Psycholove
344 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
344 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Marco, jeune homme atteint de schizophrénie paranoïaque, a perdu ses parents la veille de ses 18 ans. Il rencontre Elisa, jeune chanteuse pleine de talent qui rêve de percer dans la musique. Très rapidement, ils se mettent en couple. Seulement voilà, l’entourage proche de la jeune fille se fait assassiner sauvagement par un tueur en série. Deux policiers atypiques vont alors mener l’enquête et découvrir qu’un énorme secret tourne autour de cette étrange affaire.
Roman dangereux : une fois ouvert, vous ne pourrez plus le quitter avant la dernière page...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332659156
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0135€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-65913-2

© Edilivre, 2014
Introduction
Le jeune homme était en tenue de basket, attendant sur un banc que le reste de l’équipe le rejoigne. Il vit devant lui une caisse remplie de ballons, se leva et alla chercher l’un d’entre eux.
Il était très grand et devait mesurer pas loin du mètre quatre-vingt-dix, maigre et le visage couvert de boutons. Il se mit en position de lancer, visa le panier et envoya le ballon.
Il rata sa cible, directement reprit un autre ballon et recommença. À chaque fois, celui-ci manquait l’objectif.
– « Eh, l’asperge ! Toujours pas doué je vois ! »
L’asperge, c’était comme ça qu’on l’appelait dans son école. Il n’était pourtant pas le plus grand mais bien le plus maigre de l’équipe, de plus son visage boursouflé par l’acné, faisait penser à la tête d’une asperge.
– « Tu n’es pas doué, ducon, et tu ne le seras jamais » Lui lança l’un de ses coéquipier qui venait de rentrer sur le terrain.
– « Mais nom de dieu, l’asperge qui t’a autorisé à jeter tous les ballons qui avaient dans cette putain de caisse ? » Demanda monsieur Simmons, leur entraineur.
L’asperge baissa le regard et ramassa l’un d’eux.
– « Tu me ramasses toutes ces balles et tu les remets où tu les as trouvées. Pas d’entrainement pour toi aujourd’hui, tu vas passer ton temps sur le banc de touche et t’iras ramasser les balles perdues. Merde quoi ! On est en première division et je me tape un abruti comme lui dans l’équipe. »
L’asperge obéit sans broncher. Aujourd’hui en plus le photographe d’un magazine spécialisé venait tirer quelques clichés pour un article.
Toute l’école s’était rassemblée dans la salle omnisport, le coach voulait que les photos soient parfaites.
Il le regarda et lui dit.
– « Quand le journaliste sera là, tiens-toi en retrait, je n’ai pas envie d’une mauvaise publicité. »
L’entrainement commença et le jeune homme alla s’assoir sur le banc de touche. Il regardait le sol et ne pensait plus à rien.
Les joueurs tiraient au panier les uns après les autres et les ballons tombèrent sur le sol dans l’arrière-salle.
– « L’asperge ! Tu te décides à aller me les chercher ces balles ou merde ! »
Il se leva et alla ramasser toutes les balles qui se trouvaient au sol, quand il alla chercher la dernière, l’un des joueurs le visa et lui envoya le ballon en pleine figure, il tomba au sol et se frotta le visage.
– « Bien visé mon gars, beau panier, mis à part que tu as visé la tronche de l’asperge, mais le principal c’est que tu as atteint ce que tu visais. » Dit l’entraineur.
Tout le public présent se mit à rire aux éclats tandis que celui qui avait reçu la balle en pleine figure restait au sol sans réagir. Il regarda autour de lui et ne vit que des visages déformés par les éclats de rire. Sauf au premier rang, une jolie petite rousse le regardait avec pitié. La honte qu’elle ressentait pour ses amis moqueurs se sentait dans son regard.
Ce jour-là, le jeune homme décida que cette fille serait, plus tard, la seule et unique femme de sa vie.
L’entrainement était terminé. Après s’être rhabillé, l’asperge souleva son sac et se retourna vers la sortie des vestiaires.
– « Eh l’asperge, laisse tomber le basket, tu n’es pas fait pour ça mon gars ! » Lui dit l’entraineur.
Il baissa à nouveau les yeux et quitta la pièce.
Il rentra chez lui à pied comme d’habitude, d’une marche nonchalante, il n’avait pas envie d’affronter son père qui allait sans doute le démonter, encore une fois.
Son père était d’origine suédoise, un énorme gars baraqué comme un viking, haut de deux mètres cinq, il avait été basketteur professionnel dans une autre vie.
Il avait arrêté sa carrière sportive suite à un accident de ski qui lui avait explosé le genou.
Le rêve de cet homme qui se nommait Jürgen était que son fils réussisse dans le milieu du basket.
La mère du jeune homme était italienne, une vrai femme du sud avec le sang chaud, elle n’hésitait pas à le gifler à la moindre occasion.
Il ouvrit la porte de la maison, son père l’attendait déjà.
– « Alors fils, cet entrainement ? »
– « Il m’ont fait ramasser les balles Dad, encore une fois. »
– « Tu as raté le panier ? »
– « Oui, comme dab. »
– « Tu n’es pas assez grand mon fils. » Dit Jürgen en désignant une barre fixée solidement au plafond.
– « Non Dad ! Pas ça ! Pas encore, s’il te plait ! »
Le père du jeune homme possédait une force phénoménale. Il décocha une gifle à son fils et l’attrapa par le fond de son pantalon. Il lui attacha les pieds avec un crochet de sa fabrication et le pendit tête en bas, en suspension sur la barre métallique. C’était un véritable enfer pour le jeune homme.
