Panique à l école de commerce
154 pages
Français

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Panique à l'école de commerce , livre ebook

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Description

Vous avez toujours voulu connaître le fonctionnement d’une école de commerce, que vous soyez étudiants, parents ou tout simplement curieux, c’est le moment !
Un enseignant-chercheur est retrouvé mort. Deux de ses collègues aux styles radicalement différents mettent tout en œuvre pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Ajoutez à cela une créature de rêve et un Doyen de la recherche peu scrupuleux et laissez-vous bercer par l'enquête !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 janvier 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334212564
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-21254-0

© Edilivre, 2017
Les lieux et personnages sont bien sûr fictifs et toute ressemblance avec des personnes ou situations existantes ou ayant existé serait fortuite et le fruit du plus pur hasard.
Chapitre 1
Gang Liang roulait à présent à tombeau ouvert et tous feux éteints sur la grande ligne droite qui longeait la plage. Il était environ minuit et cette nuit de février était plutôt fraîche. Même s’il ne pleuvait pas, quelques gouttelettes de condensation réussissaient tout de même à se frayer un chemin sinueux pour aller se déposer délicatement sur le pare-brise à l’intérieur de l’habitacle de son véhicule. D’un revers de main rageur, Gang Liang essuya une énième fois le pare-brise de son vieux cabriolet. Il pesta intérieurement contre cette voiture qu’il avait pourtant désirée longtemps et qu’il avait finalement réussie par s’offrir au grand dam de sa femme qui n’aimait pas les véhicules trop ostentatoires. Si le cabriolet était agréable l’été en bord de mer, l’hiver, c’était une autre histoire. Etant donné l’âge du véhicule, tout à l’intérieur était finalement un peu disloqué. Les sièges coulissaient difficilement, les ceintures de sécurité avaient du mal à s’accrocher et surtout, le système de chauffage et de ventilation était totalement défaillant. C’est pourquoi en cette nuit de février, Gang Liang portait une grosse doudoune et une bonne paire de gants chauds.
Toutefois, l’heure n’était pas à l’apitoiement, bien au contraire. Cela faisait maintenant un petit quart d’heure qu’il était monté dans sa voiture et qu’il suivait ce vieux véhicule marron suite à la surveillance attentive qu’il avait exercée.
Comme il l’avait vu faire dans les centaines de séries policières qu’il regardait à la télévision, il avait décidé ce soir de se « mettre en planque » dans son cabriolet. Bon, l’initiative n’était peut-être pas très inspirée car il se doutait bien qu’un cabriolet aussi caractéristique que le sien était repérable à des centaines de mètres à la ronde mais il avait tenté le coup ; a priori , cela avait fonctionné. Finalement, en y pensant bien, c’était peut-être les procédés les plus grossiers qui fonctionnaient le mieux. Qui se serait douté que l’on pourrait véritablement espionner quelqu’un à partir d’un cabriolet ? Pour rester conforme aux séries policières, il avait même poussé le vice jusqu’à s’arrêter au préalable dans le drive-in d’un des fast foods de la ville pour s’acheter un menu hamburger complet auquel il avait fait ajouter douze bâtonnets de poulet et quelques boissons supplémentaires afin de tenir le coup si la planque devait durer longtemps.
En fait, il était content de lui. Cette activité le changeait finalement de celle qui était la sienne quotidiennement. Il était en effet enseignant-chercheur dans une école de commerce. Même s’il aimait son métier, une aventure nouvelle le tentait, surtout lorsqu’elle avait un rapport étroit avec sa profession. Il enseignait le marketing et était spécialisé dans les études de marché. Son nouvel axe de recherche était les études de marché en ligne. Il en était même devenu un expert reconnu depuis peu. Si son métier le passionnait, il avait pourtant secrètement connu une déception qu’il comptait bien refouler ce soir. Il pensait en effet avoir découvert quelque chose d’intéressant, lié à cette frustration, qui pourrait lui redonner sa dignité et faire éclater au grand jour une vérité méconnue de tous.
Il cligna des yeux et des taches marron se formèrent dans son champ de vision. A trop fixer cette voiture, tout son cerveau s’emplissait maintenant d’une seule obsession : ne pas perdre cette voiture de vue. Il savait qu’elle seule le conduirait là où il en apprendrait davantage.
Subitement, la voiture tourna sur la droite et accéléra.
Le conducteur s’était-il aperçu qu’il était suivi ? Gang Liang laissa la voiture filer un peu devant lui et conserva une bonne distance entre les deux véhicules.
Non, le conducteur ne l’avait a priori pas remarqué car celui-ci leva rapidement le pied. Quelque chose avait dû l’intriguer et il avait tout simplement accéléré.
La voiture continua environ pendant huit cents mètres, puis se rangea tranquillement sur le côté droit de la chaussée avant de s’enfoncer dans un petit chemin. Gang Liang, comme il l’avait vu faire dans les séries télévisées, ne stoppa pas net mais dépassa légèrement l’endroit devant lequel la voiture avait bifurqué puis il tourna à droite et arrêta sa voiture dans la rue suivante, juste à proximité d’un restaurant chinois dans lequel il avait l’habitude de venir chercher de temps en temps quelques plats préparés pour dîner tranquillement le soir avec sa femme.
