m’écouter, me diriger dans ses plans à Lui ; seulement, à défaut d’un bon enseignement, je Lui étais étrangère, le courant ne passait pas.

Chapitre 2
A l’école du village
 
Alors que j’avais 8 ans, ma scolarité s’effectuait dans une école de campagne appelée classe unique. L’institutrice devait s’occuper de 40 élèves âgés de 6 à 14 ans. Bien évidemment, elle négligeait certains cours. Je me trouvais de ceux-là.

-  Mademoiselle, donnez-nous des opérations !
-  Oui, oui, plus tard, en attendant, lisez, lisez, et toi Simone, fais lire les petits.
C’est ainsi que Jean et moi qui savions bien lire, nous nous occupions des touts petits de 6 ans. J’aimais cela. Et Jeanne ? Combien d’heures ai-je passées à côté d’elle ; inlassablement nous relisions toujours la même chose ; l’instant d’après, elle avait tout oubli

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