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Les gardiens du sanctuaire , livre ebook

158

pages

Français

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2023

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Un thriller fantastique, qui fait suite à La Maison des Innocents et confirme la saga de New Town. Helda Hartmann, l’inspectrice, et ses héroïques coéquipiers sont confrontés aux forces maléfiques décuplées dans les tréfonds de New Town tandis que le procès des ravisseurs d’enfants s’ouvre avec grand fracas dans la capitale, provoquant des remous politiques et cosmiques. Les héros sauveront-ils les victimes des nouveaux holocaustes démoniaques ? Démasqueront-ils l’instigateur de ces horreurs ? Ce combat inégal défie et broie les bonnes volontés, le bien contre le mal, l’amour contre la haine. Les gardiens du sanctuaire défendent le Graal des Innocents contre les formidables assauts des puissance maléfiques. Un livre percutant qui révèle les nouveaux traquenards fomentés par les suppôts de l’Enfer. Des personnages extraordinaires dans des situations qui défient l’imagination. Martine Chifflot est écrivaine et réalisatrice de films. Spécialiste de littérature fantastique, notamment de Howard Phillips Lovecraft et de Bram Stoker, elle a choisi la forme du thriller pour mettre en valeur les combats moraux de l’humanité contre les forces du mal. Docteure habilitée à diriger des recherches en philosophie, professeure honoraire de l’université Lyon 1, elle est aussi l’auteure d’ouvrages et d’articles de pédagogie, d’histoire de la philosophie et des religions. Elle réalise des films d’art et d’essai fantastiques, alliant l’épouvante au merveilleux et mène des recherches théoriques en esthétique et métaphysique.
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Publié par

Date de parution

01 juillet 2023

EAN13

9782382111833

Langue

Français

Les Gardiens du Sanctuaire
Martine CHIFFLOT
Les Gardiens du Sanctuaire
M+ ÉDITIONS 12 rue de la Part-Dieu 69003 Lyon mpluseditions.fr

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Martine Chifflot. Tous droits de reproduction et de diffusion réservés
© M + éditions Composition Marc DUTEIL
ISBN : 978-2-38211-183-3

Ce roman est le fruit de l’imagination de son autrice, toute ressemblance avec des personnes physiques ou morales ayant existé serait évidemment fortuite.
Lecture déconseillée avant l’âge de 15 ans.
 
 

« Il y a de redoutables zones d’ombre au bord de nos chemins quotidiens, et parfois quelque âme damnée force la frontière. Quand cela arrive, celui qui le sait doit frapper avant de se soucier des conséquences. »
H. P. Lovecraft
 
 
 
«  Considerandum est quod demon dicitur ingredi posse mentem hominis, non secundum substantia sed secundum effectum, in quantum scilicet instigat hominem ad aliquid cogitandum […] Impedit usum rationis in homine, sicut paret in arrepticiis  »
« Il faut considérer que l’on dit que le démon peut entrer dans l’âme de l’homme, non pas selon la substance mais selon l’effet, dans la mesure où il pousse l’homme à penser quelque chose […] Il entrave l’usage de la raison chez l’homme, comme cela est évident chez les possédés. »
Saint Thomas D’Aquin
 
 
Liminaire
Le présent ouvrage constitue le second tome de la Saga de New Town et il fait suite à La Maison des Innocents. Un troisième tome, intitulé Le Voyage en Ouralie suivra prochainement et la saga continuera aussi longtemps que les personnages voudront bien l’accomplir.
Chaque tome de cette saga a son identité propre et forme un tout lisible pour lui-même. Au labyrinthe de La Maison des Innocents succède le kaléidoscope des Gardiens du Sanctuaire , qui fait surgir de nouveaux personnages dans de nouvelles intrigues et situations.
La Maison des Innocents nous a entraînés dans une enquête labyrinthique, à la suite de la disparition de Richard Elton, un adolescent de la haute société new-townienne, dans le contexte tendu des rapts récurrents d’enfants des quartiers septentrionaux. Le lecteur a découvert avec effroi les cérémonies occultes et meurtrières qui sous-tendent un innommable trafic dont la police ne vient pas à bout.
Les Gardiens du Sanctuaire succèdent à la capture d’une partie des ravisseurs mais, les sacrificateurs s’étant enfuis, le mal court et menace toujours la population malgré les mesures draconiennes prises par Helda Hartmann (héroïque inspectrice), la vaillance de ses coéquipiers (William, Oswald, Suzanne, la médium 1 ) et la protection du président Sunert. De nouvelles ombres planeront bientôt sur New Town, la capitale de l’Amaricie 2 , tandis que le procès des ravisseurs s’ouvrira, lourdement grevé par la corruption politique antérieure, qui pèse interminablement sur le pays.
Ces romans adoptent délibérément la forme de l’anatopie et, bien que purement imaginaires, à l’instar de la géographie inventée qui les accueille, ils nous indiquent par analogie ce qui hante et meurtrit notre monde. Le mal court, en effet, sempiternellement mais les efforts entrepris pour l’arrêter ne sont pas vains et ils obvient à son définitif triomphe. Les figures héroïques dessinées par ces récits offrent à notre temps les paradigmes qui le libèrent d’emprises funestes et puissantes. Si la réalité dépasse souvent la fiction, cette dernière lui doit le terreau du courage et de la bonté.
La construction, volontairement cinématographique, de ce récit invite le lecteur à se projeter sans réserve dans les scènes et les personnages qui se succèdent rhapsodiquement au gré d’alternances surprenantes, traversées par l’épouvantable ou le merveilleux. Le kaléidoscope révèle les arcanes de la ville et ses bas-fonds mais de surprise en surprise, d’énigme en énigme, le puzzle manifeste la forme accomplie de la saga en cours.
 
