Le pantin : La série noire des treize chapitres tome 4 , livre ebook

Distribulivre - Mario Côté

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103 pages

Français

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A propos
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Extrait

Description

Les Carpenter reçoivent en héritage un manoir d’un vieil oncle décédé de façon mystérieuse. Après l’enterrement de celui-ci, la famille emménage dans ce manoir antique.
Quelques semaines plus tard, Lencya, la plus jeune des deux enfants, trouve dans le grenier un pantin qui se prénomme Cirufel. Toutefois, la petite découvrira que cet objet qui semblait inoffensif n’est pas qu’un simple pantin, mais bien plus...

Sujets

Horror

Fiction

Informations

Publié par	Distribulivre
Date de parution	28 avril 2022
Nombre de lectures	1
EAN13	9782925250081
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Série Noire
Des
Treize Chapitres

Le pantin
Volume 4

MARIO CÔTÉ

Conception de la page couverture : © Essor-Livres Éditeur
Images originales de la couverture : shutterstock_1018377745, shutterstock_512587366 et shutterstock_1322855057

Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .

Distributeur : Distribulivre www.distribulivre.com Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-887-0130

© Essor-Livres Éditeur Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada distribulivre@bell.net www.essor-livresediteur.com

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021

ISBN : 978-2-925144-58-8

EPUB : 978-2-925250-08-1

Imprimé au Canada

Remerciements

Il serait impardonnable de ma part d’oublier de mentionner ceux qui m’ont encouragé depuis le début, à faire ce qui me passionne le plus, l’écriture et transcription de mes pensées les plus folles dans un monde où l’imaginaire n’a pas de limite. Tout d’abord, j’aimerais remercier mes enfants qui m’ont soutenu depuis mes toutes premières phrases écrites. J’ai aussi l’une de mes plus grandes admiratrices et lectrices bêta, ma conjointe Lyne Roberts qui partage mon quotidien et m’appuie dans ce que je fais. Je m’en voudrais d’oublier de mentionner mon meilleur ami Jocelyn que je connais depuis mon adolescence et qui a toujours cru en moi. De plus, j’aimerais aussi remercier du plus profond de mon âme, les trois personnes suivantes : Marie-Claude Allard, Cresus Tropicoo ainsi que ma meilleure amie Julie Rodrigue qui ont accepté de me suivre dans cette grande aventure et qui m’ont soutenu en tant que lecteurs bêta afin que ce roman puisse être à la hauteur de mes attentes. Finalement et non pas les moindres, je voudrais dire un énorme merci à toute l’équipe d’Essor-Livres Éditeur pour leur travail acharné, faisant ainsi de mes projets un rêve devenu réalité. Bien sûr, je remercie tous mes lecteurs et lectrices de croire en moi. Évidemment, je pourrais en mentionner encore plusieurs autres qui ont été aussi importants à mes côtés. Toutefois, je n’aurais pas assez d’une page pour tous les énumérer. Je vous remercie encore à vous tous de m’encourager et de croire en moi ainsi que de faire en sorte que mes rêves soient devenus réalité !

