Respire
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Français

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Description

C'est sans hésitation qu'Apolline accepte de se rendre à Berlin pour y réaliser un documentaire sur un groupe de pop rock allemand. Face au leader du groupe, si troublant et séduisant, la photojournaliste a bien du mal à cacher son attirance pour lui.

Mais d'étranges meurtres vont venir assombrir le début de leur idylle. Sans le savoir, la jeune femme va s'embarquer dans une galère dont les mots-clefs seront angoisse, suspense, hémoglobine et amour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334105620
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-10560-6

© Edilivre, 2016
Dédicace


À mon père,
1 Apolline
Paris, huit heures-trente, ce matin, cette grande ville à la richesse architecturale exceptionnelle s’éveilla en fanfare depuis plusieurs heures, par le vacarme incessant des klaxons et le rythme ininterrompus des voitures, transportant à leur bord leur propriétaire, sur leur lieu de travail.
Quand à elle, Apolline fut réveillée par la sonnerie de son téléphone portable. Tout doucement, elle ouvrit les paupières, les referma, les ouvrit de nouveau puis fixa ses yeux au-dessus d’elle, jusqu’à ce quelle puisse distinguer dans la pénombre, le plafond de sa chambre. Elle s’étira de tout son long pour détendre ses membres endoloris et se retourna sur le côté en prenant appui sur le coude, cherchant à tâtons, l’interrupteur de sa lampe de chevet. S’asseyant au bord de son lit, elle se regarda dans le miroir de sa coiffeuse, qui se trouvait en face d’elle et un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres pulpeuses. Ses cheveux hirsutes de couleur châtain, retombèrent en cascade sur son visage, révélant ainsi une nuit tourmentée. Elle se passa rapidement les mains dans sa crinière pour y remettre un peu d’ordre.
Debout, elle se dirigea d’un pas nonchalant vers la fenêtre et l’ouvrit après avoir tiré les doubles-rideaux épais, afin d’accrocher les volets en bois. La lumière de l’extérieur inonda la pièce de reflet lumineux et éblouissant. La journée s’annonçait ensoleillée ce qui enthousiasma la jeune femme.
En traversant la chambre, son portable se mit à vibrer sur la table de nuit. Elle se précipita pour le prendre en main et décrocha.
– Allô !
– Apolline, c’est moi, Marco. Dis-moi, pourrais-tu me rejoindre au bureau ce matin ?
– Ce matin ! Mais, tu as oublié que je suis en vacances. Et pour quelle raison, veux-tu me voir ?
– Je sais. Si je me suis permis de t’appeler, c’est que ma proposition va te plaire, mais si tu veux en savoir davantage, il te faudra venir jusqu’à moi.
– Je n’aime pas les devinettes, Marco, mais tu as vraiment de la chance car aujourd’hui, je me suis levée de bonne humeur (rires) . Et à quelle heure, faut-il que je sois au bureau ?
– Disons vers dix heures et demie. Avec hésitation, elle lui répondit :
– bon, ok ! Ça peut le faire. Allez ! Je prends ma douche et je file vite fait.
– À tout à l’heure, Apolline.
– À tout à l’heure, Marco.
La jeune femme se dirigea dans la salle de bain, se déshabilla en hâte et prit une douche bien chaude puis tout en se savonnant énergiquement, elle se mit à penser.
* * *
Marco était éditeur et le boss d’Apolline. Dès le début de leur rencontre, une complicité s’était très vite nouée entre eux et cela depuis cinq années déjà. La jeune femme fut engagée comme photojournaliste pour réaliser des reportages et documentaires sur des célébrités. Elle savait qu’elle avait vraiment de la chance car son métier lui permettait de voyager à travers le monde et d’approcher, côtoyer des acteurs, des chanteurs, des sportifs… Et dernièrement, pendant deux mois, elle était restée auprès d’une actrice très en vogue, durant les derniers tournages de la série télévisée où elle incarnait une détective privée.
* * *
Apolline attrapa son peignoir pendu à la patère et l’enfila. Elle se sécha les cheveux au séchoir, tête en bas, pour obtenir du volume. En se redressant, elle remit sa coiffure en place, se maquilla avec soin, ce qui d’ailleurs rehaussait la couleur de ses yeux verts et sortit de la salle d’eau, pour s’habiller.
Devant le dressing, elle se demanda ce qu’elle porterait aujourd’hui : pantalon ou jupe. Finalement, elle choisit un jean avec un tee-shirt blanc, incrusté de paillettes dont l’inscription était : je suis cool .
Elle se vêtit et ensuite, elle mit rapidement de l’ordre dans sa chambre, malgré le temps qui pressait ( eh, oui ! Quand on vit seul, on a certaines manies. Tout devait être impeccable) , elle descendit au rez-de-chaussée pour prendre tout de même un petit déjeuner, avant de partir.
Elle appuya sur le bouton de sa cafetière expresso, grilla les tartines de pain, les beurra et les nappa d’une bonne confiture de mûres. Elle engloutit le tout et après s’être brossé les dents, elle récupéra son sac qui se trouvait dans le salon, enfila sa veste, ses baskets de ville, prit ses clefs et ni une ni deux, se retrouva devant sa porte d’entrée et ferma à doubles tours. Elle regarda sa montre : neuf heures quarante cinq. Ce qui lui laissait largement le temps de se rendre chez Marco.
