Le Pendu de l Arbre du Crime
220 pages
Français

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Le Pendu de l'Arbre du Crime , livre ebook

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Description

Nous sommes dans la vallée d'Aosta. La ferme du père Bopi connaît ce matin-là une effervescence peu commune. Le grand-père a disparu. Personne ne l'a revu depuis la veille au soir où tout le monde s'est couché. Au lever, chacun a cru qu'il était sorti faire le tour du propriétaire comme cela lui arrive souvent. Mais il est maintenant quatre heures de l'après-midi et il n'est toujours pas de retour. Où est donc passé le bonhomme ?
Aux inspecteurs de l'équipe Le Nid de l'Aigle de résoudre l'énigme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 décembre 2011
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332468000
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71515-9

© Edilivre, 2014
Chapitre I Vive les Vacances
… C’est aujourd’hui la chanson préférée de Robin, Romy et Gary. Enfin ils vont pouvoir se reposer, oublier les voleurs, les criminels et leurs malheureuses victimes, vivre et se coucher le soir sans crainte d’être réveillés en pleine nuit. Robin a oublié que l’an dernier dans la splendide presqu’île de Rhuys, ses vacances avec Romy ont été troublées par un crime peu banal dont la victime était un truand surnommé la Mouette. Il est vrai que cette histoire ne l’a pas empêché de passer un séjour merveilleux dans un endroit idyllique. Cette fois, Charly assure leur remplacement en compagnie de Roxy et Jany et ils s’évadent avec Gary. Ils sont donc tranquilles, leurs successeurs provisoires méritant toute leur confiance ! Ils arrosent ce grand jour à la brasserie des Américains du square Wilson. Apéritif, dîner-spectacle, le trio du Rempart Saint-Étienne ne se refuse rien. Leurs langues vont bon train. Le sujet est simple. Quel va être le lieu de leur villégiature ? La France, l’Espagne, l’Italie, le Tyrol, l’Autriche… ? Ils passent en revue les pays européens. Ils doivent choisir par rapport à leur budget. Gary ne peut pas prendre une location trop onéreuse car il fait suivre sa petite famille.
– Je pense louer un deux pièces quelque part avec deux chambres, une pour ma femme et moi, et une pour les enfants.
– Heureusement que tu as deux garçons, sinon, si tu avais une fille et un garçon, il te faudrait un billet de plus et trois pièces, dit Robin avec humour.
– Tu as toujours le mot pour rire toi !
– Ne le prends pas mal Gary ! Nous t’aurions aidé Romy et moi, tu le sais bien, ajoute Robin.
– Comme il n’y a aucune complication de ce côté-là, que tout est parfait, ne nous embêtons pas la vie avec des hypothèses biscornues, cela suffit quand nous menons des enquêtes, conclut Romy.
– Excellente remarque, reconnaît Robin. Alors où irons-nous ?
– Je pense que j’aimerais bien visiter l’Italie.
– Gary vient d’exprimer son choix, et toi Romy ?
– J’approuve Gary. Nous allons trop souvent en Espagne. Nous pourrions changer un peu, en profiter pour nous prélasser sur la côte d’Azur avant d’atteindre la Botte.
– Très bien. Tout le monde est d’accord et moi aussi. J’adore Nice, jubile Robin. J’en suis tombé amoureux à dix-sept ans. Il nous faut maintenant trouver dans quelle région italienne nous allons déposer nos bagages.
– Si vous aimez le Sud, vers la Calabre. On pourrait arriver en Sicile, dit Romy.
– Effectivement, répond Gary, mais il va y avoir un monde fou et puis il y a l’Etna ! J’ai passé une semaine à Catane par la force des circonstances, mais je ne pouvais pas fermer l’œil tant le volcan ronronnait en discontinu.
– Bon. Oublions le Sud où il fera trop chaud d’ailleurs et pensons à l’Italie du Nord aux régions très belles à traverser, soumet Robin.
– Vers Turin par exemple, suggère Romy.
– Et même plus haut, propose Gary. Ma femme a des amis à Aosta. Elle les a connus en Algérie. Ils ont une superbe villa de neuf chambres car ils sont au moins deux générations à y loger et d’autres membres de la famille y passent quelques jours dans l’année. Ils nous invitent depuis au moins huit ans mais nous n’y sommes jamais allés parce que ma femme trouve que c’est trop loin de Toulouse. Maintenant les garçons ont grandi et cette fois nous sommes avec vous, donc elle ne trouvera rien à redire. Nous pourrions dîner ensemble à la maison demain soir et en discuter avec elle.
– Nous allons la déranger, dit Romy.
– Non, pas du tout. Elle se fera un plaisir de vous accueillir, surtout pour la bonne cause.
– La bonne cause, qu’entends-tu par là, demande Romy ?
– Ben, les vacances voyez-vous ! répond Robin.
– C’est ça, les vacances, approuve Gary. Pour l’instant attention ! Le spectacle commence.
Ils suspendent leur discussion pour profiter des attractions tout en dégustant un succulent dessert. Mais les meilleurs moments ont une fin.
Avant de se séparer ils parlent encore un peu de leurs futures vacances.
– Je vous appelle demain pour vous dire à quelle heure nous nous retrouverons pour le dîner. D’accord ? dit Gary s’éloignant rapidement sans attendre la réponse de ses compagnons.
