WarpZone Light Novel T3 - Arc 1
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WarpZone Light Novel T3 - Arc 1 , livre ebook

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Description

Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur notre monde. Ce dernier n’est qu’une façade, une immense pièce de théâtre dont vous êtes les acteurs malgré vous. Chacun de nous possède en lui un don surnaturel qui ne demande qu’à s’exprimer, mais dans ce passage de l’état de Dormant à Éveillé, serez-vous plutôt disposé à faire le bien ou le mal ? Votre destin vous conduira-t-il à rejoindre les rangs des super-héros ou des super-vilains ? C’est le dilemme auquel se trouve confronté le jeune Téo Modrick, étudiant dans la mégalopole d’Ether City

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
 
PRÉFACE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16

 
PRÉFACE
- Par Benjamin Masnières -
 
 
Aaaah WarpZone Project … Même si ma participation à cette série a été plutôt confidentielle, avec deux épisodes au compteur sur les neuf qui la composent, elle a toujours gardé une place particulière dans mon cœur. Peut-être parce qu’au moment du début de sa diffusion, le 2 novembre 2012, ma relation avec le personnage de Philippe McFarlane était déjà très ancienne, cinq ans au moins. Non, je vous rassure, je ne suis pas encore sénile ou gâteux. Je parle seulement d’une époque ancestrale, où Noob n’existait pas encore. Une époque où nous étions encore 100% amateurs, où nous nous appelions encore la Funglisoft , et où nous sortions tout juste de quinze épisodes de Lost Levels . Après plusieurs années à travailler sur cette série, l’heure était venue de réfléchir à la suite à donner à cette aventure entre potes. Fabien décida alors de se lancer dans un univers radicalement différent, s’inspirant cette fois-ci des super-héros et des pouvoirs qui allaient avec. C’était en 2007, à peine un an avant la sortie du premier film Iron Man , et donc bien avant que le rouleau-compresseur Marvel ne propulse le genre au sommet du box-office.
Le nom de ce projet ? Phoenix . Le pitch : un jeune homme est exposé contre son gré à une substance qui lui confère un pouvoir de super-vitesse, qu’il utilisera pour faire face à l’entreprise responsable de sa transformation. Histoire classique, s’il en est, et tous les poncifs du genre s’y retrouvaient, mais il y avait un petit quelque chose qui donnait envie d’en voir plus, les bases d’un univers foisonnant, porté par les dernières innovations en termes de SFX de Fabien. Voir mon personnage arriver dans son laboratoire secret à bord d’un avion futuriste reste pour moi un des grands moments de ma carrière « amateur » (pas que je me considère à présent comme un « professionnel », mais on ne peut nier le changement de statut, au moins aux yeux du public, qu’a représenté pour nous le lancement de Noob ). D’ailleurs, après des années à jouer des héros, tragiques ou comiques, dans Lost Levels , j’étais ravi d’incarner à nouveau un grand méchant après Syrius Lucans dans Syrial . Et Dieu que ce Philippe McFarlane était un sale type !
 
Hommage à mon auteur franco-belge fétiche (oui, je parle de toi, monsieur Cardona !) et à Todd McFarlane, créateur du premier comic-book que j’ai lu, à savoir Spawn , ce personnage avait tous les attributs du méchant comme on aime à les détester : fourbe, implacable, disposant de ressources illimitées pour en faire voir de toutes les couleurs aux héros… Bref, un concentré de vilenie 100% pur jus, adepte du brisage de crayon à main nue et un vrai plaisir à interpréter. Malheureusement, je n’allais pas avoir l’occasion de me glisser à nouveau dans ce rôle, car les plans de série ont coupé court, cédant la place à un projet qui allait nous permettre de percer sur Nolife et de rejoindre les Nerdz et autre Flander’s Company . Le reste appartient à l’histoire, et Phoenix resterait donc un simple pilote…
 
Le succès de Noob aidant, il apparaissait de plus en plus évident que plus jamais personne ne m’appellerait « Monsieur McFarlane » devant une caméra, mais alors que ce court-métrage devenait un lointain souvenir, l’annonce de WarpZone Project raviva la flamme que ce projet avait allumé en moi. Cette fois encore, l’opportunité de jouer un bad guy, après trois années à endosser les habits de l’intimidant mais juste chef de la guilde Justice, me réjouissait au plus haut point ! Certes, cette version de Philippe était plus ambigüe, moins machiavélique que la précédente. Toutefois, bien que ses motivations restassent mystérieuses, il n’en demeura pas moins évident qu’il n’était clairement pas du côté des anges, et à nouveau, une fois le tournage de la première saison bouclée, je n’avais qu’une hâte : revenir vers ce personnage et cet univers super-héroïque qui me plaisait tant, et qui me convenait plus que celui des MMO, je l’avoue !
 
