269
pages
Français
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2020
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
21 avril 2020
Nombre de lectures
8
EAN13
9782956938095
Langue
Français
Une autobiographie humoristique. Et oui, tout ce qui est écrit dans ce livre est vrai de vrai. Si toi aussi, tu veux rire et te dire que finalement, ta vie est merveilleuse alors fonce découvrir cet ovni.
Résumé
Le journal, un peu fou d'une poissarde ou les tribulations de la probable fille du grand blond avec une chaussure noire.
On pourrait la décrire comme la petite rousse aux pieds nus. Et le premier qui dit Zora, je le mords!
D'infimes accidents en immenses bévues, je e demande continuellement comment je suis en vie.
Je cours vite, enfin pas assez, vu que ma guigne a inlassablement deux trains d'avance sur moi.
Ici, l'humour est de mise, la poisse OK, mais toujours en riant
Publié par
Date de parution
21 avril 2020
Nombre de lectures
8
EAN13
9782956938095
Langue
Français
Florina L’Irlandaise
Cours après moi la poisse !
Zut, elle est devant.
Du même auteure :
Féerélia :
Moïra Tome 1
Une étrange célébration Tome 1.5
Ludmilla Tome 2
Floryanna Tome 3
Gwendal VS Gabriel Tome 4
Daemonuis The Divide
Ce livre est également disponible en format Papier.
www.florinalirlandaise.com
Dépôt légal : Avril 2020
Copyright — @Florina L’Irlandaise 2019
Florina L’Irlandaise
14410 Vassy Valdallière
Design couverture : ©Caroline Lor @Graphisme Lor
ISBN : 9791035940270
Trailer : ©Léa Trys
Prix TTC du Broché : 13,99 €
Texte recorrigé : Février 2021
Correction par : @Diabl’Audrey 2021
Nombre de pages numérique : 268
Nombre de pages papier : 331
Le Code de la propriété intellectuelle et artistique, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, n’autorise d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration. Aux termes de l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.
Préface
Je suis née le 27 mai 1975, à Cherbourg, charmante ville du Cotentin dans la Manche. (bon ça, c’est le nom de la ville avant, depuis elle a changé d’appellation quatre fois mdr)
Je suis l’auteure autoéditée de la saga FÉERÉLIA. Mais l’on me reconnaît plus souvent pour la guigne qui me tient au corps. Pire qu’une moule sur son rocher.
Pour la petite histoire, quand mon géniteur monte un meuble, il y a toujours des pièces en trop, qui ne servent à rien, dit-il.
Je vous laisse imaginer à quoi je ressemble, avec mes éléments en moins et ceux en trop.
J’ai longtemps envisagé de leur faire un procès ou à la nature. J’ai abandonné en voyant leurs finances. Je me suis donc portée sur Mère Nature qui m’a répondu :
– Ma chérie, tu as regardé la tête de ton père ? Tu as vu la tienne, je t’ai fait une fleur, tu pourrais être sa copie !
Je n’ai pas trop insisté, car j’ai senti une menace à peine voilée chez la vieille femme.
Quoi, vous ne me croyez pas ?
Traitez-moi de mytho, mais quand vous le4 verrez, vous serez d’accord avec elle !
Si vous êtes médecin et que vous regardez mon squelette, vous allez vous payer une bonne tranche de rire (pas la peine de faire semblant de lever les yeux au ciel, je vous espionne ^^).
Oui, oui, c’est arrivé, plein de fois, en fait.
D’abord, j’ai une queue (je vous imagine déjà en train de m’examiner si l’on se rencontre. Non, je ne suis pas une anomalie, bien que… Ma bizarrerie est une excroissance osseuse sur ma colonne vertébrale).
Oui, je sais, je suis bizarre. Bah ! je vous laisse envisager le fou rire des spécialistes. Ou pire encore, quand ils découvrent les becs-de-perroquet sur mes épaules, qui forment de jolis crochets à l’extrémité de mes os.
Un jour, un rhumato m’a dit :
– C’est pratique pour vous ranger !
– Ouais ! Dommage que j’ai de la peau et surtout de la graisse autour, lui réponds-je.
– Oh bah ! Si vous n’y mettez pas du vôtre, aussi !
Ça te fait rire, couillon ?
(Je ne lui ai pas dit, mais l’ai pensé si fort, que s’il n’a pas entendu, il a besoin d’un sonotone.)
