L'engeance du mal , livre ebook

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Si l'on s'approche de la cité de Seltsam, on y entend parler de choses effrayantes, de morts étranges. Des animaux sont retrouvés vidés de leur sang, et cela inquiète les habitants. Un jeune homme, à la beauté flamboyante, Wilhelm, est soupçonné d’être le coupable de ces faits inexpliqués.


Lukas, lui, part à la quête de ses origines. Ayant tout oublié de ses parents, ce dernier part à la recherche de son passé sans oublier d’élucider le mystère des décès qui se produisent dans sa ville et tenter de percer les secrets de Wilhelm.


Les découvertes de Lukas seront-elles à la hauteur de ses espoirs ? Wilhelm est-il seulement ce qu’il prétend être ? Ce qui est sûr, c’est que le jeune homme n’est pas prêt à ce qui l’attend...

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Publié par

Nombre de lectures

4

EAN13

9782492243554

Langue

Français

L’ENGEANCE DU MAL
 
 
MORGANE PLICH
 
 
 
 
 
 
L’engeance du mal
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Crédits
 
Tous droits réservés
 
Corrigé par Ma plume correctrice. Sophie Eloy.
Couverture réalisée par @Belfanti-Gentil Elodie  
Édité par : Les Éditions Legacy
 
 
 
 
 
ISBN : 9782492243554
Dépôt légal : aout 2022
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Les Éditions Legacy
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce roman n’est en aucun cas un roman historique, mais fantastique, où les personnages
vivent dans une société médiévale.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette œuvre est une fiction. Toute ressemblance avec personnages, lieux ou événements existants ou ayant existé serait purement fortuite.
 
Prologue
 
 
 
 
Dans les temps anciens, on croyait aux vampires. Ils inspiraient la peur, le dégoût. On les craignait. Pour la population, ils étaient une menace. On faisait alors appel à des chasseurs de vampires, nommés « dhampir ». Ceux-ci étaient, dans la plupart des cas, issus de l’union entre une humaine, et un revenant, que l’on nommait mort-mâcheur ou nachzehrer, dans les pays germaniques (appelés plus communément vampire en Europe). Nés pour chasser ces monstres, ils avaient leurs forces sans pour autant en avoir les faiblesses. Ces enfants venaient au monde orphelin, car leur mère mourait durant l’accouchement. C’est l’histoire de l’un de ces chasseurs dont il est question ici…

Il y a fort longtemps, dans un petit village d’Alsace, un jeune homme vivait dans une maison à l’écart de tous. Il était semblable au commun des mortels. Son nom : Klaus Landers. Le jour de son vingtième anniversaire, il rencontra une charmante jeune fille venue des pays du Nord. Elle s’appelait Martha. Ce fut le coup de foudre entre les deux jeunes gens, et ils ne tardèrent pas à se marier. Seulement, le bonheur n’était pas à son comble. Ils désiraient plus que tout avoir des enfants. Ils essayèrent des années durant, en vain. Le malheureux couple avait perdu tout espoir.

Deux ans plus tard, Klaus mourut de maladie, laissant sa femme seule. Une nuit, elle entendit frapper à sa porte, et ouvrit sans se poser de questions. Son mari se tenait devant elle, tout sourire. Il était en vie, du moins, le croyait-elle. Martha recula, d’abord effrayée par ce retour. Et puis, elle crut à un miracle, mais il n’en était rien. Ce soir-là, ils conçurent, et quelques jours après la visite de son défunt mari, Martha se rendit compte qu’elle était enceinte. Son mari, Klaus, ne revint pas. Il disparut à jamais.
La grossesse de Martha n’avait rien d’ordinaire et de fabuleux : le fœtus grandissait à une vitesse que le médecin du village n’avait jamais vue depuis ses débuts. Parmi les habitants, on racontait qu’une femme qui attendait un enfant de son mari défunt mourait durant son accouchement ou perdait son enfant. Martha savait ce qui l’attendait, mais décida tout de même de garder son fils, car elle en était sûre, il s’agissait d’un garçon.
 
Quelques mois plus tard, elle mit au monde non pas un, mais deux fils, qui furent séparés à la naissance. Elle rendit son dernier souffle après leur avoir donné un nom. L’enfant qui resta avec le médecin fut caché durant huit années, mais celui-ci se rendit compte que le village se doutait de la véritable nature de l’orphelin. Sa femme décida de le sauver en lui ordonnant de partir, loin, très loin et de ne jamais revenir, sous peine d’être tué.
 
Ce garçon, c’était Lukas.
 
 
 
 
 
 
1
 
 
 
 
Alsace, fin du Moyen-âge
 
Et si Lukas n’était pas entré dans sa vie ce soir-là, que se serait-il passé ?
Rachel se souvint de cette nuit d’hiver qui avait changé sa destinée.
Il y avait un épais brouillard qui enveloppait les petits chemins de graviers menant de la ville de Seltsam aux hameaux alentour. C’était une cité plutôt imposante, avec ses maisons à colombages et ses géraniums aux balcons, très représentatifs de la région. Les maisons vertes correspondaient aux métiers du tissage. Les bleues, aux métiers du bois. Les jaunes ocres, à ceux qui touchaient à la boulangerie et à la pâtisserie. Enfin, les métiers du fer étaient représentés par les maisons rouges. On avait choisi de symboliser les métiers par des couleurs plutôt que par des écriteaux, car peu de personnes savaient lire. La cité était nichée au cœur d’un vignoble, appartenant à une famille importante de la ville. La journée type de la cité de Seltsam, comme celles aux alentours, se résumait ainsi : à quatre heures du matin, les cloches de l’église sonnaient. Elles annonçaient la première messe de la journée. Les marchés commençaient à six heures au matin, et les commerçants restaient environ neuf heures sur place, espérant vendre le plus de marchandises possible. À quinze heures, les commerces fermaient. En ce qui concernait les portes de la ville, c’était à vingt heures. Ainsi était rythmé le quotidien des citadins de Seltsam.

