Le Vol de Lamoette dit La Mouette
212 pages
Français

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Le Vol de Lamoette dit La Mouette , livre ebook

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Description

Comme il est agréable, après un dur labeur, de prendre des vacances, surtout en Bretagne sur la presqu'île de Rhuys ! Personne, je crois, ne me contredira... Mais, et il y a souvent des mais, dans nos vies... Voilà, vous allez comprendre pourquoi en l'espace d'un éclair, l'inspecteur Robin voit rouge.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juin 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332920706
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-92068-3

© Edilivre, 2015
Chapitre I Romy et Robin chez les Bretons
Nous sommes le lundi trente Juin 2008. Après les enquêtes tumultueuses de ces derniers mois, Romy et Robin pour leurs vacances, désirant aujourd’hui un peu de repos, sont venus dans le Morbihan, plus exactement à Sarzeau sur les bords du Golfe où ils jouissent dans le calme de la Presqu’île de Rhuys, du spectacle des Mouettes blanches sillonnant le ciel bleu et piquant dans le vert océan à la recherche de petits poissons imprudents. Située entre l’océan et le Golfe du Morbihan, la Presqu’île de Rhuys, à la tradition rurale allie la tradition maritime. Dans un magnifique Patrimoine naturel et historique, les deux inspecteurs voyagent au milieu du néolithique pour remonter jusqu’aux Ducs de Bretagne. Jouissant en outre des nombreuses activités d’accueil, leur seule difficulté réside dans le choix quotidien qui s’offre à eux entre les randonnées à pied, à cheval et à bicyclette, la voile habitable ou légère, la thalassothérapie, les plaisirs de la plage, les animations culturelles et nautiques caractérisant cet univers plein de charme.
Ils ont loué à Sarzeau, comme le font de nombreux estivants en Bretagne, à cent cinquante mètres de la plage, une adorable maisonnette individuelle de plain-pied que l’on voit en arrivant, dressée en bordure du Golfe. Au style bien du pays avec son toit en visière d’ardoises bleutées, ses murs de grosses pierres blanches, ses dépendances en avancées de chaque côté de l’entrée principale, elle ouvre sur l’océan ses grands volets de bois bleu encadrés d’un superbe pied de vigne recouvrant la pergola, avec, accrochées aux rebords des fenêtres, des corbeilles d’œillets rougissantes d’orgueil. La coquetterie de son extérieur n’a d’égal que la convivialité de son intérieur. Nous entrons par l’aile droite dans une salle de séjour largement confortable, nantie d’une grande cheminée de pierres du pays. Les meubles de tradition campent de toute leur fierté bretonne à leurs places respectives choisies avec art. Les deux chambres n’ont rien à envier à leur voisin living-room, les larges lits promettent des nuits de rêve. De ces lieux de repos, nous passons à l’espace gourmand la cuisine, en traversant le couloir de l’entrée principale. Tout en prenant l’allure d’une belle américaine aménagée comme telle, où absolument rien ne manque, elle arbore sur le coin de l’oreille un petit air breton auquel personne n’échappe. Nous revenons sur la terrasse extérieure pour nous asseoir sur un banc de marbre blanc encerclant une table ronde de même matériau. Précisément voici nos deux vacanciers apparaissant sur le pas de porte. Ils n’ont pas l’air bien réveillés. Robin s’étire, se passe la main dans les cheveux, tandis que Romy les yeux encore un peu bouffis sort, en tenant précautionneusement un plateau bien garni d’un succulent petit déjeuner.
Robin, déjà installé, selon son habitude hume l’air, un sourire satisfait sur les lèvres :
– Mumm ! Que ça sent bon mazette ! Notre premier petit déjeuner s’annonce princier. Nous terminons bien le mois de Juin.
Romy dépose le plateau sur la table. Robin dispose chacun à leur place les deux bols respectifs et le pichet de lait au centre aux côtés de la cafetière pleine d’un odorant café. Une généreuse corbeille offre à volonté de gros croissants chauds. Un énorme pot de confiture attend de pied ferme l’attaque des prédateurs tandis que la motte de beurre régional grossit sa gorge resplendissante voulant se faire plus rayonnante que le soleil.
Tout en préparant les croissants de Romy et les siens, Robin s’adresse à sa compagne :
– Ce que je dormais bien, lorsque le boulanger a sonné !
– Il nous a réveillés c’est vrai mais aussi regarde les beaux croissants que nous avons ! Ils sont loin d’être comme ça chez nous ! enchaîne Romy tout en trempant le sien dans le café au lait.
– Oui. Et puis nous sommes en vacances dans une superbe région. Nous n’aurons pas assez d’un mois pour tout visiter, pour en goûter tous les plaisirs. Donc, nous ne devons pas traîner au lit, répond Robin la bouche pleine.
– En parlant du lit, comment trouves-tu le tien ? Et ta chambre, elle te plaît ?
– Du tonnerre de Brest pour les deux et toi ?
– Je suis entièrement de ton avis. Alors comment débutons-nous la journée ?
– En finissant tranquillement notre somptueux petit déjeuner.
– Tu ne vas tout de même pas passer ta journée à table à déguster des croissants ?
– Pourquoi pas ?