Une invitation au voyage dans les profondeurs de la ville immense et mystérieuse à ses habitants. Une histoire fantastique, tracée de bas en haut, où se rencontrent le meilleur et le pire dans la lumière boréale de la fiction.
I.
La cérémonie des mariages avait été somptueuse et la liesse avait duré plusieurs jours car c’était aussi une façon de conjurer le mauvais sort qui avait accablé les quartiers septentrionaux et tous les lieux concernés par l’abomination de Marblakhen. Les parents des enfants rescapés avaient tenu à offrir un banquet de remerciement pour lequel la mairie centrale de New Town avait ouvert la salle des grandes réceptions. Plusieurs centaines de convives étant réunis, presque un millier, une équipe de protection avait été requise. On craignait évidemment des représailles car des complices du réseau criminel demeuraient certainement tapis dans l’ombre de la vengeance, attendant le moment propice pour frapper. Helda savait que l’hydre vivait encore et elle restait sur le qui-vive, prête à dégainer, prompte à secourir. Même le jour de son mariage, elle était restée de garde et plus que jamais peut-être.
Le Président Sunert avait tenu à ouvrir la cérémonie en portant un toast aux services de police. Plusieurs brigades de l’Office étaient représentées et les inspecteurs avaient été chaleureusement félicités. Les décorations avaient été remises à Helda, Suzanne et William auparavant car Suzanne refusait d’apparaître en public et plus encore d’être photographiée ou identifiée par la presse, qui avait tout fait pour la débusquer. C’était trop dangereux et elle se remettait péniblement des violences ressenties. Confinée avec Léo et Gillian, elle ne sortait que par nécessité et le couple envisageait de s’installer à New Town à proximité de l’appartement de Helda, qui veillerait sur leur sécurité. Ils vendraient leur habitation, trop repérable, et chercheraient une maison de ville ou un appartement à terrasse. C’était dommage pour les plantes et la culture mais, si elle reprenait du service dans la police, Suzanne devait se protéger. C’est pourquoi elle n’avait pas voulu assister à la cérémonie. Son absence creusait un vide déploré mais tous avaient bien compris et accepté ses raisons.
Pour Helda, cette obligation tournait au supplice car son inquiétude ne faisait que croître au fur et à mesure des réjouissances et elle redoutait ce banquet final, qui les mettait tous à la merci d’un tir, voire d’une bombe bien placée. Elle avait fait ratisser tous les lieux, toutes les issues étaient surveillées tandis que le contrôle des convives n’avait épargné personne mais l’accueil de tant de monde multipliait nécessairement les risques d’intrusion ou de duplicité. Elle n’avait pas voulu prendre le risque d’exposer Helpo à d’éventuels assaillants, que le chien aurait essayé de contrer et qu’ils auraient pu blesser en essayant de lui échapper. L’animal était resté au chenil de l’Office où la présence des autres chiens avait calmé son anxiété. Il voulait évidemment accompagner ses maîtres et la séparation avait été déchirante. Pourtant cela valait mieux, même si Helpo était un champion, capable de tenir en respect plusieurs malfrats. Oswald avait compris le raisonnement de Helda. Toutes ces précautions n’étaient pas vaines bien que les talents du chien eussent été précieux à cette heure, et l’inspectrice se demandait maintenant si elle avait été bien inspirée de ne pas venir avec l’animal car l’inquiétude devenait lancinante, au fur et à mesure de l’avancée du repas. Elle trépignait mentalement, coincée à table alors que sa place aurait été dans l’équipe de surveillance.
Tous les héros de la capture de Marblakhen étaient présents, les Elton, Bob le garagiste, les ecclésiastiques des quartiers septentrionaux, les enfants kidnappés, leurs parents proches et une bonne partie de l’élite policière du pays. Les ennemis pouvaient avoir planifié un carnage, qui les vengerait de la prise effectuée. Les Gilson étaient toutefois officiellement excusés de ne pouvoir assister aux agapes. Dans sa grande prudence, Helda avait mobilisé une équipe de démineurs qui avaient sans doute effectué un premier tour de salle mais cela ne calmait pas son mauvais pressentiment, et la hantise devenait intolérable. Plus les convives s’égayaient, plus elle s’inquiétait. La cible était d’autant mieux choisie que le Président Sunert était au centre des tablées et elle s’en voulait d’avoir autorisé ces ripailles insouciantes, à un moment qui masquait l’âpreté de la lutte puisque les sacrificateurs s’étaient enfuis et que des complices criminels hantaient encore la ville, endormie par la récente victoire.
L’ambiance des tablées était des plus joyeuses et les rires fusaient de toutes parts. On entendait les enfants s’esbaudir et chaque plat était salué par des applaudissements. Pour le Président, c’était un triomphe et la garantie de son inscription populaire. Les gens des quartiers n’en revenaient pas d’être ainsi mis à l’honneur car le discours présidentiel ne les avait pas ignorés. Il avait rendu hommage à leurs vertus laborieuses, en soulignant l’apport de tous à l’œuvre commune et l’importance des enfants, qui figuraient l’avenir des États Fédérés. Ce moment de grâce était magnifique et il manifestait parfaitement le lien qui peut se tisser entre un président et son peuple. Les hors-d’œuvre et les entrées avaient soulevé des exclamations admiratives car la décoration égalait la saveur des salades et des terrines harmonieusement réparties ; on voyait arriver des plats de résistance qui ménageaient les goûts et les convictions de chacun, végétariens et autres,

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