502
pages
Français
Ebooks
2017
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Ebook
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Publié par
Date de parution
29 septembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342156225
Langue
Français
« Il m'a suffi de cette rencontre avec Martin pour entamer un voyage aussi passionnant que surprenant. De celui qui nous entraîne au cœur de notre âme. Aux portes du monde invisible. L'introspection était inévitable et j'y étais prête. J'ai abordé ici des sujets plus ou moins légers, permettant aux récits cocasses de tempérer les textes profonds qui ne m'étaient pas inspirés sans raison. » À cœur ouvert, Nathalie Collet nous invite à partager une année de sa vie au fil de 366 pensées. Entre anecdotes et révélations, cet ouvrage atypique présente avec sincérité l'évolution d'une femme et son rapport au monde. Véritable défi qu'elle s'est lancé – celui d'écrire un texte chaque jour et de le publier sur Facebook –, ce journal pétillant dévoile avec philosophie et humour les événements qui ont rythmé et bouleversé son quotidien. Une plongée originale et divertissante dans l'intimité d'une amoureuse de la Vie.
Publié par
Date de parution
29 septembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342156225
Langue
Français
Confessions publiques et flyées d'une baroudeuse en exil à la conquête du monde invisible
Nathalie Collet
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Confessions publiques et flyées d'une baroudeuse en exil à la conquête du monde invisible
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://nathalie-collet.societedesecrivains.com
Dans la providence invisible des choses, nos plus grandes difficultés sont aussi nos meilleures occasions. Sri Aurobindo
Remerciements
À l’Univers et à ses précieux messages.
À Pat, ma muse, mon chum d’Amour.
À tous les membres actifs du groupe Réflexion Faite, qui m’ont accompagnée tout au long de cette aventure. Merci du fond du cœur pour votre présence et vos encouragements. Je vous aime pour vrai .
À mon amie Marilune, qui tenait plus que tout à ce que ce livre existe. Merci à toi.
À Luciano et à notre amitié inspirante.
À Léa, Clothilde, Astrid et Zoé, mes quatre filles que j’aime, et qui m’ont permis d’être l’improbable maman que je suis.
À ma maman, là-haut dans les étoiles.
À mon frère Jean-Yves, à nos expérimentations et à notre complici tude .
À tous ceux qui ont un jour croisé ma route et qui ont allumé un truc en moi.
À vous qui vous apprêtez à vivre ce livre.
Aux Bisounours, aux pattes à cul, à mon Thermomix, à l’Amour dont on est tous rempli, à cette merveilleuse contrée qu’est le Québec, à tout ce qui fait grandir notre âme, aux sacs Ikéa, à ma mobylette orange, à la France ma mère patrie, à la Savoie et ses montagnes qui m’ont vue naître et grandir.
À l’imagination, à l’art, à la créativité, et surtout… à la Vie !
Je dédie ce livre à ma précieuse petite Zoé qui, à 4 ans et demi, a fait un chouette voyage de 6 000 kilomètres avec sa maman.
Préambule
Ce livre est l’adaptation au format papier de ce qui fut une merveilleuse aventure. D’abord la mienne, puis celle d’un petit paquet de belles personnes qui se sont prises au jeu de me lire quotidiennement.
Tout a débuté courant 2015, lorsque j’ai découvert le défi de Martin. J’avais rencontré Martin par hasard , lors d’un évènement artistique impliquant ma fille aînée et une amie à lui. À l’heure des amitiés virtuelles, nous avons échangé quelques mots et nos coordonnées. J’ai ainsi découvert qu’il écrivait une étrange phrase, différente chaque jour, sur son profil Facebook. C’était un défi qu’il s’était lancé : publier une réflexion personnelle et la développer sommairement. J’ai trouvé cette approche aussi curieuse qu’intéressante.
Le 1 er janvier 2016, j’ai suivi la petite voix en moi qui m’incitait à prendre le relais de Martin, m’engageant solennellement à publier un texte quotidien sur mon profil Facebook.
Je m’appelle Nathalie Collet. J’ai eu 50 ans en 2016. Je suis Française – savoyarde plus exactement –, fille des montagnes et maman de quatre filles.
Lors d’un voyage en Guadeloupe en mars 2012, j’ai rencontré une personne merveilleuse : Patrice. Cette rencontre allait transformer ma Vie. Pat est devenu mon conjoint (ou mon chum, comme on dit au Québec. Ça se prononce « tchomme »). Il est Montréalais et de trois ans mon aîné. On est tombé en Amour lui et moi exactement quatre jours après notre retour de Guadeloupe, telle une tornade qui se pointe sans prévenir, comme ça : paf ! Un Amour auquel il nous fut impossible d’échapper, alors même que nous vivions à 6 000 kilomètres l’un de l’autre.
J’ai alors suivi mon étoile contre vents et marrées, à l’affût des synchronicités et à l’écoute de la petite voix qui me guidait vers le grand saut : celui de traverser l’océan pour rejoindre Pat.
Serrant fort le gouvernail de ma Vie, j’ai saisi le message que l’Univers m’envoyait.
En août 2012, je débarquais à Montréal avec Zoé, ma dernière fille alors âgée de 4 ans et demi, mon Thermomix et 100 kg de bagages. Mes autres filles sont tour à tour venues me rejoindre.
Mon métier de comédienne voix off m’a permis de poursuivre mon travail grâce à mon home studio , conservant ainsi mes clients et une certaine indépendance financière.
