Un journal pour Louis
70 pages
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Un journal pour Louis , livre ebook

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Description

Le journal intime d'Yves Emmanuel nous plonge dans la relation passionnée ici qui le lie depuis l'enfance à Louis, son ami, son frère. À posteriori, il réalise l'emprise malsaine que cette amitié fusionnelle exerce encore sur lui en l'empêchant de s'épanouir pleinement. Depuis toutes ces années, il s'efface, en totale admiration devant les qualités humaines de cet homme charismatique. Malgré le chagrin causé par son brusque départ, il lui garde à jamais une place de choix dans son cœur. Son attachement est inconditionnel, ses souvenirs et sensations intacts, même si cette fascination l'a conduit à sa propre perte. En vers ou en prose, sa déclaration d'amitié est bouleversante de sincérité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414093731
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-09371-7

© Edilivre, 2018
Dédicace

« À MON MEILLEUR AMI, J’OFFRIRAI CET OUVRAGE. À LOUIS. ET À CEUX QUI SERONT AUSSI SIMPLES. À CEUX QUI SERONT AUSSI INTÈGRES. À CEUX QUI SERONT AUSSI MARQUANTS. »
YVES BOUITI-VIAUDO – DÉCEMBRE 2015
Exergue


« Il faut que je te fuie. Je le sais, je le sens. Il aurait fallu amoindrir ta flamme. J’aurais dû ne jamais te rencontrer. Toi qui m’as promis de l’amitié. Dis-moi un jour : que dois-je faire ? Mais dis-le-moi assez tôt. Je n’ai point d’espoir, ne t’en fais pas. Car ce droit m’a été ôté. Mais j’attends quand même que tu abrèges mon tourment. Croyant que cette vengeance suffise à ton âme : gronde-moi vite ! Ne suis-je pas assez pitoyable pour solliciter ton châtiment moi-même ? Ne suis-je pas assez malheureux ? Mais non, je n’espère rien, je n’ai droit de rien espérer. Si, par fortune, tu étais humain… Alors, suis les paroles de Rousseau : “Quitte cet air froid et mécontent qui me met au désespoir : quand on envoie un coupable à la mort, on ne lui montre plus de colère.” Ne sois pas triste, ne sois pas affecté. Car si mes quelques mots te touchent, au lieu de refaire naître l’espoir pour un élan de compassion ou de pitié envers moi, je mourrai encore de peine. Car ton bonheur m’est plus cher que le mien. »
01/01/2016
Introduction
Nous nous ressemblons beaucoup. Nous avons presque la même histoire. Nous ne pensons pas de la même manière, mais nous pouvons nous comprendre. Nous n’avons pas le même langage, mais nous avons la même langue. Je suis parti d’où je viens. Dans mon parcours, j’ai rencontré quelqu’un. Non, pas toi. C’était un peu avant toi. Ce n’était pas toi, c’était l’autre. Mais après l’autre, je t’ai rencontré et j’ai demandé à retrouver quelqu’un comme l’autre. Merci d’être venu, pardon de t’avoir laissé partir. Es-tu de retour ?
Que serions-nous devenus si tu avais été là pendant tout ce temps ? Quand je regarde dans tes yeux, je vois la prunelle du regret, je ressens les couleurs nostalgiques d’un passé oublié, mais influent.
Dans la nuit, je réveille la peine et le sens des lumières. Le poids énorme du néant s’abat sur mon esprit qui recherche le chemin. J’écoute chaque mot que j’entends, j’apprends chaque parole que j’écoute. J’envisage de courir après les cendres du temps passé. Nous ne devons pas oublier. Nous devons nous rappeler. Jamais nous ne devons répondre aux questions sans nous en poser une autre pour ne pas s’ennuyer. Vivons par la peur, mourons par le stress, cherchons la cause du vacillement léger des choses. Trouvons la beauté et l’harmonie d’un moment absent. Analysons les profondeurs d’un retentissement silencieux.
Ne pensons pas à celui qui est là, mais à celui qui nous aide à grandir dans les méandres de l’inconnu. Celui doté d’une volonté positive et essentielle, le pilier d’une âme, le fondement d’un cœur.
