Le substitut de l or noir
101 pages
Français

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Le substitut de l'or noir , livre ebook

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Description

Sur une île isolée de l’Atlantique sud, une organisation criminelle a créé un procédé révolutionnaire : une ressource énergétique inépuisable qui va bouleverser l’ordre économique de la planète. Les plus grandes puissances mondiales chercheront à conquérir cette incroyable invention. Un roman d’espionnage palpitant qui vous immerge dans un univers de pouvoir et d’argent où la survie de l’humanité ne dépend plus que d’un seul homme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 janvier 2022
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312088686
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le substitut de l’or noir
Christian Sauli
Le substitut de l’or noir
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2022
ISBN : 978-2-312-08868-6
Avant-propos
Sur une île isolée de l’Atlantique sud, une organisation criminelle a crée un procédé révolutionnaire, une ressource énergétique inépuisable qui va bouleverser l’économie de la planète. Les plus grandes puissances mondiales chercheront à conquérir cette incroyable invention. Le célèbre agent du contre-espionnage français, Cristobal Sorelli vicomte d’Alata, dit Cris Sorel, est sollicité par le patron de la DCRI pour anéantir l’organisation criminelle OTERO et rapporter en France la formule du substitut du pétrole.
Chapitre 1
Mazères-Lezons, France
C’était ce qui s’appelle « péter les plombs » !
La Porsche boxter noire filait rapidement et sûrement dans les rues désertes. Que s’était-il passé dans sa tête ? Ça roulait plutôt pas mal. Son boulot d’animateur tournait bien. Avec Estelle, c’était l’amour passionné. Alors ? Pourquoi avoir claqué la porte à l’animation, aux soirées, aux défilés de mode, aux spectacles ? Pourquoi subitement, ce changement si radical dans son existence ? Comment expliquer qu’à la quarantaine bien tassée, il ait brusquement plaqué son boulot qu’il faisait avec amour et passion pour suivre une nouvelle voie ? Qu’est-ce qui avait bien pu le pousser à présenter, et réussir le concours d’Officiers de Police ?
21 h 00. Il faisait nuit, rue des Tilleuls . Sur le mur des maisons, l’ombre de la Porsche rutilante oscillait comme un feu follet. Cris stoppa devant le numéro 4.
Pourquoi , enfin, à l’issue des 18 mois de formation à l’École Nationale Supérieure des Officiers de Police (l’ENSOP) de Cannes - Écluses s’était-il orienté vers le contre-espionnage Français ? Pourquoi était-il entré à la DCRI la Direction Centrale du Renseignement Intérieur , le FBI Français ?
Rien ne le prédisposait à cela.
Bien que doté d’une conscience et d’une morale professionnelles irréprochables, il était plutôt du genre râleur, coléreux et impatient. Il était donc peu enclin pour évoluer dans le monde opaque et fermé du contre-espionnage, malgré une intelligence et une persévérance plutôt au-dessus de la moyenne.
Seul dans son loft, avachi dans le fauteuil du salon, il retournait dans sa tête les événements de ces dernières semaines.
Il s’assoupit quelques secondes et rêva des vacances en Corse à Solenzara, chez sa tante Rose.
Solenzara, Corse du Sud
« Dans la vie, il y a des moments où il faut savoir ne rien faire. » Pensait Cristobal à demi endormi à l’ombre des mûriers du jardin. Et ça Cristobal Sorelli d’Alata, dernier né d’une lignée aristocratique Bonapartiste, avait toujours un mal fou à l’admettre, même si au prix de gros efforts, il finissait par y parvenir plutôt bien.
Cristobal n’était pas prétentieux. De tempérament plutôt réservé, il avait choisi un pseudonyme plus concis afin de simplifier sa vie de tous les jours en évitant d’étaler ses titres de noblesse. Donc , Cristobal Sorelli Vicomte d’Alata préférait le nom de Cris Sorel . Vicomte … oui, mais de la bourse plate ! Pensait Cris avec dérision. Il y avait belle lurette que ses illustres prédécesseurs avaient dilapidé la fortune et les biens que leur ancêtre le Commandant Ange Toussaint Sorelli avait hérité des guerres Napoléoniennes . Il lui restait ce titre que personne ne pouvait lui contester mais qui aurait pu prêter à sourire en regardant de plus prés son compte en banque et le Castellu di l’Alba la vieille demeure familiale en ruine.