La lune était dissimulée par d’épais nuages noirs, présageant un violent orage. Hannah avait conseillé à Rachel de rester dans sa chambre pour jouer à la poupée, et non derrière le comptoir, comme elle le faisait à son habitude. En effet, celle-ci n’appréciait pas vraiment que sa fille s’amuse dans la salle commune, alors que certains clients étaient en train de souper, bien que cela ne les dérangeait absolument pas.
Ce soir-là, il y avait très peu de personnes présentes à l’auberge, et elles étaient déjà parties se coucher, mais Hannah restait tout de même à l’accueil, au cas où des voyageurs qui voudraient le gîte et le couvert pour une nuit passeraient dans le coin. Elle tenait cette vieille bâtisse depuis la mort de sa mère, ça faisait déjà quelques années. Cet imposant édifice, datant du siècle dernier mais ayant un certain charme, se transmettait de mère en fille, depuis déjà quelques générations, et la bienveillance envers les clients était la spécialité de la maison. L’auberge était composée donc d’une salle commune, là où mangeaient les clients, d’un petit salon pour se détendre, et d’une cheminée pour tenir tout le monde au chaud. Un escalier en bois, massif, menait les clients à leur piaule, et un autre, plus petit, à côté du comptoir, était emprunté par les enfants de la propriétaire, car c’est là où se trouvait leur chambre.
Le mari d’Hannah était parti, il y a longtemps, dans la ville voisine, pour y créer sa propre boulangerie. Une fois qu’il aurait accumulé assez d’argent, sa famille pourrait le rejoindre. Mais pour le moment, le temps commençait à être long pour Hannah…
Alors qu’elle était en train d’essuyer le peu de vaisselle qui lui restait, elle entendit l’imposante porte en bois s’ouvrir dans un long grincement, laissant un violent courant d’air glacial pénétrer dans la salle commune. Un garçonnet apparut. Il devait avoir huit ans, avait les cheveux blond vénitien en bataille qui faisaient ressortir ses grands yeux verts. Il s’avança doucement, intimidé par les lieux, et s’approcha du comptoir, frottant ses petites mains potelées et bleuies par le froid hivernal. Il se mit sur la pointe des pieds, pour mieux apercevoir Hannah.
— Excusez-moi, ma brave Dame… murmura-t-il, les larmes au bord des yeux.
Hannah s’était penchée vers lui, en haussant les sourcils, surprise qu’un petit garçon puisse entrer dans une auberge sans ses parents. Elle contourna le comptoir, puis s’approcha doucement, afin d’éviter de l’effrayer davantage. Elle s’agenouilla face à lui tout en lui demandant la raison de sa présence ici. Il se mit à pleurer en essayant de faire comprendre à la jeune femme que sa mère lui avait fait quitter le village, à cause d’un monstre qui menaçait les villageois. Celle-ci s’était sacrifiée pour lui sauver la vie. Hannah resta sans voix pendant un instant, comme si elle n’arrivait pas à réaliser ce que ce garçon venait de lui dire. Son cœur manqua un battement et une vague de pitié la submergea soudainement.
Celle-ci avait ensuite posé ce dernier à une table, près de la cheminée. La petite Rachel, qui avait entendu du bruit au rez-de-chaussée, sortit de sa chambre et descendit le lourd escalier en bois. C’était une fillette de cinq ans, à la chevelure rousse flamboyante et aux taches de sons lui couvrant les joues ainsi que le nez. Cette dernière se dirigea vers le garçon, et posa sur lui un regard perplexe. Elle constata que ses yeux clairs étaient rougis par les larmes et que son teint était extrêmement pâle. Elle lui tendit sa poupée, avec un sourire. Ce dernier la refusa. Après tout, peut-être que jouer ne l’intéresse point, pensa-t-elle. Rachel lui demanda alors s’il avait faim, ou s’il était fatigué, voire s’il voulait jouer à un autre jeu. Elle ne comprenait pas la gravité de la situation… Il haussa les épaules, comme s’il ne savait pas lui-même ce qu’il voulait tout en posant la main sur son ventre qui émit un bruit de tuyauterie ! Il se rendit compte alors qu’il avait faim ! Très faim  ! Hannah alla chercher un plat de lentilles et du pain, car à cette heure-ci, c’est tout ce qu’elle pouvait lui offrir. Le petit garçon engloutit son maigre repas sans relever une seule fois la tête, cela fit sourire Hannah.
— Comment te nommes-tu, mon garçon ? demanda-t-elle en se penchant vers lui.
— Lukas, ma brave Dame, répondit-il avec grande timidité.
— Eh bien, Lukas, nous allons prendre soin de toi. Est-ce que tu es d’accord ?
Il hocha la tête et un léger sourire a

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