Feren, nécromancien , livre ebook

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2020

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Feren, un magicien qui pratique l’art de la nécromancie est pressenti pour aider un groupe à retrouver un garçon promis à un avenir particulier. Ils doivent faire vite, car les Noctiaris, une organisation de malfaiteurs tente de nuire au culte de la déesse de la justice en éliminant tour à tour ses héros et le garçon, également dans leur mire. Feren se joint à un groupe de quatre personnes qui croiseront le fer avec les Noctiaris à quelques reprises.
Cette quête remplie d’action saura garder le lecteur en haleine. Les personnages y sont bien approfondis et attachants. Plusieurs questions resteront en suspens.
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Publié par

Date de parution

17 avril 2020

Nombre de lectures

0

EAN13

9782898036842

Langue

Français

Copyright © 2020 Guy Bergeron
Copyright © 2020 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : L.P. Sicard
Révision éditoriale : Stéphanie Lapré
Révision linguistique : Ariane Millette
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-682-8
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-683-5
ISBN ePub : 978-2-89803-684-2
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Au nom de Libra / auteur, Guy Bergeron.
Noms : Bergeron, Guy, 1964 août 31- auteur. | Bergeron, Guy, 1964 août 31- Feren, nécromancien. |
Bergeron, Guy, 1964 août 31- Champions de Libra. | Bergeron, Guy, 1964 août 31- Alliances.
Identifiants : Canadiana 20190038349 | ISBN 9782898036828 (vol. 1) | ISBN 9782898038297 (vol. 2) | ISBN 9782898038846 (vol. 3)
Classification : LCC PS8603.E684 A9 2020 | CDD jC843/.6—dc23

