Le Pain Noir
131 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
131 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Quand le pain maudit tue à nouveau


Je suis de retour...


Vous ne m’aviez pas oublié, j’espère !


J’ai d’autres surprises pour la police...


Je n’ai pas achevé ma mission ; le temps est compte ! Tic-tac, tic-tac...


L’Ombre Noire



Alors que le mystère du pain maudit de Pont-Saint-Esprit semble définitivement enterré, une série de meurtres secoue la ville. L’Ombre Noire semble bien décidé à faire justice à sa façon.


Après les meurtres au Pont du Gard et l’enquête nîmoise, l’affaire du pain noir est le nouveau défi du commissaire Trèchaud.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 février 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9782368326213
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE PAIN N OIR
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

a L Martin
 
 
 
 
 
 
LE PAIN N OIR
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Du même auteur
 
L’Univers derrière le miroir , fantastique, auto-édition, 1994
 
Le petit éléphant qui voulait changer le ciel, jeunesse, auto-édition, 1995
 
Meurtre au pied du pont du Gard , policier burlesque, Auto-édition, 1997, réédition Complices éditions, date.
Prix du conseil régional d’Occitanie, 27 mai 2018.
 
Et si c’était vrai Tome 1, nouvelles fantastiques, Editions E.No.C., 1999.
 
V comme virus , polar, Editions E.No.C., 2015
 
Comment vendre son livre ? , livre technique, Noumène éditions, 2016
 
Contes exotiques à colorier , jeunesse, Noumène éditions, 2017
 
Funestes lectures , polar, éditions de la maison carrée, 2018.
 
Le pain noir , polar, Nombre7 éditions, 2019.
 
Remerciements
 
Je remercie les archives du Gard pour leur aide, Monsieur le Maire de Pont-Saint-Esprit, et Madame Clerc, adjointe à la culture de Pont-Saint-Esprit.
Je remercie aussi Christophe LAHONDES, mon éditeur, des Editions Nombre7, avec qui la communication a été fluide et claire, pour son accompagnement avant même la signature du contrat.
Je remercie la bibliothèque de Pont-Saint-Esprit et la médiathèque de Bagnols-sur-Cèze.
Je remercie Christophe BOER, et Arlette, pour les relectures et corrections.
Je remercie Patricia pour la pré-lecture.
 
 
 
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.
 
PROLOGUE
L’AFFAIRE DU PAIN MAUDIT.
 
Le petit Claude allait souvent voir sa grand-mère, car elle habitait en face de chez lui. Comme il était dans un lotissement en périphérie de la ville de Pont-Saint-Esprit, il n’avait que la rue à traverser, et sa mère surveillait cette traversée qui n’était pas périlleuse du tout. Lorsqu’il était de l’autre côté, le petit Claude faisait un signe à sa mère et elle retournait à ses occupations, cuisine, couture ou ménage…
Claude adorait sa grand-mère car elle lui donnait beaucoup d’affection mais, surtout, elle partageait avec lui le secret de la légende du Pain Maudit, qui avait secoué toute la ville, il y avait environ vingt-cinq ans déjà.
Par ce jour de mai 1976, une fois la traversée effectuée, Claude entra chez sa grand-mère. Il était quatorze heures.
Claude lui demanda :
— Mémé, raconte-moi encore l’histoire du Pain Maudit qui s’est passée dans notre ville en 1951.
— Mais je te l’ai raconté au moins vingt fois ! Tu m’embêtes à la fin !
— Allez grand-mère, une dernière fois et je ne t’ennuierai plus jamais avec ça.
— Bon d’accord !
Le petit Claude, âgé alors de dix ans, vint s’asseoir à côté d’elle et l’écouta raconter, religieusement, cette étrange histoire qui n’avait jamais été résolue.
Elle commença :
— « En 1951, dans la nuit du 15 au 16 Août pour être précise, le boulanger de la grand-rue, Raymond Gallinier faisait son pain avec la farine que lui avait livré son distributeur Emile Canujog. Cette nuit-là, il fit son pain comme d’habitude.
« Le lendemain, sa fille Sophie servit le pain, comme tous les jours. Mais rapidement, les habitants qui mangèrent ce pain furent pris d’hallucinations et de folie. En quelques jours, l’affaire du Pain Maudit qui bouleversa la ville, éclata, et le boulanger fut accusé d’avoir intoxiqué les villageois. Environ trois cent personnes qui avaient mangé de ce pain, eurent des problèmes de santé et sept personnes, même, en moururent ! Il y eut une cinquantaine d’internements : des gens qui sautaient par la fenêtre, avec des hallucinations horribles. Certains voyaient des bêtes sauvages leur foncer dessus. D’autres voyaient des serpents, des araignées ou même des tigres qui les attaquaient. D’autres encore avaient l’impression que des cheveux leurs sortaient de la bouche. »
 