Mais c’était à croire que le destin avait décidé que Fabien ne se consacrerait qu’à son univers de cœur, et une fois encore, Noob porta un coup fatal à la poursuite de cette aventure unique mélangeant les genres. En même temps, comment lutter face à un crowdfunding record et l’opportunité incroyable de réaliser une trilogie de long-métrages pour le web, une première au niveau mondial ? Ainsi, comme Phoenix avant elle, WarpZone Project sombra dans l’oubli, attendant un créneau de reprise des tournages qui ne vint jamais… Pourtant, je savais que Fabien n’avait pas oublié cette licence, en témoignent les premiers teasers d’une suite, rebaptisée WarpZone Rebirth , mais las ! Le financement participatif d’un certain RPG coupa l’herbe sous le pied de ce revival, du moins pour le moment…
 
Toutefois, les choses avaient changé depuis l’époque de la Funglisoft . Le succès transmédia de Noob avait permis la création d’Olydri Éditions, et en son sein, en parallèle des romans, BD, Light novels et autres mangas scénarisés par le sieur Fournier, une autre voix s’était élevée pour donner vie à un pan délaissé par manque de temps de son créateur : celle d’Anne-Laure. J’avoue, j’étais un peu sceptique à l’annonce du projet de BD du Blog de Gaea . Je n’avais pas d’ a priori sur les capacités de scénariste de la miss Jarnet, mais j’avais du mal à imaginer l’intérêt d’une série consacrée à cette radine de Gabrielle Jolivet. Force est de constater qu’au bout du compte, je me suis laissé prendre au jeu, et que l’expérience s’est avérée fort distrayante ! Du coup, quand j’ai su qu’elle allait se lancer dans l’écriture d’une version Light novel de WarpZone, j’en fus ravi, bien que je regrette de ne pas pouvoir faire vivre moi-même à ce bon vieux Philippe McFarlane de nouvelles aventures…
En attendant de remettre le costard-cravate, je le laisse donc aux bons soins d’Anne-Laure, en espérant qu’elle lui concocte des aventures réjouissantes. À la prochaine, mon cher Philippe !
 
 
 
Benjamin Masnières
Alias Philippe McFarlane de WarpZone
et Heimdäl de Noob
 
CHAPITRE 1
- Black-out -
 
 
Les premières lueurs du jour teintaient d’ocre les façades des buildings d’Ether City. Ébloui par les rayons rasants du soleil, Édouard Bellamour émergea lentement. Des effluves nauséabonds lui parvenaient aux narines. Il était allongé à même le sol et avait passé la nuit dehors, derrière des bennes à ordures.
Qu’est-ce qu’il faisait là sur le bitume, vautré parmi les déchets et les sacs poubelle ?
Son esprit était complètement embrumé.
Il se redressa péniblement et enleva le casque de sa tête pour tenter de soulager son mal de crâne. En apercevant la GoPro en harnais autour de son torse, il se rappela vaguement avoir suivi Téo et Tom. Des bribes de mémoire lui revenaient par flashs, sans qu’il ne parvienne à en comprendre le sens. Des silhouettes de personnes inconnues lui apparaissaient de manière épileptique, notamment celle d’un homme grand et mince pourvu de lunettes de vue et d’une fossette au menton.
L’exposition répétée aux brouilleurs des supers commençait à occasionner des troubles et de sérieux effets secondaires sur son cerveau. En plus de l’amnésie tout juste partielle, ses migraines étaient devenues d’une telle intensité que la veille, la douleur lui avait fait perdre littéralement conscience. La dernière chose dont il se souvenait était cette vague d’énergie enveloppant ses camarades et les deux individus les accompagnant, suivie de leur disparition dans un vortex lumineux. Après ça, c’était le black-out total dans sa tête.
Transi par le froid, il tâtonnait autour de lui pour retrouver ses deux autres caméras. Par chance, les sacs poubelle ayant amorti leur chute, e

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