REMERCIEMENTS
J’aimerais remercier tout d’abord mes amis qui m’ont inspiré ainsi que Marc-André, Denis et Daniel mes cobayes des premières heures. Merci aussi à tous ceux qui ont cru en moi. Merci à ma mère de m’avoir fait découvrir le merveilleux monde de la lecture. Sans ces gens et bien d’autres qui se reconnaitront, je ne serais jamais parvenu à réaliser mon rêve.
Merci aux Éditions ADA pour leur confiance, plus particulièrement à Louis-Pier et à tout ceux qui trouve du plaisir à lire mes romans.
Prologue
Quand j’ouvris les paupières, de bon matin, je ne reconnus pas immédiatement l’endroit où je me trouvais. La pièce était minuscule. Je reposais sur une paillasse dure et malodorante. Je remarquai alors les murs de plâtre blanc, défraîchis, sans ornement, et percés d’une fenêtre, elle aussi toute petite. Je restai là, sans bouger, observant la danse des particules de poussière illuminées par les rayons du soleil. Une petite table en bois toute simple, sur laquelle avait été déposé un pot de grès, complétait le mobilier rudimentaire de la pièce. À voir les gouttes qui perlaient sur les parois du pot, j’en déduisis qu’il était rempli d’eau fraîche.
Plusieurs images se bousculaient dans ma tête et je m’interrogeais à savoir lesquelles faisaient partie du monde des rêves et lesquelles étaient réelles. Il me fallut quelques instants pour mettre de l’ordre dans tout ça. Mes souvenirs me revinrent peu à peu, et je réalisai que je ne rêvais pas.
Nous y étions arrivés, mais à quel prix ! Je m’étais toujours targué d’être un homme au caractère fort et au cœur de pierre, imperméable à tout sentiment. Du moins, c’est ce que je voulais me faire croire. Voilà qu’en quelques jours, cette façade s’était écroulée comme un château de cartes, libérant ma véritable nature que je refoulais depuis toutes ces années.
Je n’aurais pas cru pouvoir me lier d’amitié si rapidement avec des gens. J’ai constaté qu’il est de la nature humaine de créer de forts liens dans l’adversité, particulièrement quand nous affrontons des épreuves potentiellement mortelles. L’instinct de survie, je suppose. L’amitié est enivrante ; mais la cassure, quand ce lien est subitement sectionné par la grande Faucheuse, est insupportable. Quelle douleur ! Eût-il mieux valu ne pas connaître ce sentiment pour éviter le choc de la séparation permanente ? En y pensant bien, non, je ne crois pas.
Pourtant, la mort, je l’ai côtoyée. Je croyais la connaître et pouvoir l’accepter. Toutes ces années à l’étudier et à penser pouvoir la contrôler. Moi, Feren, piégé par celle que je croyais mon alliée. Ah ! Je maudis le jour où j’ai accepté de me joindre à cette quête. J’aurais mieux fait de refuser l’offre, de demeurer dans ma tour à poursuivre mes études consacrées à la branche de la magie que l’on appelle la nécromancie. Maintenant, comment continuer ? Pourrais-je encore pratiquer l’art de la magie noire, même si c’est pour le bien ? La perte d’un être cher est dure à surmonter. En fait, je crois que c’est une maladie dont on ne peut guérir complètement. Les cicatrices zèbrent notre âme la vie durant.
Je suis demeuré trop longtemps reclus dans ma tour, obnubilé par mes sorts et mes études. Je suis allé chercher trop loin, alors que, pour devenir un meilleur homme ou simplement un homme, il me fallait mieux comprendre mes semblables et les sentiments qui les habitent. Tant d’années perdues…
I
Une nuit fatidique
Il n’y a rien de mieux qu’une belle nuit d’été, la brise fraîche portant les doux effluves de la mer qui caresse notre visage. Quel plaisir de sillonner les rues presque désertes de Carbelton, en se faufilant furtivement entre les ombres projetées par les arbres et les bâtiments !
Cette nuit rappelait à Vargas ses débuts dans le métier. Comme son cœur battait la chamade, ce soir-là, alors qu’il avait commis son premier larcin ! Non pas qu’il eut à détrousser les gens pour combler ses besoins, puisqu’il avait hérité de son père à vingt ans, un fortuné marchand. Il soupçonnait d’ailleurs ce dernier de l’avoir fait bénéficier de sa richesse, juste pour embêter sa femme, une personne acariâtre avec qui il ne vivait plus depuis de nombreuses années. Vargas n’avait vu son père qu’en de rares occasions au cours des dix dernières années de sa vie. Il fut donc des plus surpris de se retrouver non seulement riche, mais à la tête d’une compagnie marchande relativement prospère.
Or, ce type de vie n’était pas pour lui. Même s’il semblait doué pour les affaires, il se lassa rapidement des jeux du commerce, des pots-de-vin à donner aux dirigeants et de tous les à-côtés. L’argent lui importait peu, pourvu qu’il puisse manger à sa faim, se vêtir convenablement et, de temps en temps, payer quelques pintes de bière à ses rares amis. De plus en plus, il laissait aux bons soins de son scribe, un ami d’enfance, les rênes de son commerce pour arpenter les rues, de nuit, en quête de sensations fortes. Il volait des objets d’art et des bijoux, bref, tout ce qui pouvait facilement se revendre. Quand il avait accumulé suffisamment d’articles, il partait pour un long voyage, prétextant qu’il avait des rencontres avec des collaborateurs éventuels. Là où il n’était pas connu, il concluait des affaires illicites avantageuses et revenait ensuite chez lui, plus riche.
Il était de plus en plus généreux et il donnait beaucoup aux églises de la ville pour qu’elles s’occupent des jeunes enfants sans-abri qui se multipliaient depuis longtemps à Carbelton. Il aurait sans doute continué son manège pendant de nombreuses années, sans cette petite altercation qu’il avait eue avec l’un des dirigeants de la ville. Il pensa alors qu’il était temps de changer d’air et de prendre un long congé. Il n’avait pas aimé se faire poursuivre par des gardes armés, prêts à lui trancher une main pour le simple vol d’un petit pendentif de peu de valeur, une peccadille. Il est vrai que le bijou en question était porté par l’exquise et peu farouche fille du dirigeant en question quand Vargas avait tenté de s’en emparer. Qui plus est, ses doigts, d’habitude si agiles, avaient échappé le collier qu’il venait de détacher. Ne voulant pas qu’une si belle chose s’égare, il avait aussitôt entrepris de le repêcher du corsage de la divine créature. Il en avait terminé avec les lacets du corsage, la jeune fille n’ayant rien fait pour l’arrêter, quand le père avait fait irruption dans la chambre.
Ne sachant trop où aller, Vargas s’é

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