Un assassin rôde dans la ville
292 pages
Français

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Un assassin rôde dans la ville , livre ebook

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Description

Un tueur en série sévit dans la ville. Etranger en situation irrégulière, il squatte un immeuble avec d’autres compagnons d’infortune.
Malade psychologiquement, il est parfois pris de crises incontrôlables qui le poussent à tuer des jeunes femmes aux profils identiques.
Dangereux, il n’hésite pas à tuer tous ceux qui entravent sa route.
Un jour, il commettra une erreur qui lui sera fatale.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 avril 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332715814
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71579-1

© Edilivre, 2014
Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ou existantes serait une pure coïncidence.
Dédicace


Ce livre est dédié à Michelle qui a été mon premier amour, j’avais 12 ans.
Chapitre I
Nicole travaillait dans la restauration et prenait le dernier métro pour rentrer à son domicile. Elle avait l’habitude, depuis deux ans qu’elle travaillait au restaurant « La Cigale » rue Poissonnière, elle faisait le même trajet tous les jours. Au début, elle était méfiante, mais elle s’était habituée avec le temps et maintenant elle rentrait tranquille.
Pourtant, ce soir du 7 août, elle se sentait suivie par un homme de grande taille, portant un vêtement étrange, une robe avec une capuche sur la tête, qui lui cachait le visage. Il semblait écouter de la musique, il se trémoussait tout en marchant.
Elle essayait de se remonter le moral en se disant : « Allons ma grande, il ne faut pas avoir peur, tous les soirs, tu rentres par le métro sans problème ». Arrivée à la bouche du métro, elle fut rassurée, l’individu avait disparu. Elle descendit les escaliers et rejoignit le quai pour prendre le dernier métro. Il n’y avait que quelques retardataires qui rentraient à cette heure, des jeunes alcoolisés qui chahutaient en chantant. Les deux filles qui les accompagnaient dansaient en remontant leur jupe et laissaient apparaître une culotte et des formes bien rondelettes.
La rame arriva et s’arrêta le long du quai. Nicole monta dans le dernier wagon pour être plus près de la sortie. Il y avait peu de monde ; seul un groupe de joyeux fêtards regagnait leur domicile. Elle n’avait que deux stations, en cinq minutes elle sortit du métro pour regagner sa chambre située dans une petite rue mal éclairée à 500 mètres de la sortie.
Bizarrement, elle n’était pas tranquille et elle entendait des pas, les mêmes que précédemment et elle accéléra le mouvement. Elle arriva à la porte du bâtiment qu’elle ouvrit et referma rapidement. Elle tremblait, essoufflée, et s’arrêta pour respirer doucement. Les pas s’éloignèrent. Maintenant, confiante, elle entra dans le hall de l’immeuble de quatre étages où elle dormait dans une ancienne chambre de bonne située au quatrième.
Arrivée, elle ouvrit la porte, puis rentra rapidement. Elle referma celle-ci à clef et se dit : « Ouf ! Enfin arrivée à bon port ». Cette pièce d’environ 10 mètres carrés et meublée d’un lit de 90, une petite armoire et un coin cuisine. En fait, il s’agissait d’un meuble de 1,40 mètre entièrement équipé d’un frigidaire incorporé, un évier et une plaque de cuisson. Une petite table transformable en grande était appuyée sur le mur et deux chaises pliantes également. Un poste de télévision placé sur un petit meuble prenait le peu de place qu’il restait.
La pièce était propre, les murs étaient couverts d’une peinture d’un vert un peu foncé, ce qui rendait la pièce sombre. Seule une fenêtre de toit laissait passer le jour et le soleil était absent, celle-ci était située côté nord.
Fatiguée, Nicole se déshabilla et alla se coucher, le matin elle alla à la faculté de médecine.
C’était une jeune fille sérieuse qui passait le temps qui lui restait à travailler ses cours. Nicole était brune, un visage ovale, des yeux marron très clairs, et elle souriait tout le temps en montrant ses superbes dents blanches. Elle mesurait 1,75 mètre, son corps était mince mais elle était bien faite avec une poitrine qui faisait rêver.
Elle était vêtue simplement d’une jupe noire pour le service au restaurant et d’un corsage blanc habillé autour du cou d’une sorte de cravate noire avec un gros nœud et deux morceaux qui pendouillaient sur le corsage. Sa poitrine moulée par le corsage attirait l’œil. Sa jupe noire près du corps laissait apparaître des formes appétissantes pour le client. En bref, sa silhouette était plutôt jolie et son sourire faisait des ravages auprès de certains qui appréciaient la beauté féminine.
En dehors de son service, elle portait un Levi’s et un petit maillot qui n’arrivait pas à cacher son nombril.
Elle n’avait pas de petit copain, mais de bons amis qui l’invitaient souvent pour participer à des boums explosives.
Les week-ends, elle travaillait l’anatomie du corps humain en penchant souvent la tête en avant, et faisait de brusques sursauts qui la réveillaient de ses songes rêveurs. Maintenant, il fallait qu’elle se prépare pour le service du soir au restaurant, son patron était très exigeant, l’heure c’était une demi-heure avant l’heure. Il faisait des fantasmes et dirigeait d’une main de fer ses employés.