Le lendemain, les rayons d’un soleil généreux passant au travers des fentes des volets réveillent Robin. Il s’étire, bâille de toute sa bouche et de tous ses poumons, se tire péniblement des draps, caresse de l’extrémité des orteils, d’un pied d’abord, la descente de lit, pour enfouir à nouveau sous les couvertures ce vaillant élément de son anatomie. Se prélassant alors dans son lit, occupant toute la place, il apprécie ce moment de détente où aucune contrainte ne s’impose à lui. Il est libre !… Pourtant…
La sonnerie du téléphone lui rappelle que la vie est toujours là et que la liberté n’est que relative. Il saisit le récepteur. Il entend la voix de Gary au bout du fil :
– Allô Robin ? Je ne te réveille pas au moins ? J’ai attendu onze heures pour t’appeler, car il était deux heures du matin quand nous nous sommes séparés et j’ai pensé que tu voulais profiter de ta première matinée de congés.
– Il n’y a pas très longtemps que je suis réveillé effectivement et je suis encore couché. Je goûte pieusement à la tranquillité d’une vie sans travail. À ce que je comprends tu as parlé avec ta femme de notre séjour éventuel à Aosta ?
– Oui, et elle a déjà appelé nos amis là-bas. Ils sont absolument ravis de nous recevoir. Nous en discuterons au dîner ce soir. Nous vous attendons avec Romy à dix-huit heures pour profiter d’une longue soirée.
– Veux-tu que je l’en informe ?
– Non, je l’ai déjà avertie.
– O.K. ! À ce soir donc !
– À ce soir !
Robin cette fois, saute de son lit, et dans la cuisine se prépare un petit déjeuner continental. Tout en le savourant, il lit le livre qu’il a commencé il y a un mois et qu’il n’a jamais pu achever jusqu’à ce jour. Il le reprend au début bien décidé à arriver ce coup-là jusqu’au tout dernier mot. Une heure s’écoule. Robin, absorbé par sa lecture, n’entend pas la sonnette qui redouble son appel avec insistance. Il émerge, va vers la porte d’entrée :
– Qui est là ?
– C’est Romy.
– Ah ! Romy, attends un instant s’il te plaît.
Robin enfile sa robe de chambre, arrange un peu ses cheveux avec ses doigts et ouvre à la visiteuse. Ils se font la bise.
– Que me vaut ta visite ?
– L’invitation de Gary et puis j’avais envie de te voir.
– Par habitude ? Tu t’ennuyais de ton coéquipier ?
– Je pense que oui, je m’ennuyais de toi, dit-elle en le regardant dans les yeux.
– Je ne suis pas présentable Romy, je ne suis pas rasé, je suis ébouriffé, en fait je suis sorti tard de mon lit, j’ai déjeuné, j’ai paressé, j’ai lu…
– Pourquoi te justifier ? D’abord je te trouve très bien en négligé, la barbe te sied bien, tu as une belle robe de chambre et tu es adorable avec tes cheveux frisés ébouriffés comme tu dis.
– Tu me fais rougir avec tes compliments. Veux-tu une tasse de café, il est frais.
– Je le préfère chaud.
– Tu te moques de moi.
– Mais non je plaisante. Pour une fois c’est moi qui fais de l’esprit.
– O.K. ! Tu as tout à fait raison, ce n’est qu’un rendu pour un prêté. Un café et… un… pour cette gente dame ! Et voilà ! Maintenant la dégustation est ouverte !
– Tu es totalement réveillé Robin, là je te reconnais bien ! Ton café est délicieux !
– Je sais, je suis l’as de la cafetière !
– Tes mollets n’enflent pas ?
– Si un peu. Mais j’aime les compliments. Et quand on ne m’en fait pas, je me sers moi-même.
– Alors nous sommes invités par les époux Gary. C’est sympa, non ?
– Oui. Les plus sympas encore ce sont leurs amis. Ils ne nous connaissent pas et ils nous accueillent chez eux en toute simplicité, répond Robin.
– Les Italiens sont d’un caractère bon enfant. Ils connaissent mais surtout appliquent la devise « les amis de mes amis sont mes amis ». Ils aiment la convivialité. Leur porte toujours ouverte, ils offrent de tout cœur une chaise et un plat aux invités de la dernière heure en disant : « Quand il y en a pour quatre il y en a pour cinq ». Je n’ai pas du sang italien pour rien dans les veines.
– Je ne savais pas, mais je suis très content de passer des vacances à Aosta dans une telle future atmosphère. Devrons-nous emporter nos draps, nos serviettes de toilette, nos serviettes de table…
– Non, je ne crois pas, mais nous le demanderons ce soir à Gary. Que fais-tu à midi ?
– Tu veux dire à treize heures trente ? Je déjeunerais volontiers avec toi.
– J’allais justement te le proposer. Alors je t’attends, fais-toi beau.
– Je le suis naturellement. Ce sera donc vite fait.
Robin disparaît dans la salle de bains, tandis que Romy se plonge dans une revue du Laboratoire d’Astronomie. Elle n’entend pas son collègue et ami venir derrière elle. Elle pousse un léger cri quand il lui ferme les yeux de ses deux mains.
– Madame l’inspecteur a eu peur, elle a failli saisir son arme en état de légitime défense. On y va ?
– On y va !
Tous deux se promènent en ville, prennent ensemble leur déjeuner à la brasserie du Conti. Dans l’après-midi, ils assistent à une séance de cinéma et le soir, gagnent l’habitation de Gary vers les dix-sept heures trente.
– Nous sommes un peu en avance, s’excusent-ils auprès de leurs hôtes.
– Ce n’est pas grave, bien au contraire, ajoute gracieusement Jeannette, la femme de Gary, la soirée sera ainsi plus longue.
L’amicale réunion débute par une partie de ping-pong, là-dessus un bon apéro, selon la coutume bien de chez nous, avec des amuse-bouches naturellement, pas américains mais bien français, pardon à mes lecteurs pour ce jeu de mots

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