Il coupa le contact et descendit de voiture, le cœur battant à tout rompre, un peu paralysé par la peur mais pensant intérieurement qu’il allait enfin peut-être découvrir ce qu’il recherchait.
Il ferma sa portière en la repoussant doucement pour éviter tout bruit suspect. Ce n’était pas le moment de se faire repérer si près du but. Un coup d’œil aux aiguilles phosphorescentes de sa montre lui indiqua qu’il était minuit quarante-cinq. Dans le quartier endormi, tout semblait calme. Seuls quelques traits de lumière filtraient à travers les volets de quelques rares maisons. Même si le quartier n’était pas à proprement parler un quartier résidentiel, c’était tout de même un quartier fréquentable qui ne recelait a priori aucun risque d’insécurité.
Gang Liang remonta lentement la rue principale à pied et aperçut plus clairement à gauche le chemin dans lequel la voiture qu’il avait suivie s’était engagée. Elle s’était en fait glissée dans un chemin qui se trouvait à peu près à trois cents mètres de là. Ces trois cents mètres, Gang Liang les parcourut des yeux avec lenteur, son regard embrassant chaque maison ou chaque coin d’ombre en tentant de déceler une quelconque présence humaine. Cependant, rien ne bougea. C’était comme si le temps et avec lui le quartier tout entier avaient retenu leur souffle pour le laisser avancer et découvrir ce qu’il était venu vérifier.
Gang Liang parcourut donc sans encombre la distance qui le séparait du petit sentier dans lequel il avait vu s’engager la voiture et il comprit pourquoi le véhicule ne s’était pas garé dans la rue. Effectivement, contrairement aux autres maisons sises dans ce quartier, celle qui intéressait Gang Liang ne se situait pas en façade, mais au fond d’une sorte de terrain qui visiblement n’était pas très bien entretenu. Gang Liang s’engagea dans le sentier en prenant bien garde de marcher sur le bas-côté, même si des herbes assez hautes et épaisses lui frottaient désormais légèrement le bas des jambes jusqu’au-dessus des chevilles. Même si cette sensation n’était pas très agréable, cela valait tout de même mieux que de faire du bruit en marchant sur un sol plus dur.
Gang Liang continua à progresser dans le chemin. De part et d’autre de celui-ci se dressaient deux importantes haies de lauriers qui le délimitaient. Gang Liang continua à s’enfoncer dans la pénombre. Il ne percevait aucun bruit. Il régnait un silence complet. Au bout d’environ trois cents mètres, il aperçut un point sombre sur le côté droit du chemin. Il reconnut alors sans difficulté la voiture qu’il avait suivie. N’étant pas vraiment spécialiste des marques de véhicules, il ne put pas vraiment mettre de nom sur le modèle en question. Il s’agissait somme toute d’une vieille berline assez banale. Il prit quand même la précaution d’en faire le tour afin de recueillir quelques indices supplémentaires si possible, comme il l’avait vu faire dans les enquêtes de police à la télévision. Cependant, cela ne porta guère ses fruits. La voiture n’était nullement décorée d’un quelconque signe et dans la pénombre il n’y voyait pas assez précisément pour lire ce qui était inscrit sur ce qu’il pensait être le ticket d’assurance collé sur le pare-brise. Aucun objet particulier ne se trouvait à l’intérieur du véhicule. En forçant un peu sa vue, Gang Liang put simplement distinguer sur le siège passager un crayon, un paquet de cigarettes et une chemise cartonnée sur laquelle il lui semblait voir un petit dessin en forme de losange.
Il continua donc à avancer prudemment vers ce qui lui semblait être une maison et qui était situé à une cinquantaine de mètres de la voiture.
En s’approchant, il remarqua qu’il ne s’agissait pas d’une maison, mais d’un mobil-home qui avait été placé sur un terrain en friche. Puis, en observant mieux, il réussit à distinguer deux autres mobil-homes, juste derrière le premier.
La luminosité était toujours très faible, car leurs fenêtres étaient pratiquement toutes occultées. Seul un petit rai de lumière filtrait à travers un volet à demi entrouvert du deuxième mobil-home. Gang Liang comprit rapidement pourquoi. Même si la température était plutôt fraîche à cette heure de la nuit, aucun doute n’était possible : un individu fumait à l’intérieur du mobil-home et soufflait la fumée de sa cigarette à travers la fenêtre entrouverte. Il était possible que ce soit le conducteur de la voiture qu’il avait suivie.
Gang Liang s’approcha doucement et longea sans bruit le premier mobil-home. Quelques petits bruits à l’intérieur lui firent comprendre que ce dernier était occupé. Il arriva doucement à l’extrémité de ce premier mobil-home et hésita. Il y avait environ une quinzaine de mètres à franchir pour se rapprocher de l’autre mobil-home mais il devait pour cela se mouvoir à découvert. Il resta quelques secondes à écouter les bruits environnants et comme tout semblait calme, il se décida à avancer. Il voulait absolument risquer un œil à une ouverture quelconqu

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