La lecture à portée de main
143
pages
Français
Ebooks
2021
Écrit par
Ava Strong
Publié par
Lukeman
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Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
09 août 2021
Nombre de lectures
31
EAN13
9781094353715
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Publié par
Date de parution
09 août 2021
Nombre de lectures
31
EAN13
9781094353715
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
pas comme nous
(un thriller du FBI ilse beck-volume 1)
a v a s t r o n g
Ava Strong
Ava Strong, qui fait ses débuts littéraires en tant qu'écrivain, est l'auteur de la série policière REMI Laurent, comprenant trois volumes (pour l'instant) ; de la série policière ILSE BECK, comprenant quatre volumes (pour l'instant) ; et de la série thriller suspense psychologique STELLA FALL, comprenant trois volumes (pour l'instant).
Lectrice passionnée et fan depuis toujours des séries policières et thriller, Ava adorerait avoir de vos nouvelles. Alors n'hésitez pas à consulter son site www.avastrongauthor.com pour en apprendre davantage et rester informé.
Copyright © 2021 par Ava Strong. Tous droits réservés. À l’exclusion de ce qui est autorisé par l’U.S. Copyright Act de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous toute forme que ce soit ou par aucun moyen, ni conservée dans une base de données ou un système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre numérique est prévu uniquement pour votre plaisir personnel. Ce livre numérique ne peut pas être revendu ou offert à d’autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec quelqu’un d’autre, veuillez acheter un exemplaire supplémentaire pour chaque destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou qu’il n’a pas été acheté uniquement pour votre propre usage, alors veuillez le rendre et acheter votre propre exemplaire. Merci de respecter le dur labeur de cet auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, personnages, entreprises, organismes, lieux, événements et incidents sont tous le produit de l’imagination de l’auteur et sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, n’est que pure coïncidence. Image de couverture : Copyright Joe Prachatree, utilisée sous licence à partir de Shutterstock.com.
LIVRES PAR AVA STRONG
UN THRILLER DU FBI ILSE BECK
PAS COMME NOUS (Livre #1)
UN THRILLER FBI REMI LAURENT
CODE MORTEL (Livre #1)
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
CHAPITRE TRENTE-ET-UN
CHAPITRE UN
Son pouce était levé au-dessus de l’asphalte et le bout de ses chaussures dépassait légèrement de la ligne blanche peinte au bord de la route sinueuse. Sarah Beth fit la moue en voyant une autre voiture passer à côté d’elle sans s’arrêter. De rage, elle donna un coup de pied dans la poussière et fit voler un tourbillon de feuilles mortes contre le muret en béton derrière elle. La nuit était maintenant tombée.
Elle se mit à marmonner à voix basse, en gardant la main dressée, mais en levant maintenant un autre doigt en direction de la berline qui venait de passer à toute vitesse.
Une fois que la voiture fut hors de vue, elle baissa la main en frissonnant. Elle se trouvait au bord d’une route, aux abords de Seattle. Les environs de la ville étaient normalement baignés de brume, même pendant la journée. Mais maintenant, sous le ciel nuageux et à la faveur de la nuit, il faisait vraiment sombre. La seule lumière venait des lampes qui se dressaient à une quinzaine de mètres d’intervalle les unes des autres, en bord de route. Et des phares des rares voitures qui y passaient, mais il n’y en avait vraiment pas beaucoup.
Sarah Beth s’étira et sentit un léger craquement dans la nuque. Elle fit la grimace, se massa le haut du bras et posa son sac à dos par terre.
Ça faisait maintenant quinze voitures… Quinze voitures qui l’avaient ignorée.
Elle soupira. La moyenne, c’était vingt-deux. Elle avait commencé à compter le jour où elle s’était enfuie du centre d’hébergement, quatre ans plus tôt. On lui avait dit qu’elle ne s’en sortirait pas toute seule. On lui avait dit qu’elle ne tiendrait pas une semaine.
