Détermination , livre ebook

Edilivre - Pierre Yana

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34 pages

Français

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Description

Cette autobiographie, dans laquelle je reviens sur les fragments marquants de mon existence, celle d’un enfant né à Douala, d’une mère camerounaise et d’un père français, et qui, après avoir longtemps souffert de sa « différence » et des brimades de ses camarades, va se construire une brillante carrière de boxeur, rencontrer l’amour, traverser des périodes troubles et se relever sans cesse avec une détermination sans faille. Ceci est un témoignage personnel, et surtout une formidable leçon de vie.

Sujets

Biography

Autobiography

Biographie

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	29 avril 2021
Nombre de lectures	4
EAN13	9782414500178
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-50021-5

© Edilivre, 2021
Détermination

C’est un garçon né à Douala, une ville du Cameroun, d’un père français et d’une mère camerounaise, qui s’appelle Célestin. Il fut élevé par sa mère – puisqu’il n’a pas été reconnu à sa naissance par son père qui vivait en France – parce que son père était marié et avait déjà deux enfants.
Voici l’histoire : comme son père vivait en France, étant marié avec deux enfants, il n’a pas été reconnu. Son père, qui travaillait pour le gouvernement français à l’époque, était en mission au Cameroun et c’est comme ça qu’il fit la connaissance de la mère de Célestin et c’est de là, qu’un an plus tard, naissait le petit Célestin. Il était métis et différent des autres par sa couleur de peau. À l’époque où il était né, il n’y avait pas beaucoup d’enfants comme lui dans un pays ou la majorité des personnes ont une couleur de peau noire. Sa mère l’éleva sans faire aucune différence avec ses frères aînés qui eux, avaient une couleur de peau noire puisqu’elle avait déjà deux enfants d’une première union.
Quand il eut l’âge d’aller à l’école, les choses vont se compliquer pour lui. Je vais vous dire pourquoi : à cause de sa couleur de peau, parce que ses parents étaient noir et blanc et c’est ce qui faisait la différence avec les autres enfants de l’école, Il faut savoir qu’au Cameroun, dans les écoles, il n’y avait pas plusieurs récréations : la récréation était pour toutes les classes en même temps, c’est à dire vous pouvez rencontrer des élèves du CP au CM2 dans la cour et il faut que je précise aussi qu’il n’y avait pas plusieurs cours. Bref, il se faisait souvent racketter par d’autres élèves parce qu’on le considérait comme le fils à papa. Il faut dire qu’à cette période-là, on considérait que tous les Blancs avaient de l’argent quelques fois, et comme il avait un parent blanc, il se faisait frapper et ne pouvait pas se défendre. Les responsables de l’école, à cette époque-là, n’agissaient pas par rapport à cela puisqu’il n’existait pas un service de sécurité pour ce genre de choses.
Quand il avait 9 ans, sa mère devait partir dans une autre ville du Cameroun pour des raisons professionnelles. Une de ses tantes devait venir rester avec eux, le temps que sa mère revienne. Cette tante avait un commerce dans un marché de Douala et ce commerce était : elle achetait de la banane verte en gros et la revendait en détail à des petits revendeurs, sauf qu’elle devait être au marché à 5 heures du matin parce que c’était à cette heure-là que les revendeurs étaient censés acheter en détail afin de revendre. Quand j’ai dit qu’une de ses tantes devait venir rester avec eux, je faisais allusion à ses frères. Pour cela, ils devaient tous se lever vers 4 heures 30 afin de faire les travaux ménagers. L’un d’eux devait aller avec la tante au marché afin de ramener de la banane à la maison. Cette banane devait être préparée pour être le repas du midi et du soir. Tout ceci, ils devaient le faire avant d’aller à l’école qui commençait à 8 heures 30. Sa mère devait rentrer 2 semaines après, mais, par rapport à des choses imprévues, elle devait rester 3 mois. Vous savez, en Afrique, quand une personne dans la famille, en dehors de vos parents, vous garde, elle ne vous fait pas de cadeau. Je veux dire qu’ils sont sans pitié envers vous.
Comme chacun devait partir avec la tante, un jour sur trois...