Le désir de solitude incertain et incongru qui arrive fraîchement du printemps n’aura alors plus lieu d’être. Mais ni la douceur de l’automne ni les chants de l’été n’apaisent l’inquiétude de l’hiver.
Reviens, car tu pars bientôt. L’écho qui parcourt le flot tranquille de l’océan est tien, il t’occupe. Il te préoccupe, t’obsède comme tu m’impressionnes, il t’émoustille comme tu me découvres.
Enfin, les mots sont là, les paroles salvatrices d’une âme qui se réjouit dans la flamme d’un sourire que j’esquisse intérieurement. Et c’est pour me rappeler, c’est seulement pour le souvenir que j’écris. Je n’écris sûrement pas pour oublier quelqu’un ou quelque chose.
J’espère ici que vous comprendrez la valeur des mots et la douleur des maux. Sur le sable, j’écris alors des souvenirs malheureux, mais sur la roche, je grave des choses, des phrases que j’attends sans chercher. Je patiente dans une impatience malgré tout douloureuse. Et ce rocher, qui est le cœur du lecteur, me fait goûter à la plénitude du sens.
Il m’immerge dans un flot d’oubli éphémère et plaisant.
En effet, cher ami d’abord et cher livre après, vous êtes bons pour la banquise d’un cœur glacé par l’angoisse, vous êtes sûrement, agréablement et vraisemblablement un îlot d’espoir dans cet océan de peines.
Lisons. Si, en cours de route, nous avons peur, nous nous réfugierons dans ce livre sans vicissitudes. Où, hors de panique, hors du malheur, nous partirons avec un futur plein de certitudes.
L’on ne trouvera aucune réponse dans ces quelques lignes. Je ne suis pas de ceux qui en ont toujours une.
Car le savoir n’est qu’infortune dans le cœur de celui qui le possède, et amertume dans les yeux du prochain.
Partons déjà ! Portés au gré des images de cet ouvrage. C’est dans le silence et l’instabilité qu’un pas est fait sur un quai de gare. Attention, bagages et clefs, pas à la hâte ni au hasard. La tête sur les épaules, assurons-nous de tout, pour ne pas que l’on s’égare. Ce livre est un grand saut. Il offre un séjour insolite à ceux qui veulent bien en bénéficier.
Comme dans tous les voyages intéressants, c’est à nous de nous déplacer, de faire des efforts, c’est à nous d’avancer.
Après, pour ne pas être seul, il faut écrire les gens. Pas les gens d’ici, pas les gens comme nous. Il faut écrire les gens de là-bas, pour qu’ils viennent ici, et une personne ensuite fera d’ici son là-bas. Elle fera qu’on se sente bien ici et mieux que là-bas, sans être ailleurs.
Ainsi, sur la route, plus un bruit, plus un souffle, sauf une larme. Nous entendons dans un puits, dans ce gouffre, une alarme. Elle nous interpelle et te dit que c’est le bon moment. Elle m’appelle, m’attire et ensuite me glace le sang. Pendant un moment, le temps semble soudain s’arrêter. Sans public ni personne, c’est ce que je croyais.
Peut-être une lumière oubliée ne s’est pas allumée. Mais n’aie pas peur, cette dernière pourrait tout gâcher.
Maintenant, voyageons ! Imaginons les quatre murs infranchissables d’un lieu simple et attractif pour faire le premier pas vers l’extérieur. Pensons à la pureté de ces recoins peints d’une couleur rose blanchâtre qui nous fait vaguement penser à une cuisse de nymphe émue et pâle. Ainsi, l’automne viendra. Aussi on trouvera une vie exaltant pleinement les pensées du cœur.
Ensuite, visualisons la beauté des meubles inutiles à l’allure extravagante, excitant avec panache les ressentiments de l’âme. Ressentons la douceur du vent sur notre peau sèche et blanche qui, en extase de ces plaisirs de vie, en veut plus, encore plus et toujours plus.
Soudainement, un tableau apparaît sur notre droite. Il apparaît comme un reflet de ce que représente cet ouvrage.
En effet, il était là, quelque part, il ne voulait pas se cacher, loin de là. Il se laissait voir par tous, regarder par quelques-uns et comprendre que par lui-même et, rarement, par quelques insensés. Pourquoi ? Car il était simple à voir, étrange...

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