Je vous aime du plus profond de mon cœur,

Mario Côté,
Auteur, écrivain et scénariste
Biz à vous tous XOXOXO

Chapitre 1
Le coup de foudre

Deux hommes discutaient en prenant un verre dans un bar réputé et branché du Lancaster, The Elioth’s Music. Il y avait beaucoup de va-et-vient entre les tables. De plus, la musique ambiante des années 80 résonnait partout dans le club, faisant animer la piste de danse située à quelques pieds du bar. Pendant que les gens dansaient sur une chanson de Bob Marley, « Could you be love », Jos écoutait d’une oreille distraite son ami. Son regard se promena parmi la foule et s’arrêta soudainement sur une jolie femme, aux cheveux bruns et aux lèvres pulpeuses, son sourire envoûtant ainsi que le mouvement de son déhanchement séduisirent aussitôt le joueur de hockey. Ilyria était d’origine portugaise et aimait danser et vibrer au rythme de la musique. Cette femme célébrait avec ses amis le lancement de son roman intitulé : Entre deux mondes ainsi que par le fait même, l’obtention de son diplôme de graduation en linguistique de l’Université Yale qu’elle venait tout juste de recevoir.
Grey s’aperçut rapidement que son coéquipier était distrait par une jolie brune parmi la foule. En voyant une étincelle traverser les yeux de son copain, il comprit et lui demanda :
— Hé, Jos ! Elle est belle, n’est-ce pas ?
— Euhhh… quoi ?
— Tu sais bien, la jolie brune que tu déshabilles des yeux.
— Euhhh… oui, désolé mon ami.
— Non, je comprends. Ne t’en fais pas pour ça. Tu peux aller la voir si tu veux, ne t’inquiète pas, je vais avoir l’œil sur ton verre.
— Non, tu sais très bien que je suis trop gêné pour faire des avances à une femme.
— Vraiment ?
— Oui, puisque je te le dis.
— Dans ce cas, je crois que j’ai la solution à ton problème.
— Je n’aime pas quand tu me dis ça. Avec toi, je dois m’attendre au pire.
— Non, ne t’inquiète pas, ça ne te fera pas mal, lui lança-t-il, en affichant un sourire espiègle.
— Je ne sais pas, hésita Jos.
— Allons, ne fais pas la poule mouillée !
— Je te remercie, mais je préfère rester sagement assis sur mon siège et observer, trancha Jos, sur un ton ferme.
— Ça veut peut-être dire que les rumeurs qui circulent sur toi dans les vestiaires des joueurs ne sont pas que de simples potins.
Au fond de lui, Grey ne voulait que le faire réagir afin que celui-ci sorte de sa coquille de timidité.
— Quelles rumeurs ? demanda, Jos offensé par ce qu’il venait d’entendre.
— Comme je viens de te le dire, ce ne sont que des rumeurs.
— JE VEUX SAVOIR CE QU’ON DIT DANS MON DOS ! tonna-t-il en prenant une couleur de plus en plus rougeâtre.
— Hé l’ami ! Calme-toi ! suggéra-t-il afin de tempérer Jos dont le ton avait monté de quelques crans.
Constatant que maintenant les regards venaient de tous se diriger vers lui, il comprit rapidement qu’il devait corriger la situation et baissa la voix.
— Je suis désolé, Grey.
— Non, c’est moi qui te dois des excuses.
— Dis-moi quelles sont les rumeurs qui courent à mon sujet et je te promets de rester calme, dit-il, soulagé de voir que les gens étaient retournés à leurs activités et ne semblaient plus se préoccuper d’eux.
Ironiquement, même si sa réputation commençait à monter en flèche dans le monde du sport, il préférait rester discret et ne pas se faire remarquer. Il venait tout juste d’avoir vingt ans et il en était à sa deuxième année avec les Pingouins de Pittsburgh, Jos affichait une fiche professionnelle impressionnante comme joueur de centre. Son gérant lui avait même promis que s’il continuait son ascension, l’an prochain, il serait en mesure de renégocier un contrat beaucoup plus lucratif. Les deux hommes poursuivirent leur conversation.
— Dans ce cas, je veux bien te les dire, mais sache que mon intention n’était pas de te mettre le feu aux poudres. De ce que j’ai entendu entre les branches, il semblerait que tu n’as jamais eu de petites amies et que ton expérience avec le sexe opposé ne se résume qu’à un simple bonjour. Les gars disent que tu es peut-être attiré par les hommes au lieu des femmes.
— Dieu du ciel, non ! Aucunement et je te le confirme.
— Je te crois.
— Je suis seulement un peu trop timide, voilà tout !
— Tu sais, j’ai un truc pour ça.
— Ah oui !
— Je vais moi-même te la présenter.
— Tu veux rire de moi ou quoi ?
— Non, pas du tout ! Je te respecte trop pour ça.
— Alors, dis-moi ce qui ferait en sorte qu’elle ne te giflerait pas pour ton audace.
— Très simple, c’est ma cousine !
— Vraiment ?
Le visage de Jos exprima la stupéfaction. Contrairement à ce qu’avait prétendu son ami Grey, il ne venait pas au bar simplement pour prendre un verre avec lui, mais il avait prévu de faire taire les rumeurs concernant son homosexualité, ce qui n’était évidemment pas le cas de cet athlète sportif. En effet, Grey était un petit cachottier, car il était au courant que sa cousine Ilyria venait fêter avec ses amis précisément dans ce bar. Une manigance de sa part et il en était vraiment fier !
Les deux hommes s’approchèrent tout près de la foule qui s’était amassée autour de cette jolie brunette pour fêter avec elle. Ilyria vit du coin de l’œil son cousin et l’homme qui l’accompagna. Elle s’arrêta de danser puis se faufila discrètement parmi la foule pour les rejoindre afin de reprendre un peu son souffle après avoir dansé sur un rythme de rock pop endiablé du groupe AC/DC chantant « Highway to hell ».
— Bonsoir, cousine ! lança-t-il.
— Bonsoir, cousin ! répondit-elle en regardant le charmant jeune homme qui l’accompagnait.
— Ah, oui ! Désolé ! Je te présente mon ami et coéquipier, Jos Carpenter.
— Je sais qui il est, cousin ! Je ne suis tout de même pas ignorante ! dit-elle, offensée.
— Je n’ai jamais dit ça !
— Je suis enchantée de vous rencontrer en personne, monsieur Carpenter.
— Euhhh… merci, c’est gentil et flatteur de votre part, répondit-il, sur un ton timide.
— Je vois qu’il y a une table libre là-bas, suggéra Grey en pointant un endroit où ils pourraient être moins à l’affut du brouhaha qui se manifestait tout autour d’eux.
— Excellente idée ! approuvèrent les deux à l’unisson.
Les trois s’installèrent dans une banquette en cuir d’un rouge criard et d’une table qui formait un rectangle d’un brun acajou. Ilyria se logea entre son cousin et Jos. Celui-ci prit une coloration de plus en plus rougeâtre ce qui fit comprendre à Grey que sa cousine ne lui était pas indifférente, bien au contraire ! Elle lui avait tapé dans l’œil !
En fait, à cause de ses études intensives et de sa profonde ambition à réussir, Jos n’avait pas vraiment eu d’expérience avec le sexe opposé. N’en demeure pas moins que quelques années auparavant, plus précisément à l’âge de ses quinze ans, il était tombé amoureux sans que celle-ci le sache, de Lenna Fisher, une enseignante aux courbes sensuelles et aux vêtements un peu trop osés selon ses collègues de travail. À l’époque, Jos était jeune et ses hormones provoquaient en lui des réactions qu’il ne comprenait pas tout à fait. Ses parents, trop préoccupés par leurs carrières respectives, ne lui accordaient que très peu de temps. Sa mère travaillait comme secrétaire juridique pour une importante firme d’avocats, tandis que son père, un camionneur de longue distance, s’absentait fréquemment. Ce qui leur laissa peu de place à la discussion avec leur fils unique.