La Reine des ombres : Le Monde de l Ombre - tome 1
241 pages
Français

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La Reine des ombres : Le Monde de l'Ombre - tome 1 , livre ebook

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Description

Dans les coins sombres de notre monde s’étend le Monde de l’Ombre, une société de vampires qui se nourrissent des vivants. À Austin, au Texas, la folie d’une femme va la plonger dans un monde que très peu ont vu — ou dont très peu connaissent même l’existence…Peu après avoir touché une guitare pour la première fois, Miranda Grey conquiert la scène musicale d’Austin avec le pouvoir nouvellement découvert de manipuler les émotions de l’auditoire. Mais tandis que son pouvoir échappe de plus en plus à son contrôle, son esprit est envahi par des secrets inavouables et une tristesse insurmontable. Incapable de regarder qui que ce soit dans les yeux, Miranda frôle la folie — et personne n’est là pour arrêter sa chute…Lorsqu’il a interdit le meurtre des humains, David Salomon, Primat du Sud, a déclenché une guerre civile parmi les vampires d’Austin. Sa sympathie pour les mortels irrite la vieille garde qui refuse de contrôler ses penchants violents. David en a plein les bras avec les insurgés, mais il accueille une femme brisée, une musicienne qui a besoin de guidance surnaturelle. Il ignore que Miranda Grey possède aussi le pouvoir de changer son propre monde…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897671969
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« La reine des ombres m’a captivée… Dianne Sylvan a réinventé une ville d’Austin complexe, sombre et sexy, peuplée de personnages que j’ai envie de revoir. Dianne Sylvan possède un style expressif et conserve un rythme endiablé jusqu’au bout. Prenez un siège. Restez tranquille. Profitez du spectacle. C’est intense, sombre, sexy, avec juste la bonne dose d’humour. Vous cherchez une nouvelle dépendance ? N’allez pas plus loin. »
— Devon Monk, auteure de Magic on the Storm
« La reine des ombres m’a accrochée dès la première page et ne m’a plus lâchée. L’héroïne, Miranda, est vulnérable et courageuse, et possède des pouvoirs magiques dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. Le vampire David Salomon est aussi puissant et brave qu’il est séduisant. Dianne Sylvan fait une incursion originale dans le monde des vampires. J’ai vraiment adoré, et j’attends avec impatience son prochain livre. C’est une conteuse habile et talentueuse qui sait vraiment comment écrire un livre d’enfer ! »
— Angela Knight, auteure à succès de Master of Fire , citée par le New York Times


Copyright © 2010 Dianne Sylvan
Titre original anglais : Queen of Shadows
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Group
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-194-5
ISBN PDF numérique 978-2-89767-195-2
ISBN ePub 978-2-89767-196-9
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Sylvan, Dianne, 1977-
[Queen of Shadows. Français]
La reine des ombres
(Le monde de l’Ombre ; 1)
Traduction de : Queen of Shadows.
ISBN 978-2-89767-194-5
I. Martin, Kurt, 1970- . II. Titre. III. Titre : Queen of Shadows. Français.
PS3619.Y485Q4314 2016 813’.6C2016-940052-2

