Une vie parfaite , livre ebook

Edilivre - Manina Kalala

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54 pages

Français

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Description

Carolène mène une vie sans problème avec sa petite famille. Elle doit tout à son mari qui l'a toujours soutenue contre vents et marées. Une harmonie parfaite qui soudain est remise en cause par une rencontre. Une bataille commence alors entre des doutes et des questions sur ce curieux inconnu...

Sujets

Thriller psychologique

Nouvelles de genre

Romans de genre

Thriller

Fiction

Littérature

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	13 septembre 2018
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414278046
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Copyright

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-27805-3

© Edilivre, 2018
Une vie parfaite

Je m’appelle Carolène. Je suis une femme heureuse et épanouie. Au fait ma vie est parfaite.
Le jour où j’ai rencontré Anthony était le genre de journée où on ne s’attend à rien. On est juste là vacant à ses occupations de chaque jour. J’avais déposé les enfants à leur école, je courais dans tous les sens pour finir les courses de mon ménage. J’avais prévu de faire à mon adorable mari un de ses plats préférés : du riz cantonais au poulet et au poisson. Je l’aime tellement, il est tout pour moi. Il a été là pour moi quand j’ai dû me retirer de la vie professionnelle et ça a été pour moi l’occasion de découvrir ma vocation de femme au foyer. J’adore être là pour ma famille, mes enfants ; préparer des petits plats, accueillir des amis le soir ou les weekends. Nous sommes si heureux que des fois je culpabilise de tant de bonheur quand je vois les souffrances autour de nous. Bon, pour compenser tout ça, je fais du bénévolat, je participe à des œuvres de charité.
Au fait je parlais du jour où j’ai rencontré Anthony ! Anthony était la tache sur le linge blanc, le trou terreux au milieu d’un jardin fleuri. Anthony était la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. Donc j’étais là dans les rayons de ce magasin. Je devais trouver des lampes pour la chambre de Cassie ma fille. Alors j’entends cette voix, je l’entends et mon cœur se fend comme si quelqu’un venait de me surprendre en train de voler autrui. Je lève les yeux et je le vois lui Anthony et tout d’un coup je me perds, je laisse tomber la lampe. Il se précipite pour m’aider, s’excuse dans la foulée, nos mains se touchent et je pleure. C’est fou j’éclate en sanglots et je crie. Pourquoi ? Je suis d’habitude si calme, comment puis-je crier sur un inconnu ? Mais il m’a appelé par mon nom. Il me connait. Je me reprends.
– Excusez-moi, je… je suis confuse, je ne me rappelle pas où l’on s’est rencontré, aidez-moi s’il vous plait à me souvenir.
– Lena, tu ne me reconnais pas. C’est une blague ?
– Lena ? Pourquoi m’appelez-vous comme ça ?
Non seulement, il me connaissait, mais il venait de m’appeler par mon petit nom. Seuls quelques amis proches de la famille le connaissaient.
– Vous me connaissez ? Vous êtes un cousin je suppose, rappelez-moi votre nom. Encore désolée.
– Ecoute Carolène, les meilleures blagues sont les plus courtes. A quoi tu joues ?
– Je ne vous permets pas Monsieur. J’essaie d’être le plus poli possible mais je ne vous permettrez pas de me parler comme ça encore plus longtemps.
– C’est vrai que tu ne sais pas qui je suis ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Tu n’es pas sérieuse là !
– J’ai beaucoup à faire, je dois partir.
C’est comme que ça s’est passé. Je me suis éloignée, il est resté là abattu. Je l’ai regardé et je ne savais que penser. J’étais perdue, des milliers de questions me traverser l’esprit. Cet homme qui se montrait si familier mais dont je ne me souvenais même pas vaguement. Il aurait quand même pu avoir la délicatesse de se présenter. Ça arrive à tout le monde d’oublier des noms, des visages ou mêmes les deux. En plus si c’est un cousin, il se peut que je n’aie de lui qu’un souvenir d’enfant. Les années nous changent, il devrait comprendre ça.
* * *

Je m’appelle Anthony. Je suis… Je suis moi et ça me suffit. Ma vie à moi ? Carolène !
Deux années, deux longues années que je n’avais plus revu cette bouche, ces yeux, Lena… Je m’étais imaginé plein de scenarios mais jamais celui-là. Ça aurait pu être le coup de téléphone que j’attendais désespérément depuis des années. Ça aurait pu être la sonnerie de ma porte. Mais non, c’était simplement en cherchant une lampe pour mon laboratoire. Une nouvelle expérience qui avait mal tourné et paf, la lampe éclate à 6h45. Ciel ! Je dois sortir, je n’aime pas sortir. Vite ma veste, mon pantalon, je trouverai bien ça à la boutique du coin. Et non, je vis au milieu des Anoraks, et ils ont choisi de fêter leur très bonne nouvelle année en plein milieu de l’année ! Bon j’avance, j’entre dans ce magasin je trouve les lampes et hop à la caisse. Ah ! Ils ne prennent pas les cartes et j’ai bien évidemment oublié de prendre du cash. Réfléchissons, rentrer chercher du cash ? Non trop loin. Avancer encore ? Oui. Je pourrais toujours trouver un guichet automatique et retirer du cash, et enfin acheter ma lampe. Allons-y. Mon téléphone sonne, je réponds. C’est Hindi ma copine illuminée.
– Tony, j’ai une très bonne nouvelle pour toi.
– Oui Bonjour H. Oui je vais bien. Si bien sur ça t’intéresse.
– Hi Hi Hi. Toi et ton sarcasme ! Excuse-moi je suis tellement excitée !
– Oh ça c’est nouveau !
– Ouais c’est ça, moque-toi.
– Je t’adore.
– Moi aussi, à l’infini.
– Alors ? Cette nouvelle ?
– Oui oui. J’ai l’immense plaisir de t’annoncer que les astres sont en ta faveur aujourd’hui mon chéri. Et je tenais à ce que tu l’apprennes le plus tôt possible pour en tirer avantage.
– Tout s’explique maintenant ! Je me disais bien que quelqu’un ou quelque chose était en train d’essayer de se mêler de ma foutue journée depuis 6h45 ou plus tôt.
– Quoi ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
...

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