Pas la peine de vous dire que j’étais vexée, vous l’avez compris de vous-même.
Chaque fois, ils essaient de faire de l’humour, mais ça tombe à l’eau. Ou c’est moi qui n’ai pas le même, lorsque cela concerne mon corps tout pourri.
Bref, vous l’aurez saisi, je vais vous raconter ma vie. Enfin, plutôt ma poisse.
J’espère que vous avez des couches ou vous allez être obligés de changer de sous-vêtements régulièrement.
Quand je dis cela, les gens imaginent toujours que je me plains ou extrapole, mais c’est juste une constatation des faits.
Selon vous, combien de fois ai-je pu échanger de machine à laver en seulement, allez, on va dire dix ans ?
Dix, soit une par an. Elles ont pris la foudre, des surtensions, ont été mangées par un rat (le fil hein parce que le rongeur, il a des dents, c’est du béton 😊 ), des souris et ont transformée ma maison en cascade. J’en passe et des meilleurs.
Je ne vous mentionne pas les nombreux autres électroménagers. Rien que depuis décembre 2018, la plaque et le four nous ont lâchés et le PC menace de prendre sa retraite anticipée. (Entre le moment où j’ai commencé ce texte et celui où je le corrige, le PC est bien entendu décédé avec mes fichiers à l’intérieur, sinon ce n’est plus drôle.)
À la fin, le gars du service technique me tutoyait.
Chaque chapitre, je tenterai de vous raconter une ou plusieurs anecdotes.
Je vous raconterai mes accidents improbables, mes délires avec mes loulous, ou simplement avec moi, voire avec des étrangers.
Et bien sûr, ma rencontre avec mon cher et tendre. Et bien d’autres choses.
Mes débuts d’auteure et aussi de maman, je suis l’aînée d’une tribu comprenant mes trois frères et mes deux sœurs et je suis moi-même mère de six charmants monstres, euh enfants, je voulais dire enfants.
Quelle est donc la probabilité que je me laisse surprendre par un lego vengeur ? Je dirais, vu la douleur ressentie, au moins 1000 %.
Vous êtes prêt(e)s ? Allez, c’est parti.
Chapitre 1
Les banques
Nous sommes d’accord, la banque, ce n’est pas ce qu’il y a de plus génial dans la vie.
Pourtant, on en a besoin et on ne pourrait pas faire autrement. Mettre de l’argent sous son matelas, c’est bien à condition d’avoir de bonnes paillasses et de ne pas avoir de voleurs.
Forcément, moi, la finance c’est plutôt synonyme de terreur, de désastre et pour eux, de poisse incroyable et inexplicable.
Le bug de l’an 2000 par exemple, il est bien entendu que chez tout le monde ça s’est super bien passé et il n’y a pas eu de problème. Sauf chez moi.
À l’époque, j’étais cliente du petit écureuil. Mais cela fait bizarre quand tu arrives le 4 janvier pour prendre de l’argent à la banque, qui à l’époque, était bien renfloué (eh oui, je n’ai pas toujours été fauchée 😊 ) et que l’on te répond :
– Mais vous n’êtes pas cliente chez nous, madame.
– Attendez, madame, vous me dites que je n’ai plus de compte chez vous ? Pourtant, jeudi, je suis bien venue. J’ai bien mon relevé et mon compte en banque.
La jeune femme regarde les papiers que je lui présente, puis elle fronce les yeux, examine son ordinateur et les documents. Plus ça va et plus ses sourcils me donnent envie de rire, à bouger ainsi. Pour finir, elle se lève et me réplique avec un air légèrement inquiet :
– Ne bougez pas, je reviens très, très vite !
En même temps, je ne sais pas trop où tu veux que j’aille, sans argent 😊 .
S’ensuit une attente d’environ dix minutes où un monsieur vient à son bureau, il me semble que c’était le responsable de l’agence.
Il regarde mes bordereaux, puis l’ordinateur, me fait un sourire plutôt crispé et repart. J’ai bien compris qu’il y a un problème, j’ai presque envie de leur lâcher en riant :
« Ma poisse, elle a couru plus vite que vous ! »
Après plus d’une demi-heure, où je les ai tous vus se décomposer, le directeur revient avec sa sous-directrice.
– Madame, je pense que nous avons un petit problème. (Ah b