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com


À Laurie et Laura, qui me l’ont raconté


Première partie
Les grains de grenade


1
Le type à côté d’elle à la caisse avait plutôt l’air d’un vampire.
Miranda ne regardait pas les gens. Elle évitait les contacts visuels, même lorsqu’elle se frayait un chemin dans les rues bondées d’Austin. Elle se faufilait entre les corps sans se faire remarquer, pendant que sa queue de cheval faite à la hâte sautillait comme un bouchon sur l’eau. Les traits de son visage blême en forme de cœur étaient tirés par des années d’insomnie. Si quelqu’un remarquait sa présence, c’était probablement pour faire une remarque sur sa chevelure. Lorsque cette dernière était détachée, les boucles roux foncé tombaient n’importe comment sur ses épaules, leur ton de joyau semblant s’embraser les rares fois que les rayons d u so leil les touchaient. Si les gens pensaient quelque chose à son sujet, c’était probablement que ses cheveux étaient colorés. Mais ils ne se souvenaient certainement pas de ses yeux, puisque personne ne les avait jamais vus.
Elle y faisait très attention.
Une femme qui descendait la 6 e Rue en portant un étui de guitare n’était rien de rare à Austin, qui s’est un jour proclamée « capitale mondiale de la musique live ». Les musiciens, ici, étaient comme les acteurs à Los Angeles : innombrables et bossant surtout dans les restaurants. Une femme faisant la queue à la caisse de la supérette avec un étui de guitare attirait peut-être un peu plus l’attention, surtout parce qu’elle risquait d’accrocher les gens, mais Miranda connaissait chaque centimètre de l’espace autour d’elle. Elle pouvait sentir les gens de tous côtés et savait comment éviter les contacts. Ne lève pas les yeux, ne les touche pas. Ils le regretteraient. Tu le regretterais.
Elle transférait son poids d’un pied à l’autre pendant qu’elle faisait passer le panier de plastique rouge d’une main à l’autre. Les yeux fixés vers le bas, comme toujours, elle observait ses achats. Des antihistaminiques, du houmous, des pitas, un petit morceau de cheddar soigneusement choisi, des oranges et six bouteilles de Shiner. Elle aurait pu être n’importe qui à Austin.
Il n’y avait qu’une poignée de clients dans le magasin, et c’est pourquoi elle y était venue après minuit. La foule avait été nombreuse dans la boîte de nuit et agitée à cause de la chaleur, et elle ne souhaitait rien tant que de rentrer à toute vitesse chez elle, avec sa guitare bondissant sur son dos, pour rejoindre le silence sécurisant de son minuscule appart sur Lamar, où elle chasserait la soirée de sa peau sous une douche bouillante. Elle goberait ensuite deux Benadryl avec une Shiner, pour tomber dans un coma temporaire mais bienvenu.
Mais son frigo était vide. Elle mangeait de moins en moins et buvait de plus en plus. Ses mains tremblaient d’inanition sur le manche de sa douze cordes, et elle avait presque raté tous les accords.
Non pas que ça importait. Elle aurait pu taper deux baguettes l’une contre l’autre, ils seraient quand même venus.
Elle libéra une main de la poignée du panier et ramena avec impatience une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle n’allait pas se mettre à penser à ça. Pas maintenant. Si ça commençait, ça n’arrêterait pas, et elle ne pourrait se rendre chez elle. Il ne restait qu’une seule personne devant elle dans la file. Ensuite, elle n’était qu’à deux pâtés de maisons de l’arrêt d’autobus, puis dix minutes jusqu’à l’immeuble à appartements. Elle pouvait y arriver.
S’approchant de la caisse, elle attrapa deux tablettes Snickers dans le présentoir et les laissa tomber dans le panier.
— Pour ma part, je préfère les Milky Way, fit une voix basse qui était beaucoup trop près de son épaule gauche.
Miranda étouffa un cri et fit volte-face, levant cette seule fois la tête pour regarder.
Un jeune homme s’était faufilé et se tenait à un pas juste derrière elle, l’observant avec une curiosité distraite. Il était d’une pâleur étrange sous l’éclairage fluorescent et port ait un long manteau noir qui le couvrait du cou jusqu’aux chevilles.
Au Texas, au mois d’août.
Elle le regarda fixement, le cœur battant d’avoir été prise par surprise. Personne ne s’approchait ou ne s’éloignait jamais d’elle sans qu’elle en ait conscience. Elle pouvait sentir un pigeon cligner des yeux à cinquante pas. Elle se fiait à ce sens, même si elle le détestait.
Il semblait peu troublé par sa réaction et se contenta de rester là à l’observer. C’est alors qu’elle se rendit compte à qu el point ses yeux étaient d’un bleu démentiel. Ils étaient foncés, presque de la couleur des myrtilles, un ton improbable qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Ce devaient être des lentilles de contact — personne n’avait d’yeux de cette couleur. Si elle n’avait pas été aussi ébranlée, elle aurait peut-être souri pour elle-même. Elle pensait la même chose au sujet de ses yeux que les gens pensaient de ses cheveux à elle.
— Tout va bien ? demanda-t-il.
Il y avait quelque chose de musical et d’envoûtant dans sa voix, de presque réconfortant, et il y avait une note d’excuse pour l’avoir effrayée.
Elle voulait pleurer. Non, rien ne va bien, merde, mais tout ce qui sortit de sa bouche fut un petit gémissement étouffé. Elle recula de façon involontaire, et la courroie de son étui à guitare commença à glisser de son épaule. Elle tâtonna pour

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