Maintenant, quatre ans plus tard, elle leur avait prouvé qu’ils avaient eu tort. Elle venait de fêter son vingt et unième anniversaire le mois dernier. Et bien qu’une vie sur les routes, dans des trains ou sous des ponts, à prendre des douches dans des salles de sport ou à travailler en échange d’un logement temporaire, ne soit pas vraiment la vision qu’aient la plupart des gens du rêve américain, Sarah Beth était libre. Plus libre que n’importe qui d’autre qu’elle connaissait. Quelques nuits inconfortables, à dormir sur le parking d’un Walmart ou à se faufiler dans les douches d’une salle de sport, ce n’était pas très cher payé pour la liberté.
Mais quand il s’agissait de faire du stop, il fallait trouver le bon équilibre. Elle devait faire attention à la manière dont elle se maquillait et aux vêtements qu’elle portait. Si elle était trop apprêtée et trop jolie, il n’y aurait que des pervers qui s’arrêteraient. Mais heureusement, pour ça, elle avait du flair et elle parvenait très vite à repérer ce genre de types.
Mais d’un autre côté, si elle ne présentait pas un minimum bien, personne ne voudrait s’arrêter pour la prendre en charge.
Sarah Beth écarta une mèche de ses cheveux bruns et bouclés et s’entraîna à sourire. On lui avait souvent dit qu’elle avait un très joli sourire.
Elle scruta la route. Elle avait toujours mal à l’épaule et elle commençait à grelotter de froid. Elle traîna un peu les pieds au bord de la route et fit la grimace en sentant sa jambe gauche la tirailler. Elle essaya d’adopter une position plus confortable.
Elle aperçut le camion avant de l’entendre arriver.
Elle vit d’abord ses phares lumineux, qui étaient bien trop hauts pour qu’il s’agisse d’une voiture. Quelques instants plus tard, au moment où le camion passa dans un trou, elle fut un peu moins éblouie par la lueur de ses phares et elle put voir la cabine et le plateau à l’arrière.
Elle lissa hâtivement ses cheveux en arrière et osa son plus beau sourire - comme une actrice de théâtre qui exagérerait la pose, pour que le public assis tout au fond de la salle puisse la voir. Elle leva le pouce et se pencha légèrement en avant, en mordant sur la ligne blanche et en regardant les phares éblouissants s’approcher.
Elle sentit son estomac se serrer et son sourire s’évanouir, en voyant que le camion n’avait pas l’air de vouloir ralentir. Il arrivait de plus en plus vite.
Puis elle entendit le crissement des pneus.
Le chauffeur diminua ses phares et le véhicule s’arrêta net, à quelques mètres devant elle. Sarah Beth avala sa salive et regarda l’endroit où le camion s’était arrêté.
Une main lui fit signe par la vitre ouverte. Aucun mot, aucun bruit, juste un signe de la main.
Sarah Belt se pencha en avant et regarda le visage de l’homme assis dans la cabine. « Vous allez à Seattle ? » lui cria-t-elle.
À nouveau, aucune réponse. Juste un pouce levé et un autre signe de la main, l’invitant à monter.
Sarah Beth hésita. Elle regarda le camion sans trop savoir quoi faire. Une seconde plus tard, la main qui lui avait fait signe disparut dans la cabine. Puis un post-it jeté par la fenêtre vola dans la direction de Sarah Beth.
Elle fronça les sourcils. Elle se baissa d’un air hésitant pour ramasser le post-it, les yeux toujours rivés sur le camion.
Elle ne l’avait pas entendu griffonner et les lettres avaient été tracées au stylo. Comme si la note avait été écrite avant. Peut-être qu’il était muet ?
Sarah Beth leva la note et la lut. Il y était écrit : Monte ! suivi d’un petit smiley. Elle sentit une certaine inquiétude l’envahir. La note crissait entre ses doigts et le son était semblable à celui des feuilles qui volaient contre le muret en béton derrière elle. Il commençait à faire vraiment froid et il faisait de plus en plus noir.
Les routes étaient plus désertes que prévu.
De plus, le chauffeur s’était mis à lui s