La houle de nos séparations respectives (nous étions tous les deux mariés, Pat et moi) n’a pas fait chavirer le navire de notre jeune couple franco-québécois. Notre quotidien, c’est notre « mixitude » nord-américaine et européenne : on parle la même langue, sans pour autant parler le même langage. C’est aussi drôle que tannant, car souvent on ne se comprend pas.
Ce livre est le récit au jour le jour de tout ce qui pouvait me passer par la tête ou par les tripes du 1 er janvier au 31 décembre 2016 : mes joies, mes peines, mes prises de conscience, mes idioties, mes ressentis. Bref, tout ce qui fait que je suis « moi ».
Ce défi d’écriture quotidienne m’a ouvert les portes d’une autre dimension : celle du monde invisible. Car grâce à l’écriture, j’ai grandi. Je n’imaginais pas à quel point poser des mots permettait de lâcher prise et de faire tomber les masques. Par le biais d’une introspection inattendue et progressive, ce livre s’avère être un surprenant voyage au cœur de mon âme.
Le vocabulaire est parfois emprunté au lexique québécois : le fameux joual. C’est un répertoire que j’adore et qui me fait « capoter en crisse de tabarouette » !
Aussi, j’offre dans ce livre une majuscule à trois noms communs qui selon moi le méritent : Amour, Vie et Univers.
Les premiers textes de ce défi furent publiés sur mon profil Facebook, jusqu’au jour où je m’y suis sentie inconfortable. Je n’étais pas prête à ce que mes confidences soient lues par tant de monde, qu’elles génèrent tant d’échanges. J’ai alors senti le besoin de respirer davantage, de prendre du recul avant de passer au texte du lendemain. C’est ainsi qu’est né le groupe Facebook privé « Réflexion faite », formé du petit paquet de belles personnes mentionné plus haut.
Aujourd’hui, c’est à votre tour de pénétrer dans mon Univers ! Je vous souhaite un merveilleux voyage à ma conquête assez particulière du monde invisible.
Bienvenue dans les Confessions publiques et flyées d’une baroudeuse en exil.
Janvier 2016
J 0/366 – Réflexion faite. Jeudi 31 décembre 2015
Demain, je commence ! Telle une enfant excitée par une nouvelle expérience, par la découverte. C’est comme si j’avais posé la main sur la poignée d’une porte. Une porte que je me permettrai d’ouvrir délicatement le 1 er janvier 2016. J’ai le sentiment que ce défi va me surprendre… J’ai quelques idées sur ce qui se trouve derrière la porte, même si 366 me semble énorme (année bissextile oblige) ! J’espère en être capable.
Je souhaite bonne chance à tous ceux qui se sont lancé des défis pour 2016. Moi, je me suis engagée à écrire un texte chaque jour, et j’ai déjà hâte d’être demain !
Merci Martin.
J 1/366 – J’aime le hasard parce qu’il n’existe pas. Vendredi 1 er janvier 2016
Le 4 juillet dernier, je rencontre par hasard Martin sur la terrasse du Musée du costume et du textile de Montréal. Nous avons alors échangé des photos via Facebook.
On ne s’est jamais revu. J’ai découvert et suivi le défi quotidien d’écriture qu’il s’était lancé en 2015. Sa mise à nu progressive était d’un intérêt saisissant pour tous ceux qui ont eu la chance de la suivre.
J’ai toujours eu l’appétence profonde d’écrire, sans jamais pour autant me rendre au bout de mes projets. Il me fallait un défi. Ce défi. Je prends tout naturellement le relais de Martin, sans aucune prétention, juste excitée à l’idée de cette aventure qui va me guider au hasard de mes réflexions.
J’aime ces rencontres fortuites que l’ont fait tous, et qui, au fond, n’en sont pas. Le hasard se trouve tous les jours sur notre chemin, et c’est pour ça que je l’aime, même si je sais que ce n’est que de ma Vie qu’il s’agit.
J 2/366 – Pile entre l’excitation et l’exaltation. Samedi 2 janvier 2016
Lorsque j’étais enfant, ma mère me trouvait par moments « plus que surexcitée ». C’était ses mots. Je l’entends encore me les prononcer…
En y songeant, un enfant excité c’est déjà pas mal tannant. Qu’il soit surexcité donne encore davantage de puissance à l’état. Cependant, « plus que surexcité » semble dépasser les limites du supportable. Ces mots étaient prononcés avec tant d’Amour que je n’ai jamais eu conscience d’une quelconque excessivité dans mon comportement.
Lorsque j’écris pour ce défi, je suis très tranquille, laissant aller et venir les idées et les mots. À l’inverse et pour ce même défi, je suis très excitée, car profondément touchée par les encouragements que je reçois sur Facebook après seulement 2 textes publiés. J’en ai eu des larmes aux yeux. Je ne m’attendais tout simplement pas à recevoir autant. Or, je ne suis ni plus que surexcitée, ni surexcitée d’ailleurs. Je suis juste un peu plus qu’excitée.
Par curiosité, je décide de rechercher le terme exact qui se situerait sur une échelle d’intensité, au niveau juste au-dessus de l’excitation . Je tombe directement sur le mot exaltation , qui est exagéré et ne correspond pas à mon état. Me sentant tout à coup en pleine errance dans le lexique de l’affect, je choisis d’abandonner toute quête du terme adéquat. Au hasard de mes recherches, je découvre ce très beau titre d’une publication dans la Revue française de psychanalyse : « Un destin de l’excitation : l’exaltation ». Ce titre ne laisse aucune ambiguïté sur le fait qu’il existe bien p