Il était âgé de 42 ans et se voyait déjà à la tête de nombreux restaurants portant son enseigne. Il était très ambitieux et les menus n’étaient faits que des spécialités très appréciées par les connaisseurs. Sa clientèle était du genre snob qui ne regarde pas à prendre des plats onéreux accompagnés de vins très fins. Le sommelier connu pour ses bons vins présentait une carte qui faisait rêver les goûteurs. Le conseil de celui-ci sur l’accompagnement des vins avec les plats était toujours judicieux.
Nicole, en arrivant, se fit pincer les fesses par le patron, cela était devenu banal, une habitude. Elle l’embrassa puis entra dans la salle où elle se dirigea vers les ordres et s’aperçut qu’elle était désignée première serveuse. Ce soir, elle allait servir dans la salle réservée aux personnalités, elle n’avait pas droit à l’erreur. Elle prenait un galon avec un plus dans la paie, elle était satisfaite.
Les premiers clients arrivèrent en autocar puis descendirent et se dirigèrent vers la grande salle réservée à la bourgeoisie. Le patron en tête du cortège avait du mal à discipliner les hommes qui chantaient à tue-tête. Une fois installés, les Allemands commencèrent la fête en chantant en français des chansons grivoises. Accompagnés d’un accordéon qui donne le ton, l’apéritif fut servi à volonté.
Nicole qui regardait discrètement l’arrivée de joyeux fêtards n’était pas fière et se demandait ce qui l’attendait. Elle n’était pas seule à faire le service, mais les Allemands étaient très exigeants. Ce soir, elle allait parler aux filles pour leur demander un service impeccable et oublier les mains qui s’égarent. Cette soirée pas comme les autres devait être parfaite et sans réclamations.
L’ambiance était à son maximum, l’alcool coulait à flots et ils chantaient des chants nazis. Malgré une ambiance que le patron avait du mal à tolérer, le service a dû continuer et les serveuses étaient furieuses d’être traitées comme des bêtes bonnes qu’à tripoter.
Au dessert, le champagne coulait à flots et les clients attrapaient les serveuses qu’ils asseyaient sur leurs genoux en les pelotant à loisir.
Le patron demanda à Nicole d’aller chercher le chauffeur qui dînait dans une arrière-salle et de venir le voir.
Le chauffeur allemand demanda au patron ce qu’il voulait ?
– Vous parlez le français ?
– Oui !
– Maintenant, vous allez demander le silence et vous traduirez ensuite ce que je vais vous dire, vous avez compris ?
– OK, je suis à vos ordres.
Le chauffeur demanda le silence et il fut hué par les siens. En colère, il monta sur la table et cria : « Silence ! » Au bout d’un moment, le silence était le bienvenu et il commença par une bonne leçon de morale mal appréciée de ses congénères qui se calmèrent.
– Je vais vous traduire ce que le patron va me dire et je ne tolère pas une seule réflexion.
– Mon restaurant n’est pas un bordel, mais un endroit respectueux. J’ai deux autres salles où mangent des Français qui n’apprécient pas vos démonstrations nazies. Vous ne ferez pas une Troisième Guerre mondiale dans mon établissement. Nous ne sommes plus sous l’Occupation, alors ayez au moins le respect des autres convives qui vous apprécient. Vous allez sortir sans faire de scandale et n’oubliez pas de payer la facture en pensant aux serveuses que vous avez prises pour des prostituées. Elles font leur travail et soyez généreux avec elles ; maintenant vous sortez !
La traduction terminée, ils quittèrent la salle sans rechigner et payèrent grassement en laissant un pourboire très généreux. L’addition était lourde mais tout se paie surtout dans un restaurant de classe bourgeoise.
Le patron appela Nicole, il lui fit des compliments sur son travail qui avait été difficile. Il lui remit le pourboire à partager avec ses camarades. La somme était importante, elle appela ses collègues pour le partage. Elles ont reçu une bonne quinzaine, mais elles dirent à Nicole :
– Plus jamais cela, nous ne sommes pas des catins, on nous doit le respect.
– Cela ne se reproduira plus, vous en avez ma parole. Je vais avoir un entretien avec le patron et je vous tiendrai au courant.
Le restaurant se vidait, elle interpella le patron et lui dit :
– Mes collègues sont mécontentes et elles refusent de travailler dans de telles conditions. Je leur ai dit que cela ne se reproduirait plus. Je vous demande votre accord pour leur donner votre réponse.
– Je suis d’accord avec vous et solidaire, croyez bien que cela ne se reproduira plus, vous pouvez leur dire.
– Merci monsieur.
Nicole quitta le restaurant comme d’habitude et se dirigea vers le métro. Soudain, elle entendit le bruit des chaussures résonner sur le macadam, comme la veille et commença à accélérer le pas. Elle arriva au métro et descendit les marches quatre à quatre. Elle tremblait et son palpitant battait la chamade quand elle arriva sur le quai. Elle ne remarqua rien d’anormal et les quelques personnes qui attendaient la rame étaient calmes.
La rame entra à la station et, comme d’habitude, elle monta en tête. Un retardataire monta de justesse, les porte

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