– Allons sois sérieux Robin ! Nous pourrions louer des vélos pour aller vers Port Navalo et Port Crouesty ?
– Pour digérer les croissants ?
– Oui, et pour visiter peut-être ?
– C’est une excellente idée Romy. Youpi ! En route mauvaise troupe !
Une heure après, sur la terrasse, tous deux en tenue légère, shorts et chemisettes blancs, chaussés de tennis, consultent une carte offerte par l’office du tourisme de la Presqu’île de Rhuys.
– Si nous poussions jusqu’à Saint-Gildas de Rhuys pour la location. Nous laisserions la voiture au parking et la reprendrions ce soir, suggère Romy.
– Pourquoi pour le premier jour, ne pas visiter tout simplement Sarzeau et le château de Suscinio ? propose son compagnon.
– C’est vrai, nous irons demain ou un autre jour voir les deux ports. Nous laissons la voiture ici non ? Nous louerons des vélos à Sarzeau.
– Si tu veux, d’accord. Regarde ! Nous allons à la réserve du Duer…
– Les anciennes salines ?
– Oui, c’est un espace naturel protégé. L’accès à la réserve se fait par le Duer, mais aussi par Saint-Colombier. Nous prendrons la piste vélo pour effectuer une visite libre en suivant le sentier à l’arrière de la réserve. Il faudra demander sur place que l’on nous montre le tadorne de Belon, la sterne Pierregarin, l’échasse blanche, l’avocette élégante, enfin tous ces oiseaux de l’été…
– Où as-tu dégoté tous ces noms ?
– Si tu m’avais laissé finir ma phrase, tu aurais entendu… dont nous parle ce document.
– Je me disais aussi !
– Qu’est-ce que tu insinues hein ? reprend Robin en lui courant après.
Tous deux tournent autour de la table comme des adolescents en riant. Il la rattrape.
– Alors qu’est-ce que je te fais maintenant ?
– Rien. Tu es gentil et nous reprenons notre plan de promenade.
– Nous verrons ce soir, d’accord. Voilà ! Il me vient une idée : si nous revenions à la maison par le château de Suscinio ?
– Il vaudrait mieux faire le contraire, visiter d’abord Suscinio et revenir ensuite par la réserve de Duer. Nous laisserions les vélos au parc conçu pour eux et à pied nous nous promènerions le long des marais.
– Tu me contraries toujours ! Mais comme vous avez raison pour cette fois mon cher inspecteur, entendu comme cela.
Ayant loué un tandem, les voilà en route pour le Château forteresse, une des résidences préférées des Ducs de Bretagne et de leur cour au Moyen Âge.
Au Sud de la Presqu’île fermant le golfe du Morbihan, à proximité de l’océan, cerné de marais et de landes, il occupe un site privilégié et offre l’avantage de la défense naturelle non seulement par l’eau mais aussi par la forêt actuellement disparue qui pourrait avoir été l’une des raisons pour son propriétaire d’élaborer le projet de sa construction comme résidence de chasse. Ses tours puissantes et ses hauts remparts encerclés de douves profondes évoquent les convulsions de la Bretagne du Moyen Âge. Il serait juste aussi de considérer Suscinio autrement que comme un bouclier guerrier. Ce fut une demeure d’agrément où les Ducs de Bretagne comme nous l’avons dit plus haut, venaient se divertir et chasser.
Robin et Romy ayant abandonné leur tandem au parking spécial, écoutent comme d’autres visiteurs l’exposé passionnant du guide Loïck.
– Ce château établi au Moyen Âge par Pierre de Dreux, somptueux en son temps, offre aujourd’hui à vos yeux, l’image d’une immense demeure du XV ème  siècle grâce à son architecture. Admirez, cette grande cour intérieure dans laquelle vous vous trouvez. D’ici, portez, si vous le voulez bien, votre regard sur les deux corps de logis, les six tours et les deux courtines. Les princes Jean IV et Jean V, au temps de la jeunesse de ces lieux, séjournent régulièrement dans la plupart des bâtiments empreints de leurs souvenirs.
– D’où vient le nom de Suscinio, s’il vous plaît ? s’enquiert Robin auprès du guide.
– Pour vous donner l’origine de ce nom, je dois tout d’abord vous parler de son concepteur, Pierre de Dreux.
– Oui, oui, nous aimerions savoir qui il était, répond en chœur le groupe des six touristes.
– Un curieux personnage que ce Pierre de Dreux, enchaîne le commentateur. Devenu Duc de Bretagne en mille deux cent treize, célèbre pour ses démêlées avec le clergé qui l’avait surnommé Pierre Mauclerc, c’est-à-dire le mauvais clerc, il venait se réfugier dans son manoir calme et serein de la Presqu’île de Rhuys, auquel il avait donné cette devise : « Souci n’y est » voici le mystère dévoilé du nom Suscinio qui vous intrigue. Il accède au Duché comme prince consort par son mariage avec Alix de Bretagne qui a un fils Jean. Il devient tuteur du jeune homme à qui il cède la couronne ducale en mille deux cent trente-sept. Dès lors, simple chevalier, il accompagne Saint-Louis dans sa croisade d’Egypte. Blessé pendant la bataille de Mansourah, il meurt en mille deux cent cinquante sur le bateau qui le ramène en France. Cinq ans auparavant il avait reçu le Duché de Bretagne des mains de Philippe-Auguste. Nous allons maintenant continuer la visite.
– Le château, paraît-il, a été restauré ? dit Romy en cours de chemin.
– Oui, naturellement et cette restauration réserve parfois d’agréables surprises. En mille neuf cent so

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