Cris Sorel faisait parti de ces quadragénaires en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels. Quarante trois ans, mince, musclé et de taille moyenne, ses cheveux bruns taillés courts étaient souvent en bataille. Des yeux verts dorés soulignés par de longs cils, lui donnaient à la fois un regard qui, soit vous transperçait soit vous séduisait irrésistiblement selon la circonstance. Son élégance naturelle finissait de vous attendrir… était-ce cette touche aristocratique innée qui lui donnait ce charme certain ? Athlétique et sportif il pratiquait les arts martiaux, surtout le karaté depuis 15 ans et où il était ceinture noire. Malgré un caractère impétueux parfois difficile, mais d’esprit vif et doté d’une bonne dose d’humour, Cristobal n’en était pas moins homme de cœur, courageux et fidèle en amitié.
Cris rêvait, la tête renversée sur le dossier de sa chaise longue. Il était en vacances avec Estelle à Solenzara, ou plus exactement en week-end prolongé de cinq jours chez sa tante Rose propriétaire d’une magnifique villa en bord de mer à deux pas d’une plage de sable blanc. Décidément, il aimait les week-ends qui se prolongent.
Cris, après ces dernières semaines de stages et de travail ininterrompu, savourait un cocktail à la main, cette sensation délicieuse d’un emploi du temps vacant. Mais il affectionnait, par-dessus tout, l’idée de se savoir, depuis hui mois déjà agent du contre-espionnage Français avec un salaire de fonctionnaire au-delà de ses espérances. D’où cette idée de ce week-end impromptu en Corse. Mais cette sérénité, s’envola bien vite.
Drrring… drrring… drrring…
Cris Sorel jura que dès demain, il jetterait son nouveau téléphone portable à la mer. Il détestait le téléphone, surtout à cette heure précise de l’apéro dans ce long week-end du mois de juillet.
Estelle s’avança vers Cris, le téléphone dans une main, l’autre masquant le micro.
– Pierre Michel… articula-t-elle à s’en décrocher la mâchoire alors que, paradoxalement, aucun son ne semblait sortir de sa bouche.
Cris se leva de sa chaise longue. Il prit le téléphone dans sa main gauche et eût soudain une envie irrésistible de raccrocher sans autre forme de procès. Mais il n’en fît rien. Pierre Michel était le Directeur central organique du renseignement intérieur, son supérieur hiérarchique direct. Enfin bref, il prit le portable.
Airbus A320 d’Air France, vol 711
Le lendemain matin, Cristobal Sorelli abrégeant son séjour à Solenzara , attrapa le premierr vol de 06 h 55 pour Paris Orly . Dans l’avion, il jeta un regard mi-déconcerté, mi-moqueur à son voisin de droite, un homme gros, tête rasée, moustachu, en treillis camouflé accoutré d’un tee-shirt kaki qui mâchait un chewing-gum bruyamment. Il ne lui manquait plus que le casque lourd sur la tête, le porte cartouches et le fusil pour partir à la guerre ! pensait Cris qui esquissa un sourire narquois. Enfin il se cala dans son fauteuil et attacha sa ceinture profitant de cette heure de vol pour faire un peu le point sur sa situation.
Depuis presque un an, Sorel était au service de la DCRI, avec à sa direction Pierre Michel cinquante trois ans, de taille moyenne, et très cultivé. Homme intègre, brillant, blond aux yeux bleus, toujours élégant, les cheveux très courts, il se déplaçait lentement mais d’un pas sûr. Cris Sorel était chargé de la sécurité au cours des processus de fabrication et de la confidentialité des procédures de mise en œuvre liées à la conception de technologies avancées novatrices. C’était sa spécialité. Il ne manquait pas de missions en ces temps redoutables d’espionnage industriel de la part de nations émergeantes incapables d’innover mais avides de productions massives à moindre coût.
Il avait quitté non sans regret son précédent métier d’animateur. Était-ce l’approche de la quarantaine, ou son boulot qui l’usait et qui était parfois assez aléatoire, ou le fait de se sentir obligé d’appeler trois fois par semaine son agent artistique pour connaître l’avancée de ses salaires ou encore d’avoir souvent maille à partir avec les ASSEDIC qui égaraient continuellement des documents indispensables pour le renouvellement de son statut d’intermittent du spectacle ou bien tout cela à la fois ? Pourtant, Cris disait souvent à propos de son travail : « Je m’épanouis dans mon boulot, je suis très professionnel et très consciencieux. L’animation est toute ma vie. Mais lutter contre la criminalité est une noble mission non dépourvue de risques… et j’aime le risque et l’autorité ».
Toujours est-il que

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