Son père parti en abandonnant son fils à son triste sort. Deux heures plus tard, Jürgen revint et le détacha.
– « Voilà mon gars ! C’est pour ton bien. Tu verras, tu me remercieras plus tard ! »
Chapitre 1
Une journée pourrie
La pluie tombait tel un torrent sur la petite route de campagne. Le vent faisait un bruit d’enfer à travers les branches et chaque arbre avait l’air de supplier le peu d’automobilistes qui avaient osé prendre la route par un temps pareil.
Il était 17h et il faisait noir comme en pleine nuit, le ciel paraissait si chargé que l’on aurait pu croire à l’arrivée d’une tornade.
Un motard, sans doute inconscient, s’était pourtant aventuré sur cette petite route endommagée par le passage des années. Chaque tour de roue faisait décoller une quantité phénoménale de boue de part et d’autre du chemin.
Au plus il s’enfonçait dans les bois, au moins la route devenait praticable. Mais il tenait bon. Dérapant régulièrement et rattrapant à chaque fois son engin de justesse.
La visière de son casque était tellement heurtée par la pluie que l’on pouvait se demander s’il voyait réellement au travers.
Au loin subitement tel un fantôme, surgit une ombre immense, une sorte de vieux manoir comme ceux que l’on voit dans les films d’horreur.
Arrivant devant la bâtisse, il put l’apercevoir correctement et détailler avec précision le moindre angle de la construction.
L’eau qui dégoulinait le long des façades de cette vieille bâtisse en pierre augmentait l’angoisse que l’on pouvait ressentir en l’observant.
Les ombres des immenses sapins qui l’entouraient bougeaient tel des démons dans la nuit et l’on pouvait entendre les troncs craquer sous la force du vent.
Arrivé au pied de la grande demeure, le motard voulu enlever son casque mais renonça, la violence de la pluie et du vent serait venue gifler son visage avec tant de force et il n’avait pas envie de goûter aux coups de Dame Nature.
Il s’avança difficilement vers la porte en chêne massif, seul recours contre ce temps maudit.
A ce moment précis un éclair vint déchirer les ténèbres et tomba juste sur le paratonnerre de la bâtisse, le bruit fracassant du tonnerre suivit immédiatement faisant penser à un hurlement démoniaque.
Mais pourquoi avait-il pris la route aujourd’hui !
Le réveil
Il était allongé sur son divan tel un drogué en overdose, habillé de lambeaux et trempé jusqu’aux os, le visage empli de griffures comme si ce dernier avait subi les foudres de la forêt. Dans la cheminée devant lui le feu était quasi éteint, et les gouttes de pluie venant du toit, faisaient mourir ce qu’il restait du foyer.
Un froid intense émanait de la pièce qui faisait office de salon, de chambre à coucher et de cuisine en même temps.
Il écoutait le bruit du vent s’introduisant par le dessous de la porte en chêne qui le protégeait de l’enfer du dehors. Cet enfer qu’il ne pouvait maitriser, tout comme sa vie qui lui paraissait tellement pathétique.
A ce moment précis un éclair vint déchirer les ténèbres et tomba juste sur le paratonnerre de la bâtisse, le bruit fracassant du tonnerre suivit immédiatement faisant penser à un hurlement démoniaque.
Il sursauta, sorti de son mutisme maladif et se redressa d’un coup sur ses jambes hésitantes.
– « L’éclair ! Je le sais. Ils sont là pour moi. Je n’ai pas fait ce qu’ils voulaient. Ils vont me prendre, me torturer ! Laissez-moi tranquille, je vous en prie ! »
Et il retomba aussi vite, la tête entre les mains, sanglotant, des larmes coulant le long de son visage et laissant des trainées de boue sur ses joues. Le heurtoir de la porte retentit subitement.
Le cœur du jeune homme se mit à battre tellement vite et tellement fort qu’il crût qu’il allait sortir tout seul de sa poitrine.
– « Non ! Non ! Je ne veux pas ! » Lança-t-il.
– « Marco ? Ouvre, nom de dieu, c’est Guy ! »
– « Je ne vous crois pas, prouvez le moi ! »
– « Marco ! Arrête tes conneries et prends tes médocs. Tu as sûrement encore fais une crise. Le garde-chasse t’a vu courir comme un fou dans les bois par ce temps. Ouvre, je te dis ! »
Marco se traina jusqu’à l’entrée.
– « désolé Guy. Je suis à bout ! »
Il ouvrit péniblement cette porte qui lui semblait énorme, encore plus que d’habitude et si lourde, tellement lourde.
Les deux amis s’engouffrèrent dans cette pièce immense au plafond à la française dans laquelle il régnait un froid glacial.
– « Dis Marco ? On t’a jamais expliqué que le chauffage ça existe ? »
– « Commence pas Guy, je n’ai pas le moral. »
– « Laisse-moi rire ! T’as jamais le moral. Tu devrais tout doucement penser à faire un trait sur ton passé. Je sais que tes parents sont morts, mais ça fait 20 ans maintenant, et ils t’ont laissé de quoi vivre jusqu’à la fin de tes jours. »
Les parents de Marco étaient décédés dans un accident de voiture la veille de ses 18 ans. De ce fait, il avait hérité de leur fortune et avait dû tout gérer seul en pleine adolescence.
Marco était malade aussi. Dès ses 12 ans il avait développ

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents