Le monde du Cristalior
182 pages
Français

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Le monde du Cristalior , livre ebook

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Description

A l’aube du XXIe siècle, Farrell Lyon, un jeune homme de dix-huit ans est dirigé malgré lui vers un destin hors du commun. Il va découvrir que le monde dans lequel il vit renferme de nombreux secrets et que les humains ne sont pas les seuls à le peupler. Qu’une civilisation bien plus évoluée se cache dans la temporalité de ce monde. Une grande menace approche pour faire plier l’humanité et nul ne pourra y réchapper. Venez vivre avec lui, la trépidante aventure de l’ordre des Gardiens dans le Monde du Cristalior.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 septembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312035604
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le monde du Cristalior
Julien Boutique
Le monde du Cristalior
Tome 1 : Cristalia
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03560-4
Remerciement
Le monde du Cristalior ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans la précieuse aide que m’a fourni ma famille, mes amis et ma compagne, que ce soit par leurs conseils ou leurs temps accordés. Je tiens à les remercier et tout particulièrement : Marie Noël, Lucas Morcrette, Isabelle Liberton et Christine Romanowicz pour m’avoir aidé à perfectionner mon texte et ainsi qu’à Gérémy Agenor pour son talent.
C HAPITRE UN
Farrell Lyon
Je vais vous narrer mon histoire. Mon histoire, bien qu’elle me soit tombée dessus, n’a rien d’une belle histoire d’amour, de fantaisie, ou encore une folle histoire d’aventure. J’aimerais qu’elle le soit et que tout cela ne soit jamais arrivé mais hélas, elle le fut…
Avant de rentrer dans le vif de ce qui a bouleversé ma vie et celle de notre monde, je tiens à vous décrire la vie que je menais paisiblement et la vie que j’aurais pu avoir sans cette affreuse situation qui est sortie tout droit d’un cauchemar.
Nous sommes dans l’ère du vingt et unième siècle. Nous avons échappé à la fin du monde prévue par les Mayas et au bug de l’an deux mille. Tous ces gens sont ridicules d’avoir cru à ces prédictions datant de plusieurs millénaires. La véritable fin du monde ne surviendra que des dizaines d’années plus tard, d’après une thèse que nul n’a encore évoquée.
Je m’appelle Farrell Lyon, j’ai dix-huit ans et je suis en chemin pour réussir dans la vie. Je réside dans une région environnante de Bruxelles, loin des prétentieux de la capitale. Le seize janvier, j’avais entamé une carrière de combat libre. Vous me direz, ce n’est pas la meilleure des solutions pour conserver ma gueule d’ange mais les arts martiaux me passionnent depuis que je suis tout petit. Ayant pratiqué depuis mes six ans le taekwondo et le judo, je suis passé au krav maga il y a de cela quelques années et j’aimerais m’essayer à cette discipline aujourd’hui. Mon objectif : devenir le meilleur pour pouvoir protéger ma famille. Mon père, ayant subi un traumatisme durant son adolescence, m’a toujours poussé à devenir fort et à défendre les plus faibles et les personnes que j’aime. Je suis devenu une personne honnête et respectueuse. Je m’efforce chaque jour à rendre ce monde un peu meilleur. Nous tous avons le pouvoir de le faire mais rares sont ces personnes qui osent agir. Le monde a toujours été le théâtre de scènes de catastrophe et de ravage, et l’humanité ne déroge en rien à cette fatalité. C’est pourquoi, aujourd’hui, je vais lui prouver que je suis devenu l’homme qu’il a toujours souhaité et qu’il peut être fier de moi.
– Alors mon petit, tu veux devenir boxeur professionnel ? Ton professeur de krav maga m’a dit que tu étais un phénomène. Ton père m’a lui aussi affirmé que tu étais le meilleur et que je ne serai pas déçu. Je vois là que tu as pratiqué des sports de défense depuis ton plus jeune âge. Ainsi que du krav maga depuis maintenant trois ans… C’est bien beau tout ça mais tu viens me trouver sans aucune expérience en combat libre et tu crois que l’on va t’amener ton titre sur un plateau d’argent ? Ici, ce ne se sont pas les petits caïds des rues que tu retournes en deux secondes d’un revers. Ici, ce sont des durs qui vont te mettre sur la touche en moins d’une minute. Comprends tu, gamin ? Tu devrais passer par un entraîneur pour prouver ta valeur avant de venir me voir. Je ne peux pas t’accepter ainsi, cela m’est impossible, me disais Emmanuel, le directeur des organisations de combat libre.
