La lecture à portée de main
63
pages
Français
Ebooks
2020
Écrit par
Nicolas Nemrac
Publié par
Iggybook
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
23 avril 2020
Nombre de lectures
13
EAN13
9782955527917
Langue
Français
Publié par
Date de parution
23 avril 2020
Nombre de lectures
13
EAN13
9782955527917
Langue
Français
LA VÉRITÉ
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Poignante, bouleversante, douloureuse
À propos de l'auteur
Nicolas NEMRAC est né dans un Département où le soleil est toujours présent. Passionné de sport, de Droit, de Géographie, tout ce qui est rationnel et d'écriture, il abandonnait tout de même les études à 17 ans avec un projet d'écriture en tête, mais il ne lui manquait que la matière pour que le contenu de son premier roman soit probant. Alors, après son service militaire il intégrera l'administration ferroviaire, où il y restera 13 années. Il reprit des études en Informatique et exercera pendant une vingtaine d'années. Il y a cinq ans, il a décidé de reprendre sa plume, pour écrire et continuer d'écrire.
Résumé
Cet ouvrage est inspiré d'une Histoire réelle et authentique qui s'était déroulée vers la fin du XXe siècle, pour se terminer en mars 2020 . Un crime abject sur deux petites filles et des violences infligées à leurs mères.
Il était loin le crépuscule des temps anciens, … et pourtant ! À cheval sur le XXe et le XXIe, en l’occurrence c'était hier et aujourd'hui, une jeune femme avait vécu dans les violences et les humiliations d'un Être empreint de perfidie, dont la manipulation était son arme favorite. À la fin de son calvaire, elle apprenait l’inimaginable, l'inextricable et l'impardonnable, comme une épée qui s’enfonçait dans ses entrailles déjà meurtries, que sa petite fille avait subi parallèlement, pendant de nombreuses années des viols répétés de ce même bourreau, qui n'était autre que son géniteur.
Nicolas NEMRAC
LA VÉRITÉ
Poignante, bouleversante, douloureuse
Nicolas NEMRAC
Auteur
L'article L 122-5, paragraphes deux et trois du Code de la propriété intellectuelle n'autorise, d'une part :
- que les '' copies ou reproductions ne soient réservées qu'à un usage strictement privé du copiste et non destinées à une utilisation collective '' et,
d'autre part,
- sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source, que '' les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information ''.
Article L 122-4 : '' Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite ''.
© 2020, Nicolas NEMRAC
Tous droits réservés
À toutes les Femmes et les petites filles du Monde, victimes du sadisme des Hommes.
Cet ouvrage est une fiction. Les personnages, les noms, les événements et les lieux ne sont que le fruit d'une imagination débordante de l'auteur ou d'une utilisation fictive. Bien qu'inspiré entièrement de faits réels , toute ressemblance avec des Personnes, vivantes ou disparues, tous types d'établissements, d'événements ou de lieux ne saurait être que fortuite.
Préambule
État des lieux
La salle de la Cour d'assises semblait austère et froide où le silence régnait, au moment même où la Présidente et ses assesseurs faisaient leur entrée. Un homme devait être jugé pour des délits lui incombant, survenus depuis plus de quinze ans. Dans ce prétoire, deux femmes. Reconnues comme étant les victimes avérées après plusieurs années d'enquête, étaient présentes et s'apprêtaient à raconter le calvaire qu'elles avaient vécu pendant plusieurs années. Il y avait la mère et sa fille qui, si à l'instant présent était dans sa majorité, au moment des faits se trouvait encore être une jeune mineure. Dès l'ouverture de l'audience, elles étaient vouées pendant cinq jours encore, à revivre dans ce passé nauséabond qu'elles avaient traversé. Une autre jeune fille, proche de sa majorité était présente également accompagnée de sa mère, pour dénoncer les viols qu'elle avait subis pendant six ans, de neuf à quinze ans par ce même homme, encore présumé innocent à l'ouverture de l'audience. La mère et sa fille étaient à la barre, car la Présidente, exceptionnellement avait donné son autorisation, pour qu'elles soient ensemble, pour raconter leur histoire, afin de leur permettre de se soutenir dans les moments difficiles qu'elles allaient devoir affronter.
CHAPITRE 1
1972, du calendrier Grégorien
— La Cour !
— Veuillez vous levez !
Le Président et ses assesseurs pénétraient dans la salle et prenaient place à leurs sièges respectifs.
— Mesdames et Messieurs, je vous prie de vous asseoir.
— L'audience est ouverte.
Bobigny, Dans le prétoire du tribunal une audience se tenait à huis clos, du fait de la minorité de Marie-Claire, la prévenue âgée de seize ans. Cette jeune fille, après avoir subi un viol était tombée enceinte et avec l'aide de sa mère et trois autres femmes majeures, avait décidé de pratiquer un avortement, réprimé par la législation à cette époque. Accusée d'enfreindre la Loi, ainsi que les quatre autres femmes de complicité, pour avoir participé à l'acte elles étaient jugées également et le procès se déroulait depuis un mois, défrayant la chronique et tenant la France entière en haleine.
Le mercredi 8 novembre, dernier jour du procès il était 10 H 47 lorsque le Président, ses assesseurs et les jurés, suite à une délibération longue de trois heures faisaient leur retour dans le prétoire pour annoncer le verdict. La tension était palpable et le résultat, tant attendu mettrait fin à cet événement retentissant qui avait commencé depuis plusieurs semaines auparavant. Le public était absent de la salle, huis clos oblige mais s'était déplacé malgré tout et attendait à l'extérieur, avec à leur côté deux associations de défense des droits des femmes qui hurlaient leur colère. Le jugement était rendu, enfin en audience publique et la jeune femme était relaxée . Les quatre autres femmes, dont la mère de Marie-Claire étaient jugées pour complicité. Ce jour-là, un grand nombre de Personnalités avaient défilé dans le tribunal de Bobigny, pour prendre fait et cause pour la jeune victime, sa mère et les trois Personnes, également poursuivies. La plaidoirie de l'avocate de la défense fut historique. La mère de Marie-Claire était condamnée à une amende de 500 Francs avec sursis, ses deux collègues dont la revendication était de l'avoir aidée furent relaxées et la quatrième à un an de prison avec sursis, pour avoir pratiqué l'avortement. Procès extraordinaire et le verdict allait devenir, probablement en toute vraisemblance les prémices quant à la Loi Veil de 1974.
Simultanément
Ce même jour en temps réel, au même instant quelque part dans une des régions les plus froides de Fran