Apolline trouva, sans difficulté, une place pour garer sa voiture, dans une rue adjacente, à l’endroit même où se tient le siège de la maison d’édition de son patron. Elle mit un ticket horodateur sur son tableau de bord et traversa le passage piéton, puis arriva face à l’immeuble. Devant une porte cochère en bois massif, elle appuya sur la sonnette qui se trouvait sur sa droite. Une voix se fit entendre dans l’interphone :
– oui ?
– Bonjour ma grande, c’est moi Apolline.
– Ah ! Vas-y, je t’ouvre ma belle.
Apolline franchit la porte et marcha jusqu’au fond du couloir, puis tourna sur sa droite pour rejoindre l’accueil.
– Bonjour Jessica, comment vas-tu ? Questionna-t-elle.
L’hôtesse d’accueil, proche de la cinquantaine, lui répondit :
– très bien. Mais je te croyais en vacances pour une quinzaine de jours. Ne me dit pas que tu t’ennuies déjà de nous ? Dit-elle en plaisantant.
– Marco m’a téléphoné pour que je vienne. Il paraît qu’il a quelque chose d’intéressant pour moi. Sûrement un reportage ou autre de dernière minute.
– Ah ! Oui, en effet ! Il m’en a vaguement parlé tout à l’heure.
– Bon, j’y vais.
– Par contre, Marco vient de descendre dans le parc pour faire prendre l’air à Totsy.
– Ils sont vraiment inséparables, ces deux-la. Ria-t-elle.
Celle-ci se tourna sur ses talons et retrouva l’éditeur dans le jardin, en y accédant par les grandes portes-fenêtres. Elle commença à descendre le grand escalier de pierre et l’aperçut, les mains dans les poches. Il la vit, lui fit signe et la rejoignit en contournant les petits jardins à la française. Son chien, un jeune labrador, le suivait en sautant devant lui, en poussant de petits aboiements, en espérant que son maître jouerait ave lui.
En arrivant à sa hauteur, Apolline s’avança vers son patron et lui tendit la joue pour lui dire bonjour.
– Me voilà ! Alors ?
En attendant les explications, elle s’accroupit pour caresser le chien.
– Tu te doutes bien que je t’ai fait venir, pour un nouveau documentaire, mais comme je te l’ai dit au téléphone, ça va te faire plaisir.
Impatiente, elle lui dit :
– je t’écoute…
– Eh, bien, hier soir, j’ai eu un coup de fil d’Allemagne. J’ai eu en ligne le manageur d’un certain groupe de rock, et si ma mémoire ne me fait pas défaut, je crois qu’il n’y a pas si longtemps de ça, tu m’avais parlé d’eux. Tu vois de qui je veux parler ?
Apolline se releva tout excitée.
– Non ! Tu veux parler du groupe Existentiel ? Oh, c’est pas vrai !
– Eh si ! Il voudrait que l’on réalise un livre documentaire, illustré de photos, d’interviews, et qui sera en vente avec le DVD live de leur prochaine tournée en France.
Toute émoustillée, comme une adolescente de seize ans, elle n’en crut pas ses oreilles. Fan de leur musique depuis le début de leur création, elle avait vieilli et évolué au même rythme qu’eux, bien que ces dernières années, elle ne se concentrât plus autant sur leurs faits et gestes.
Marco la fit redescendre sur terre.
– Allez ! On va dans mon bureau pour discuter de tout cela et voir la marche à suivre.
Dans le bureau, pendant que l’éditeur passait des coups de fil, à droite et à gauche, Apolline feuilletait les différents fax, que son patron avait reçus le matin même. Elle lut quelques renseignements concernant le groupe, ainsi qu’une liste comportant différents noms et numéros à contacter, etc… Marco reposa le combiné et s’adressa à Apolline :
– tu parles couramment l’Allemand, n’est-ce-pas ?
– Oui ça va, sinon j’utiliserai l’anglais.
Se dirigeant vers le fond de la pièce, il se servit un café et lui en proposa un. Elle acquiesça d’un signe de tête et survola de nouveau la pile de feuilles posées sur ses genoux.
– Comme d’habitude ? Noir, le café ?
– Oui.
Après un temps d’arrêt, elle lui demanda :
– je suis attendu pour quand ?
– En fait, dès que tu pourras.
Marco lui tendit le café et reprit la conversation.
– Quand penses-tu être disponible ?
Apolline réfléchit. Il lui faudrait deux jours tout au plus pour s’organiser.
– Disons, jeudi. Cela leur conviendraient-ils ?
– Je pense que oui, je vais les informer tout de suite.
Il composa un numéro de téléphone et attendit qu’on lui réponde au bout du fil. Pendant ce temps, Apolline se leva et parcourut la pièce de long en large puis s’arrêta devant la fenêtre. Dehors, la circulation devenait de plus en plus dense. Les rayons du soleil se réfléchissaient sur les carreaux des voitures qui se trouvaient en contrebas de l’immeuble. Une sensation de chaleur, se diffusa au travers de la vitre, d’où elle se tenait et les yeux fermés, apprécia ce moment. Marco sortit la jeune femme de sa torpeur en s’adressant à elle :
– bon, on compte sur toi pour jeudi. Je m’occupe de la réservation pour l’avion et l’hôtel, ensuite je te tiens au courant. Voici les coordonnées de la personne qui te prendra en charge à ton arrivée, elle seconde le manager et elle s’occupera de tout. Au moindre problème, tu feras appel à elle.
Apolline regarda le nom de la personne, inscrite sur le papier : Madame Loriant. Cela lui rappela quelque chose mais elle n’arriva pas à s’en souvenir. Sur ce, elle commença

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