– Laissez-moi prouver ma valeur aujourd’hui, j’ai la capacité nécessaire pour vous impressionner tout de suite. Si vous ne m’acceptez pas aujourd’hui, c’est un futur champion que vous regretterez dans l’avenir. Que cela vous coûte un peu de votre temps, juste le temps d’un combat, laissez-moi affronter l’une de vos machines de combat et je vous prouverai que vous avez fait le bon choix !
– Pour avoir des frais d’hospitalisation au cul, non merci !
– Je vous promets qu’il n’en sera rien, au pire, je serais K. O et ne reviendrai plus vous déranger et, au mieux, vous gagnerez un combattant. Vous ne le regretterez pas.
Le directeur se cala dans son siège pivotant et prit le temps d’y réfléchir. Il me fixa droit dans les yeux pendant une longue minute puis reprit :
– Alors toi, tu as des couilles mon garçon, et j’aime ça ! Il en faut pour pouvoir rentrer dans la cage. Mais attention à toi : j’en ai vu plus d’un parler comme tu le fais à présent et je peux t’assurer qu’ils en sont ressortis avec des dents en moins, m’assura-t-il avec un grand sourire qui pouvait dévoiler des trous dans sa dentition. Bon, c’est d’accord. Va enfiler des gants et un protège-dents, je ne voudrais pas que tu laisses tes dents sur mon ring. Tu vas affronter un poids léger du nom de Ricardo, il s’entraîne justement aujourd’hui dans notre salle. Il va pouvoir goûter à de la chair fraîche, je te préviens, il n’est pas réputé pour sa tendresse. Es-tu sûr de vouloir l’affronter ?
– Je suis prêt comme jamais !
– Tu es confiant, peut-être un peu trop à mon goût… Bon, trêve de bavardage, je veux voir plus de combat !
Nous descendîmes au sous-sol. Là, une grande salle m’attendait avec des gradins et au centre, un ring muni de hautes barrières grillagées. La cage ! Elle pouvait sembler froide et inhospitalière, mais elle ne produisait en moi qu’une sensation de victoire et de réussite imminente.
Je n’étais pas un fan de violence, loin de là. Tout ce que je faisais, c’était prouver ma valeur. Me prouver à moi-même que j’en étais capable, que je pouvais être le plus fort.
Ricardo, un métis grand et sec, m’attendait impatiemment sur le ring. Il dégageait une certaine force qui ne donnait pas l’envie de se frotter à ce genre de gars, un visage dur orné de cicatrices qui témoignaient qu’il en avait bien bavé dans la vie. Il m’adressa un sourire presque sadique. On lui avait sûrement donné comme consigne de m’en faire voir de toutes les couleurs pendant ce round, histoire de me montrer que ma place n’était pas ici. Un autre homme se tenait près de lui, petit, trapu, l’homme qui allait faire respecter les règles. Vu son sourire à lui aussi, je pariais déjà que les règles ne seraient pas en vigueur aujourd’hui.
– Alors te voilà mon grand. Rentre et prouve-moi que tu ne me fais pas perdre mon temps.
Le champion s’est approché et m’a soufflé :
– Tu vas regretter ce moment pendant les prochains jours…
Il ne m’intimidait en rien et je me disais que c’était lui qui allait avoir du mal à s’en remettre.
Quand la cloche sonna, mon cœur s’arrêta le moment d’une seconde pour analyser la situation. Le géant se ruait déjà sur moi avec fureur. Me mettant en garde, je vis au ralenti ses poings arriver au niveau de mon visage. Une série de coups essayaient d’atteindre ma tempe et mes côtes. Je contrai chaque coup, esquivant et bloquant ses coups de marteau. Quand il comprit que j’étais plus rapide et plus habile que lui, il adopta une nouvelle stratégie qui consistait avant tout à détruire ma garde. Les coups pleuvaient et je pouvais voir sur ce visage en sueur des yeux remplis de colère et de haine. Quand ses enchaînements étaient repoussés, je changeais de garde pour recevoir la prochaine volée. Toutes mes années d’apprentissage me servaient excellemment. Je restais calme malgré la montée d’adrénaline. Je pouvais analyser le moindre de ses faits et gestes et ainsi les anticiper sans difficulté et lui s’épuisait de seconde en seconde. Il n’utilisait que la violence de même qu’une belle précision, je devais le reconnaître, mais l’art du combat est tout autre chose et lui ne l’avait pas compris. Après une minute d’esquive éprouvante, je percevais du mécontentement et de la déstabilisation dans son regard. Il n’avait sûrement pas l’habitude que l’on lui résiste aussi longtemps sans le moindre mal. Le moment que j’attendais survint en une fraction de seconde. Un trou béant apparut dans sa défense, tout son flanc droit se dévoila et sans perdre de temps, je lui assignai un coup de tibia ravageur. Il n’eut même pas le temps de contrer. Cela parut le surprendre et j’en profitai pour attaquer. La donne allait cha

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