— Tu connais le nom des sept victimes, mémé ?
— Non. Je ne me souviens que du jeune Gérard Louvin. C’était mon frère, et il était aussi ami d’enfance avec mon mari ; Gérard fut la plus jeune victime de cette triste affaire ; il est mort à l’âge de 24 ans.
— D’accord, pour l’instant ça me suffit… continue l’histoire, s’il te plaît, grand-mère.
— Une enquête a été ordonnée bien entendu, mais elle n’a rien révélé. Vingt-cinq ans plus tard, nous en sommes toujours au même point : rien de nouveau n’a été apporté pour donner des réponses aux gens. Par contre, les incohérences sont nombreuses. Les cinq pistes suivies par la police et les gendarmes, qui coordonnaient leurs informations, n’ont pas abouti à une conclusion certaine de ce qui s’était réellement passé.
« Il est cependant possible que l’une des cinq pistes soit la bonne :
« D’abord, première hypothèse : L’ergotisme. En effet, tous les symptômes observés par les victimes rappelaient le Mal des Ardents et l’ergotisme. Bien pratique aussi, ces symptômes correspondaient aux hallucinations observées sur les personnes qui prirent du LSD25, quelques années plus tard.
« Deuxième hypothèse : le LSD25. Le gouvernement américain et la CIA seraient responsables d’un test de LSD25 à grande échelle, sur les habitants de Pont-Saint Esprit. Cette hypothèse ne tient pas, car il a été envisagé que l’hallucinogène aurait été épandu dans les airs, ce qui aurait pollué l’air sur des kilomètres et pas seulement sur Pont-Saint-Esprit. Or, non seulement l’épidémie resta locale, mais elle n’a affecté que les personnes qui ont mangé du pain, et d’une seule, ou de deux boulangeries au grand maximum. Par conséquent, les enquêteurs sont sûrs que la contamination a été produite par le pain.
« Troisième hypothèse : l’Agène, un puissant blanchisseur de farine utilisé par les meuniers pour transformer la farine grise, voire noire à l’époque, en farine bien blanche qui se vendait mieux ; mais là aussi, cette piste s’est vite refroidie.
« La quatrième hypothèse concerne des champignons contenus dans les silos où sont entreposés les grains de blé, ou de seigle, qui développent les dits champignons. Là encore, aucune preuve n’a étayé le fait que les mycotoxines des champignons aient pu contaminer la farine. Encore moins que cette farine ait pu intoxiquer les habitants, car ces mycotoxines ne résistent pas à des températures excessives. Donc, encore une impasse de plus.
« La seule possibilité vraisemblable est la contamination par le Panogen un fongicide utilisé par la SNCF pour nettoyer les wagons non alimentaires, et destiné à faire fuir les rats. Il est possible que le Panogen, un puissant dérivé mercurial, ait aussi servi, par erreur, pour nettoyer un ou deux wagons alimentaires, que ces containers aient transporté la farine, et que deux ou trois sacs aient baigné dans ce produit par inadvertance. À l’arrivée, les sacs ayant séché, personne n’a observé la contamination et les sacs ont été livrés au boulanger auquel ils étaient destinés.
« Toutefois cette hypothèse est, elle aussi, mise à mal, car le dérivé mercurial est aussi un anti-levain. Ce qui aurait empêché les baguettes de lever ! Or, les baguettes sorties du four du boulanger étaient belles et tout à fait consommables, ce qui n’aurait pas dû être le cas.
« Ainsi, la cinquième hypothèse s’écroule aussi, et le dossier fut refermé. Personne ne saura jamais ce qui s’est passé. Pour le savoir, il faudrait exhumer un corps, ou plusieurs, et faire des analyses approfondies avec les techniques dont nous disposons aujourd’hui. Il serait peut-être possible de déterminer la cause de l’empoisonnement. Cependant, cela n’est pas certain. Il est fort probable que cela arrange bien des personnes, que la vérité reste inconnue… »
— Mais grand-mère ! Pourquoi personne n’a cherché une explication rationnelle à cet empoisonnement ?
— Je pense tout simplement que personne ne voulait savoir la vérité. Surtout pas l’Etat français, qui aurait pu être mis en cause en cas de faute avérée de la part de la SNCF. Donc tout le monde s’est empressé d’étouffer l’affaire. Maintenant, il n’y a plus la moindre preuve, et bientôt, toutes les personnes qui auraient pu raconter ce qui s’est passé seront mortes.
— Quelle conclusion pouvons-nous en tirer ?
— Que personne ne veut vraiment savoir le fin mot de l’histoire…
 
CHAPITRE 1
 
Aujourd’hui était un jour très particulier. C’était le jour où Jeff et ses cinq coéquipiers devaient accéder au grade supérieur.
Jeff Trèchaud était un homme costaud, d’une quarantaine d’années. Quand on le regardait, on devinait immédiatement qu’il faisait du sport, à ses muscles saillants que l’on distinguait même sous sa chemise. Il avait une moustache noire traditionnelle, des yeux bleus et ses cheveux étaient bruns. Il ressemblait un peu à Bob Morane, ce héros dont il avait lu toutes les aventures.
Jeff, ce jour-là, obtenait le grade tant convoité de Commissaire divisionnaire. Il se souvenait du parcours qui l’avait conduit à cette réussite ultime. Les enquêtes difficiles qu’il avait résolues avec brio :
« Celle du Pont du Gard, tout d’abord, l’avait entraîné dans un dédale complexe au sein d’un hôpital psychiatrique réputé. Une énigme qui n’avait pas été facile à résoudre. Trouver le meurtrier de Kitomb D’enho s’était avéré délicat.
Celle de Nîmes, ensuite, dans laquelle l’ésotérisme avait été pour une grande part, et qui avait failli le faire basculer dans un dérangement mental permanent ».
 
Il se rappelait aussi d’a

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents