Un tueur en série à l’Élysée
262 pages
Français

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Un tueur en série à l’Élysée , livre ebook

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Description

Entre 2025 et 2027, des jeunes femmes des beaux quartiers de Paris sont assassinées les unes après les autres. Le commissaire Jean-Claude Martin de la police judiciaire est chargé d’enquêter. Commence alors une course d’obstacles qui le conduit jusqu’au château de la République.

Seul contre tous, le commissaire Martin ne s’avouera pas vaincu pour autant. Décrit comme hédoniste et obsédé sexuel, il se montrera pourtant très pugnace et mènera son enquête de main de maître, dans un style singulier et peu orthodoxe, entre deux parties de jambes en l’air.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 février 2015
Nombre de lectures 30
EAN13 9782332838681
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-83866-7

© Edilivre, 2015
Un tueur en série à l’Elysée
 
 
Ce matin du 23/04/2025 de plein printemps, le ciel était bleu, des rayons de soleils pointaient à l’horizon, l’air frais soufflait sur Paris qui s’éveillait. Les avenues et les rues grouillaient du monde. Comme d’habitude, Gabriel, marchand des journaux à la criée s’était déjà installé à la sortie du métro « Place de l’Etoile ». Au rond point, la circulation était aussi dense qu’hasardeuse. Au loin, retentissait la sirène des pompiers qui traversèrent en trombe le rond point quelques minutes plus tard. Contrairement à ses habitudes, Alice était absente de son bureau du 8 ème arrondissement près de l’Arc de triomphe où elle était responsable juridique dans une société prestataire de service en industrie pharmaceutique. Ses collègues ne la voyant pas arriver, essayèrent de la joindre. Elle était sur messagerie. C’est encore un incident de métro, elle ne va pas tarder, cria l’un d’eux.
Le temps passait, Alice n’arrivait toujours pas. Ses collègues appelèrent et rappelèrent, silence radio. L’ambiance devenait de plus en plus tendue. Ce n’est pas dans ses habitudes, elle nous aurait appelés s’il s’agissait d’un simple empêchement, dit Benoit, son responsable hiérarchique direct. Appelons le SAMU et les pompiers, ils l’ont peut être secourue cette nuit, ajouta-t-il. Attendez, j’appelle Odile, sa sœur, elle a forcement de ses nouvelles, dit Pascale, sa collègue et amie la plus proche dans la boîte. N’est-elle pas au bureau ? répondit Odile. Non, répliqua Pascale. Je vais m’enquérir de la situation et te tiendrai informer dans tous les cas, termina Odile. Vers 14h, M. Cohen, Président de la boîte reçut un coup de téléphone qui lui apprit la terrible nouvelle, Alice avait été retrouvée morte chez elle, la police était sur place pour les constatations. Il annonça aussitôt la mauvaise nouvelle à la quinzaine d’employés présents ce jour-là. A l’heure actuelle, aucune hypothèse n’est écartée, celle du suicide y compris, ajouta-t-il. Un silence de mort traversa la salle de réunion dans laquelle les employés étaient réunis. Pascale fut la première à fondre en larmes, l’émotion fut insoutenable.
Au domicile d’Alice, le Commissaire Jean Claude Martin de la police judiciaire et ses équipes étaient déjà à pied d’œuvre.
Agé de 42 ans, grand brun d’un mètre 85, aux yeux bleus, barbe de trois jours et déjà cheveux poivre-sel avec une coiffure toujours bien ordonnée, le commissaire Martin est né à Marseille dans le quartier des Caillols dans le XIIème arrondissement. Il y a passé toute son enfance et fait ses études avant d’intégrer la brigade anticriminelle des quartiers nord, qu’il avait quittée depuis 4 ans pour un poste de commissaire à Paris. Malgré quelques années passées, à Paris, il a toujours un léger accent marseillais. Hyperactif, sensible et affectueux, le commissaire Martin est un passionné qui lie toujours l’utile à l’agréable. Amateur d’escapades et de bonne chère, un véritable hédoniste qui porte des costumes sur mesure et des mocassins de chez J M Weston et Berluti. Affable, grand séducteur, il ne tarit jamais de mots doux pour les femmes. Marié et père de deux garçons, il se définit comme quelqu’un de juste et raisonnable, fidèle mais non exclusif et refuse d’être pris pour un obsédé sexuel nonobstant son penchant irrésistible pour la gent féminine. Très charismatique, il fait preuve d’une certaine autorité naturelle, un vrai « flic ».
Lorsque le commissaire Martin et ses hommes arrivèrent à l’appartement d’Alice, ils trouvèrent porte close puis la fracturèrent. Ils trouvèrent le corps d’Alice, allongé entre le canapé et la table basse de son salon. Un détail attira très vite l’attention de l’équipe du commissaire Martin : la jupe d’Alice était relevée, ce qui pour les enquêteurs, ne laissait guère de doute sur le fait qu’Alice ait subi des violences sexuelles. Plus troublant, était dessiné sur le bas ventre d’Alice un cœur à l’aide d’un liquide qui ressemblait étrangement à du sang. Peut-être le sang d’Alice. Des traces de violence furent aussi trouvées autour du cou d’Alice. Pour le reste, tout était bien rangé dans l’appartement, à priori pas de vol. Ainsi, l’hypothèse d’un cambriolage qui aurait mal tourné fut vite battue en brèche. De même, l’appartement d’Alice était bien fermé. Le trousseau de clés resta introuvable après plusieurs minutes de recherche, c’est un mystère, c’est sans doute le meurtrier qui a fermé la porte après l’avoir assassinée, déclara l’un des enquêteurs.
Les enquêteurs effectuèrent toutes les constatations. Les indices pouvant faire avancer l’enquête furent relevés. Comme l’exige la loi de Novembre 2017 : tout matériel pouvant constituer une preuve dans un cas de meurtre, doit être échantillonné en 3 exemplaires, un pour la recherche de preuves immédiates, les deux autres à conserver avec l’ensemble des scellés pour une durée indéterminée. Conformément à cette nouvelle loi, l’ensemble des vêtements, chaussures le cas échéant, et autres accessoires trouvés sur la victime constituent ipso-facto des scellés et sont à conserver. Toute destruction des scellés doit être faite avec l’autorisation de l’autorité judiciaire. Le commissaire Martin et ses équipes prélevèrent 3 échantillons de ce qui ressemblait à du sang, sur le dessin en forme de cœur se trouvant sur le bas ventre d’Alice avant de transférer le corps à l’institut médico-légal de Paris pour l’autopsie. Un échantillon fut envoyé au laboratoire de biologie moléculaire dirigé par le Pr. Antoine Durand pour analyse et établissement d’une éventuelle empreinte génétique.
Pour le Pr Michel Martoli, directeur de l’institut médico-légal de Paris, les premiers résultats de l’autopsie allait être connus sous 24 heures, par contre les analyses chimiques et pharmacologiques nécessaires pour la mise en évidence d’un éventuel empoisonnement pouvaient prendre plusieurs jours.
Nous étions vendredi soir, le commissaire Martin prit son weekend, c’était donc à ses équipes de débuter l’enquête. Conformément à ses habitudes, un weekend sur deux, il était pressé de retrouver sa ville de Marseille, où résidaient toujours ses deux enfants, son épouse avec laquelle il était en séparation de corps et ses parents. Il était 20h16 quand il s’engouffra dans le TGV pour Marseille. Un peu avant Lyon, le TGV ralentit anormalement. Quelques minutes plus tard, le chef de bord annonça un souci technique qui empêchait le train de continuer sa route. Des minutes passèrent, 30 min, 45 min, puis 1 heure, le commissaire Martin décida alors d’aller au wagon bar. Plus de places assises, une vingtaine de voyageurs s’y trouvaient déjà. Quelques personnes se tenaient debout avec sandwichs à la main pour certains et boissons pour d’autres. Juste à côté du commissaire Martin, se trouvait Aurélie, élève infirmière à l’école des infirmières de la Capellette à Marseille. Le commissaire Martin la trouvait séduisante, il échangea quelques mots avec la jeune femme et ils sympathisèrent très vite. Quelques minutes plus tard, le chef de bord annonça le redémarrage du train. Alors Mlle, un weekend end sur la canebière ? demanda le commissaire Martin à Aurélie. Je les passe toujours sur la cannebière mes weekends, répondit-elle. Voulez-vous dire que vous êtes Marseillaise vous aussi ? demanda-t-il. Absolument, répondit-elle. Mais vous n’avez pas d’accent, dit-il. Parce que je suis née à Lille, je suis arrivée à Marseille à l’âge de 11 ans. Rassurez-vous, les Parisiens disent que j’ai l’accent du Sud, répondit-elle. Que faites-vous de bon dans la cité phocéenne ? demanda-t-il. Je suis en dernière année d’école d’infirmières répondit-elle. Ah, je comprends, s’exclama le commissaire Martin. Quoi ? demanda Aurélie. Vous êtes belle et intelligente, vous avez de l’humour, vous représentez l’intelligence au féminin, j’adore les femmes intelligentes, dit le commissaire Martin. C’est gentil tout ça, dit Aurélie. C’est une observation et non un point de vue, vous êtes vraiment belle, dit-il. Vous croyez ? demanda-t-elle. Absolument, répondit-il. Si vous le dites, reprit-elle. Et vous, parlez moi de vous, qu’allez-vous faire à Marseille ? demanda Aurélie. J’y habite, enfin, presque et je travaille à Paris. Je reviens à Marseille un weekend sur deux, répondit le commissaire Martin. Dans quel domaine travaillez-vous ? demanda-t-elle. Je suis fonctionnaire de police, répondit-il. Dans quel quartier poserez-vous vos valises cette nuit ? demanda-t-elle. Dans le XII ème , non loin du métro Fourragère, répondit-il. Et vous ? répliqua le commissaire Martin. Dans le VI ème , non loin de mon école, répondit Aurélie. Le chef de bord annonça alors l’arrivée du train à Marseille, avec un retard d’une heure et demie, soit à 0H45, au lieu de 23H22. Le commissaire Martin proposa alors à Aurélie de la revoir le lendemain au soir, elle acquiesça et ils échangèrent leurs numéros de téléphone.
Samedi, vers 14h30, le téléphone d’Aurélie sonna, au bout du fil le commissaire Martin. Après un échange d’environ 15 min, ils se donnèrent rendez-vous devant le restaurant « La Villa », en plein cœur du 8 ème arrondissement presque sur les bords de la méditerranée, lieu des rendez-vous chics. C’était Aurélie qui la première arriva au lieu du rendez-vous. 20 minutes plus tard arriva le commissaire Martin. Il tenait dans ses bras un bouquet de roses rouge vif, ce qui ne laissait guère de doute sur ses intentions de déclarer sa flamme à Aurélie. Désolé Aurélie, j’ai eu beaucoup de mal à trouver une place de parking libre. J’étais obligé de m’éloigner un peu plus, s’excusa le commissaire Martin. R

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